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L'"affaire DSK" et nous

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Un de nos amis nous fait part de ses réflexions sur cette affaire qui a pris des proportions énormes au point d'occulter le reste de l'actualité pourtant fort déterminante en ces temps de "printemps arabes" et de surprenante fronde espagnole.

"A propos de l'affaire DSK, il est exact qu'on assiste en partie à un lynchage politico-médiatique classique. Mais une autre partie de "l'élite" témoigne d'une complaisance fondée sur des arguments à tout le moins surprenants. On pousse la présomption d'innocence jusqu'à présumer la victime coupable d'affabulation ou de participation à un complot. Ou encore, on traite la chose avec une singulière légèreté: cfr Jack Lang: "Il n'y a pas mort d'homme"; ou Jean-François Kahn qui s'étonne que la trajectoire d'un personnage aussi considérable puisse être brisée pour une affaire de "troussage de domestique" - ils se sont excusés depuis l'un et l'autre, mais ces premiers jets sont bien révélateurs de la mentalité de la caste dominante, d'idéologie libertaire et qui se croit tout permis.

Le comble, dont on trouvera un exemple éloquent ci-dessous, c'est d'en arriver à suggérer que punir le viol ou la tentative de viol, c'est du "puritanisme". Les solidarités d'intellectuels à l'égard de Roman Polanski, poursuivi pour détournement ou de viol de mineure, ont été de la même veine.
 
"Il aime le sexe et alors? ": la veuve de Moravia prend la défense de DSK (Belga) "Il aime le sexe et alors? ": Carmen Llera Moravia, veuve de l'écrivain italien Alberto Moravia et amie de Dominique Strauss-Kahn, a pris vendredi la défense de l'ex-patron du FMI, victime selon elle d'un "certain puritanisme américain, anti-européen et anti-français". "Ce n'est pas un homme cruel primitif ou sadique, la violence ne fait pas partie de sa culture, il aime le sexe, +so what+ (en anglais dans le texte)? Ca ne me semble pas un délit, parfois les corps expriment plus que les mots", affirme l'écrivaine dans une lettre ouverte au Corriere della Sera. "Je ne voudrais pas que Dominique Strauss-Kahn devienne le +bouc-émissaire+ d'un certain puritanisme américain, anti-européen et anti-français". Carmen Llera Moravia, née à Pampelune il y a 58 ans et veuve d'Alberto Moravia qu'elle avait épousé en 1986, a publié en 2005 un livre qui évoque le sort d'une femme en proie à un amour impossible. L'ouvrage, où alternent des vers en italien et en français, est intitulé "Gaston", qui se trouve être le deuxième prénom de Dominique Strauss-Kahn. Certains y ont vu une allusion à sa relation avec DSK, ce à quoi elle répond: "c'est une erreur d'utiliser mon livre, pure fiction littéraire, pour illustrer un fait réel, Gaston n'a rien à voir avec Dominique Strauss-Kahn que je connais et fréquente depuis des années. "Je n'ai jamais été sa victime comme certains l'ont écrit". Dominique Strauss-Kahn, formellement accusé de crimes sexuels, doit sortir de prison vendredi sous caution, mais sera assigné à résidence à New-York. (http://www.lesoir.be/dossiers_speciaux/special5/2011-05-20/)

Commentaires

  • Ce qui choque chez ces donneurs de leçons, c'est leur indignation (ex. Berlusconi) ou leur absence d'indignation (ex. Polanski, Frédéric Miterrand) à géométrie variable.
    Dans ce cas-ci, DSK étant de gôôch, il faut sauver le libertin à la rose.

  • Ce n'est plus la "gauche caviar" qui est à la mode mais la "gauche paillard"

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