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Noël en Belgique sous la menace de la Covid19 : pas d’exception sur l’interdit sanitaire des messes publiques

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Réuni ce 27 novembre, le Comité de concertation interfédéral belge consacré à la lutte contre la pandémie de Coronavirus a bien prévu, dans la perspective de noël, quelques exceptions commerciales, sociales, culturelles et même sportives aux dispositions rigoureuses du confinement en vigueur mais, du sens religieux de la fête, la société laïque n’a évidemment que faire.  Dans l’Europe postmoderne la naissance du Christ n’a plus aucune signification, et, moins encore, cette foi étrange qui professe sa présence incarnée dans le sacrement de l’Eucharistie. Mais le porte-parole de l’épiscopat explique pourquoi il n’y a pas lieu de s’en offusquer: dialoguons, contextualisons, relativisons, soyons simples et solidaires avec ce monde nouveau :

JPSC

Commentaires

  • A JPSC

    Vous écrivez:

    Dans l’Europe postmoderne la naissance du Christ n’a plus aucune signification, et, moins encore, cette foi étrange qui professe sa présence incarnée dans le sacrement de l’Eucharistie. Mais le porte-parole de l’épiscopat explique pourquoi il n’y a pas lieu de s’en offusquer: dialoguons, contextualisons, relativisons, soyons simples et solidaires avec ce monde nouveau :

    Mais si on prend la peine de regarder et d‘écouter cette video, on voit que ce n‘est pas du tout le propos du Père Scholtes. Son propos est de montrer comment la fête de Noël peut être célébrée de façon profondément chrétienne en respectant les contraintes difficiles que nous connaissons aujourd‘hui.

  • De Noël que reste-t-il aujourd’hui ? en mettant les choses au mieux, un humanisme enfoui dans une pâte informe en espérant qu’elle lève. Cela suffit-il ? La déchristianisation de l’Occident, galopante depuis un demi-siècle, montre qu’il n’en est rien…

  • Si à la place de la journaliste qui interroge le père Scholtès, il y avait Saint Paul par exemple?
    Imaginons un peu le dialogue...

  • Cette église belge représentée ici est d'une tiédeur... à vomir. Collaboration consciente au projet maçonnique ou naïveté béate ou lâcheté volontaire ou peur du monde ou manque d'amour vrai pour Notre Seigneur... le résultat est le même... la trahison. Où est son zèle pour guider les brebis qui lui ont été confiées? La Présence réelle dans l'Eucharistie est un cadeau immense donné par le Christ à son peuple pour les nourrir spirituellement et soutenir la vie intérieure, la prière, la relation à Dieu, les fortifier. Ces faux responsables, faux pasteurs sont des mercenaires sous de faux airs affables, humbles et charitables il n'y a aucune vérité. Lamentable.

  • le 10 octobre dernier, un nouveau Bienheureux a été prclamé: Carlos Acutis, 15 ans, a mis sur pied une exposition sur...les miracles eucharistiques ! signes par milliers !!!! il faut les voir, pas seulement les chanter ...

  • Extrait du livre "Avec Dieu au goulag, Témoignage d'un jésuite interné vingt-trois ans en Sibérie" du père Walter J. Ciszek, aux éditions "Points Vivre"

    "...Je sais les sacrifices que nous avons du faire et les risques encourus pour avoir la possibilité de dire la messe ou d'y assister. (...) Parfois, lorsque les gardes nous surveillaient trop étroitement et que nous ne pouvions pas prendre le risque de célébrer la messe sur notre lieu de travail, les morceaux de pain que j'avais gardés dans ma poche au petit déjeuner y restaient intacts jusqu'à ce que je puisse rentrer au camp le soir après ma journée de travail pour dire la messe pendant la nuit. (...) Nous étions sévèrement punis si l'on nous découvrait en train de dire la messe et il y avait toujours des informateurs. Mais la messe valait toujours ce risque et ces sacrifices , elle était un trésor pour nous et nous avions hâte d'y être, faisant vraiment tout notre possible pour la célébrer ou y assister."

