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Communauté Française : quand les enseignants fuient les écoles

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 C'est le Vif qui souligne ce fait inquiétant : 40% des enseignants quittent leur métier dans les cinq premières années de leur carrière.

"Plusieurs raisons expliquent ce chiffre inquiétant rapportés par l'Union des Fédérations des Associations de Parents de l'Enseignement Catholique (UFAPEC). 
La réalité de terrain ne correspond plus à la formation reçue. De nombreux aspects du métier, comme la gestion des conflits ou la lutte contre le décrochage scolaire, ne sont pas suffisamment pris en compte lors de l'apprentissage du métier, explique le président de l'UFAPEC.

Du côté de la CGSP, le délégué syndical pour l'enseignement abonde dans le même sens. "Ces chiffres sont vrais, et ils sont alarmants. Ils expliquent la pénurie actuelle, avec la baisse d'intérêt pour cette profession chez les jeunes et l'augmentation des enseignants qui partent en retraite anticipée. La formation dispensée n'est plus adéquate pour ces nouveaux enseignants"."

Et si l'on ajoutait à ces raisons le poids des décrets qui imposent aux enseignants des méthodes pédagogiques absurdes et qui les surchargent de travail, les pressions tâtillonnes de l'inspection, le manque de soutien de la part des directions et des parents...

Commentaires

  • Tout à fait exact en ce qui concerne l'accumulation de travail "administratif". En ce qui concerne l'inspection, j'ai remarqué que dans les années soixante et septante, les professeurs débutants étaient systématiquement inspectés au début de leur carrière. Aujourd'hui, l'inspection est avant tout chargée du contrôle du niveau des études car l'homologation des diplômes a été supprimée et la notation des jeunes professeurs repose sur les chefs d'établissement quand ceux-ci veulent bien s'en préoccuper.

    Il y a encore des établissements où professeurs et direction se soutiennent (pas nécessairement parce que le chef d'établissement est parfois un ancien délégué syndical).

    Quand aux parents, de plus en plus on contate qu'ils "démissionnent" dans le contrôle qu'ils devraient exercer sur les études de leur enfant et sont souvent plus enclins à critiquer les autorités politiques. Les médias les y encouragent Le fameux décret sur la mixité scolaire et son corollaire sur l'inscription des élèves en 1e année (Arena-Dupont-Simonet)en est un bon exemple : environ 60.000 enfants doivent s'inscrire en 1e année de l'enseignement secondaire; ce vendredi, s'il on en croit le JT il en reste 277 qui n'ont pas encore trouvé l'école qui leur plaît: "quel scandale" crient les médias.

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