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La prière pour quelle paix ?

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2597529104_1.jpgDécouvert sur le Forum Catholique, ce bel article de Jean Madiran  paru dans le quotidien « Présent » de ce 22 octobre :

« Nous allons avoir un peu partout des prières pour la paix, annoncées comme organisées « en lien » avec la commémoration d’Assise, le 27 octobre. Justement l’introït du XVIIIe dimanche après la Pentecôte était déjà une prière pour la paix :

« Da pacem, Domine, sustinentibus te, ut prophetae tui fideles inveniantur… Donnez la paix, Seigneur, à ceux qui espèrent en vous, afin que vos prophètes soient trouvés fidèles… »

Cette prière est tirée du livre de l’Ecclésiastique. Mais pourquoi le don de la paix apportera-t-il une preuve de la vérité des prophéties de l’Ancien Testament ?

Le P. Emmanuel (du Mesnil Saint-Loup) nous en donne la raison. Les prophéties annonçaient la venue du Sauveur. Or les prophètes appelaient le Sauveur : « la Paix ». Isaïe prophétisant le Sauveur avait dit : « Il sera appelé le Prince de la Paix. » (Is 9,5.) Michée avait dit : « Il sera la Paix. » (Mi 5,4.)

On peut se demander, poursuivait le P. Emmanuel, pourquoi l’Eglise a repris cette prière par laquelle les Juifs fidèles demandaient la venue du Sauveur : « Il faut se le demander, et il faut le savoir. »

C’est parce qu’il y a deux avènements de Notre Seigneur : « l’un, dit le P. Emmanuel, que les Juifs demandaient, et qui est accompli ; un second, que l’Eglise demande, et qui est encore à venir ». « Comme les Israélites fidèles priaient en vue du premier avènement, nous prions en vue du second. »

Mais pourquoi l’Eglise nous fait-elle demander la venue du Seigneur spécialement en ce temps-ci (ce temps liturgique) ?

Le P. Emmanuel explique :

« Toute la suite des dimanches après la Pentecôte est l’image de tous les siècles qui séparent le second avènement du Sauveur d’avec le premier. Plus on avance dans la série des dimanches après la Pentecôte, plus on se rapproche de la fin du monde et du second avènement de Notre Seigneur (…). Quand nous nous préparons à la communion, nous entendons la voix du prêtre qui, tenant l’hostie dans ses mains, chante : “Pax Domini sit semper vobiscum : que la paix du Seigneur soit toujours avec vous.” Un peu après nous disons : “Agneau de Dieu qui ôtez les péchés du monde, donnez-nous la paix.” Et la Paix, c’est Lui-même. »

Pitoyables, les dirigeants des grandes démocraties occidentales. Leurs discours illusoires voudraient nous dissimuler que la profonde crise actuelle, issue de leur imprévoyance, échappe à leur contrôle. Il est possible que plusieurs d’entre eux se mettent à penser que la solution de la crise économique pourrait bien se trouver dans une guerre mondiale, comme ce fut le cas en 1939. Il est donc tout à fait légitime, et même urgent, de prier pour sauver la paix dans le monde. Tous ceux qui vont prier « pour la paix » prieront aussi, prieront surtout, en fait, souvent sans le savoir, pour hâter le second avènement du Seigneur. » Ici :  La prière pour la paix (Jean Madiran)

De la paix en Dieu, l’évangile selon saint Jean dit : A l’heure où Jésus passait de ce monde à son Père, il disait à ses disciples : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Je ne vous la donne pas comme le monde la donne. Que votre coeur ne se trouble point, et ne s’alarme point. Vous avez entendu que je vous ai dit : Je m’en vais, et je reviens vers vous. Si vous m’aimiez, vous vous réjouiriez de ce que je vais au Père ; car le Père est plus grand que moi. Et maintenant je vous ai dit ces choses avant qu’elles arrivent, afin que, lorsqu’elles arriveront, vous croyiez. Je ne parlerai plus guère avec vous ; car le prince du monde vient. Il n’a rien en moi qui puisse lui donner prise ; mais afin que le monde sache que j’aime le Père, et que je fais tout ce que mon Père m’a commandé. » (Jn 14, 27-31) La Paix est l’autre nom de l’Amour auquel Jésus s’abandonne, c'est-à-dire de Dieu.

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