    Dans les baraques du goulag où ont vécu le père Ciszek et ses compagnons de souffrance, on imagine mal qu'ils n'y célèbrent pas Noël avec profondeur et solennité malgré l'adversité. Auraient-il supporté les paroles du père Scholtès notamment celle-ci pour tenter de faire taire la soif de l'Eucharistie :
    " ...Qu'on se montre tous les signes un peu sympas qui nous mettent dans l'ambiance..."
    Je traduis: "chantez tous mon beau sapin, et ça ira mieux"
    J'ai une de ces nausées!

  • Merci!

  • Sans être aussi sévère qu'ID ( dommage qu'il ou elle ne mette pas son nom véritable) j'avoue que notre Église belge et certainement son épiscopat n'a pas eu le courage de Mgr Aupetit, archévêque de Paris, Cela pour protester vigoureusement comme lui contre les mesures assymétriques de notre gouvernement dirigé par un franc maçon.. Car les piscines, les magasins et autres lieux de détente peuvent accueillir bien plus de monde que nos célébrations eucharistiques.

    Celà ressemble furieusement à une forme larvée de persécution religieuse. On contrôlera les églises, et les synagogues, mais on " oubliera" comme par hasard de contrôler les mosquées..Je puis expliquer la raison profonde de cette discrimination.

    Non, on ne peut pas dire que la direction de notre Église belge soit vraiment mauvaise, mais cette discrimination des églises par rapport aux autres endroits où des personnes se rassemblent est intolérable,

    Notre Église belge n'a pas montré le courage de l'Église de France. Cette tiédeur devant un gouvernement d'inspiration principalemen maçonnique nous fait malheureusement penser à l'Église de Laodicée décrite au chapître 3 de l'Apocalypse. J'ose espérer de tout coeur que notre Église belge ne subira pas le même sort que celle de Laodicée au moment du Jugement dernier..

  • Cher Monsieur, cher frère en Christ, je ne sais dans quelle mesure écrire mon nom est important, dois-je le faire ou plutôt m'effacer derrière mes propos.... je n'ai pas vraiment de réponse... pourquoi m'avancer sans protection et isolée dans un pays où nulle résistance ne se manifeste. Jésus a dit : voici que je vous envoie comme des brebis au milieu des loups, soyez prudents comme des serpents et candides comme des colombes. Je comprends votre remarque et vous pouvez être assuré que le jour venu, quand enfin quelques belges se lèveront avec fermeté pour Notre-Seigneur, je serai avec eux. En attendant ce sursaut, je prie dans l'anonymat, je veille. Je ne suis rien dans cette société et indiquer mon nom n'apporterait rien de plus aujourd'hui. Par contre, si vous souhaitez me contacter via le blog pour entreprendre une démarche de résistance, vous pouvez. Je ne me déroberai pas après discernement spirituel. Je l'avais déjà proposé après l'article des trois Marie-Madeleine, lors du premier confinement. Mais je n'ai reçu aucune réponse. Ma sévérité est je pense à la hauteur de la tiédeur épouvantable de ces propos. Le Seigneur est toute Miséricorde ET toute Justice, lent à la COLERE... mais quand sa colère se déclenchera... nous ne pouvons imaginer ce qui se passera, ce qui commence à se passer. Oui la tradition catholique française est bien plus respectable que la mollesse moderniste belge qui nous entourloupe. Que Dieu vous bénisse!

  • Merci, Père Scholtès pour votre exposé "justificatif" de l'attitude de la Conférence épiscopale de Belgique..

    Pardonnez-nous de ne pas pouvoir vous suivre en tout sous l'argument de la "solidarité" générale dont l'Eglise devrait faire montre en ces temps d'interdictions et de tolérances les plus diverses.. La solidarité nécessaire n'a pas tous les droits.

    Il est incompréhensible que, sous prétexte de solidarité nationale, on ne puisse plus apporter de secours spirituels aux malades, pensionnaires des maisons de retraite etc. de même qu'aux simples croyants attachés à recevoir les sacrements les plus courants: extrême onction, viatique, sacrement de pénitence, la sainte communion ...;

    Ce ne me semble pas le témoignage donné par l'Eglise primitive ou même au Moyen-âge et récemment lors des grandes pestes dont certaines ont été arrêtées grâce à des manifestations religieuses exceptionnelles ( processions, adorations, démarches populaires de demandes de pardon et intensification des conversions. etc. )..

