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Comment et pourquoi le pape résiste-t-il aux attaques venant de toute part?

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C'est la question qu'aborde Sandro Magister dans sa chronique de cette semaine. Il trouve un éclairage intéressant dans un débat qui avait opposé en 1999 le cardinal Ratzinger au cardinal français Eyt.

Introduction de S. Magister :

"Au cœur de l’été, les attaques contre Benoît XVI, en provenance de l’extérieur et de l’intérieur de l’Église, ont brusquement repris de la vigueur.

Venant de l’extérieur il y a eu l’attaque frontale – d’une violence sans précédent – du premier ministre irlandais Enda Kenny, qui a accusé la hiérarchie catholique, jusqu’à ses plus hauts niveaux, de protéger les prêtres pédophiles des foudres de la justice terrestre. Kenny a mis au banc des accusés Joseph Ratzinger lui-même pour cette phrase remontant à l’époque où il était encore cardinal : "Des normes de conduite qui sont appropriées à la société civile ou au fonctionnement d’une démocratie ne peuvent pas être appliquées purement et simplement à l’Église".

Même le "Financial Times" s’est rangé, dans un éditorial, aux côtés du premier ministre irlandais contre l’Église catholique. Et en Irlande une loi qui est à l’étude obligerait les prêtres à transmettre aux organismes d’état compétents les informations concernant des abus sexuels commis sur des mineurs dont ils auraient eu connaissance dans le cadre du sacrement de confession.

Dans le même temps une nouvelle vague de revendications s’est manifestée au sein de l’Église. Elle émane de groupes de prêtres d’Autriche, des États-Unis, d’Australie puis, peu à peu, d’autres pays, qui demandent l'abolition du célibat pour le clergé, l’ordination sacerdotale pour les femmes, ou la communion pour les divorcés remariés.

Ce que toutes ces attaques ont en commun, c’est la pression qui est exercée sur l’Église pour qu’elle s’aligne sur les législations des démocraties modernes et qu’elle se mette en conformité avec les courants culturels dominants.

Lorsque l’on y regarde de plus près, la réforme de l’Église que réclament ces accusateurs est centrée non pas sur des changements de doctrine mais sur le changement de sa législation et de sa discipline. L’important, pour eux, ce n’est pas l'orthodoxie, mais l’orthopraxie : ce sont les règles pratiques de l’Église qui doivent changer et être adaptées à notre époque.

C’est bien de cela que Benoît XVI est accusé : d’insister sur la vérité de la doctrine et de refuser les innovations pratiques dont l’Église a besoin."

lire la suite ICI : http://chiesa.espresso.repubblica.it/articolo/1348936?fr=y

Commentaires

  • Le Problème c'est, notamment, ce que le concile Vatican 2 a initié avec sa fameuse ouverture au monde, son oecuménisme à tout va, la promotion de l'homme et l'adaptation du Mystère de Dieu et de l'Eglise à l'homme, le bornage du Salut à la réalisation promotionnelle de soi dans la société...enfin la promotion de la critique contre les nécessités de la conversion et du discernement...Le Saint Père doit ramer à contre courant or l'orthopraxis et l'orthodoxie sont parents et la modification de l'une entraînera la modification de l'autre...Il ne faut pas oublier que Saint Pierre continue son pontificat par l'entremise de Benoît XVI et qu'il est mort crucifié aynat livré son témoignage...

  • Le Saint Père doit certainement avoir un soutien de nature surnaturelle pour pouvoir résister à ces attaques laïcistes. Il doit certainement se sentir fort proche de Jésus lorsqu'il fut abandonné par ses amis et condamné car politiquement incorrect. Prions pour qu'il tienne bon et ne subisse pas le sort de Saint Pierre...

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