    L'essentiel n'est-il pas d'apporter une solidarité spirituelle à toute épreuve, envers ceux qui souffrent , Même si l'on court le risque de la contagion et même de la mort, est-il excessif de prétendre que la vie éternelle est le premier enjeu d'une vie humaine ?

    Certes, il ne faut pas négliger les mesures élémentaires de protection comme le port des masques ou le maintien d'une certaine distanciation, ou encore un lavement correct des mains...
    Mais de là, à systématiquement enfermer les personnes âgées et isoler les malades en danger de fin de vie, est-ce justifiable au regard de l'Evangile ? Jésus n'a pas eu peur de s'approcher des lépreux ni de les toucher et n' est-il pas le modèle indiscutable de la vraie "Charité" ? Ceux qui L'ont suivi comme le Père Damien et tant d'autres se sont-ils conduits avec légèreté ou ont-ils simplement suivi le Christ ?

    La vie sur terre n'est pas éternelle et il ne faut jamais en faire un absolu et Jésus nous dit que "ce que vous faites au plus petit d'entre les miens, c'est à Moi que vous l'avez fait."

    Le courage et l'amour non exempts de risques valent mieux que de se protéger pour s'assurer quelques années de plus dans cette vallée de larmes. Abandonner physiquement des êtres chers pour tenter de se prémunir de tout péril,, n'est-ce pas faire preuve d'un manque de compassion et donc de charité ? .

    Dans mon expérience personnelle, de ces périodes d'isolement et de confinement, la plus grande épreuve fut et reste certainement celle d'être privé des sacrements et de la présence de nos plus proches.. Une telle souffrance n'est pas celle d'un enfant gâté, mais bien d'un croyant .

    Il n'empêche que l'Internet s'est révélé un instrument complémentaire admirable car il nous a aidés à mener une vie spirituelle intense. Nous sommes pleins de gratitude pour ce service exceptionnel auquel collaborent beaucoup de bonnes volontés.
    ... et nous sommes très sensibles à la qualité remarquable de tant de relais,...

    Vivement que l'Eglise reprenne l'initiative afin que les scientifiques et les politiciens nous rendent ce dont on nous a si longtemps privé . Rien ne peut remplacer d'une manière satisfaisante ce qui doit alimenter notre vie .spirituelle, celle de notre âme qui est éternelle.

    Marana tha !

  • Désobéissance civile ( France ) :

    https://mailchi.mp/libertepolitique/partout-la-messe-pour-tous?e=fb25b27df8

  • Belgique-France : 2-0
    Après la conférence de presse du Comité de concertation interfédéral belge du 27 novembre, nos ministres peuvent être fiers d’une performance peu banale : par deux fois, ils viennent de battre, et sur leurs propres terres, les experts en laïcité A.O.C., une exception française fièrement revendiquée. Premier exploit de nos Excellences : avoir, et pour une longue période, fixé à 0 (zéro) une « jauge » que la France avait initialement, ridiculement et uniformément « calculée » à 30 (fidèles par messe). Deuxième exploit : avoir en quelque sorte redéfini Noël comme une grande fiesta familiale, escamotant ainsi le sens premier et toujours vivant de la Fête de la Nativité. Une ellipse que n’ont pas (encore ?) osée nos voisins d’outre-Quiévrain.
    En France, après une montée aux créneaux de fidèles acculés à un irénisme devenu intenable, après les protestations énergiques de la Conférence épiscopale, les Jacobins de Lutèce, renvoyés sur les bancs d’école primaire de leurs obédiences respectives (laïque, musulmane, catholique,…), sont en train de revoir leur copie. En Belgique, nous, le peuple local de Dieu, avons eu droit à des exhortations, des appels lénifiants au civisme, à la résilience, voire à la résignation : Monseigneur André-Joseph Léonard, il est vrai, n’est plus aux commandes… Nous va-t-il falloir pousser le score à 3-0 ?
    Mutien-Omer Houziaux.

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