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Un inédit de Mère Teresa sort de presse le 24 novembre

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mere-teresa-quand-l-amour-est-la-dieu-est-9782220063553.jpgQuand l’amour est là, Dieu est là,: un recueil des citations de la religieuse adressées aux membres de sa famille religieuse paraît en français le 24 novembre aux éditions Desclée de Brouwer (coll. Parole et Silence, 22 €): c’est un florilège de méditations, de conseils, de lettres, d’enseignements, adressés par Mère Teresa aux membres de sa famille religieuse à travers le monde. Regroupés par Brian ­Kolodiejchuk, directeur du centre Mère-Teresa et postulateur de sa cause en canonisation, ces textes dessinent en creux le portrait d’une femme qui voulait se donner toujours mieux, toujours plus à Dieu à travers les pauvres.

À travers les 450 pages de ce recueil, publié aux États-Unis en 2010 à l’occasion du centenaire de la naissance de la religieuse, la fondatrice des Missionnaires de la charité creuse, inépuisable, son sillon de pédagogue et de mère spirituelle.

Extraits :

Vous devez être emplies de silence, car, dans le silence du cœur, Dieu parle. Un cœur vide, Dieu le remplit. Même Dieu Tout-Puissant ne peut remplir un cœur plein – plein d’orgueil, d’amertume, de jalousie ; nous devons renoncer à ces sentiments. Tant que nous nous y accrochons, Dieu ne peut pas le remplir. Silence du cœur, pas seulement de la bouche – qui est aussi nécessaire – mais plus encore, ce silence de l’esprit, silence des yeux, silence du toucher. Alors vous pouvez L’entendre partout : dans le bruit d’une porte qui se ferme, dans la personne qui a besoin de vous, dans le chant des oiseaux, dans les fleurs, les animaux – ce silence qui est émerveillement et louange. (page 33)

Un jour, j’ai recueilli une petite enfant de six ans dans la rue. Et je voyais à son visage que cette enfant avait très, très faim. Alors je lui ai donné un morceau de pain et la petite a pris le pain et elle a commencé à le manger miette par miette ; alors j’ai dit à l’enfant : « Mange le pain, tu as faim, mange le pain. » Et elle m’a regardée et elle a dit : « J’ai peur d’avoir de nouveau faim quand le pain sera fini. » Alors, elle pensait qu’en le mangeant lentement, lentement, elle se sentirait moins affamée. La douleur de la faim est terrible et c’est là que vous et moi devons intervenir et donner jusqu’à en souffrir. Je ne veux pas que vous donniez comme ça, je veux que vous donniez jusqu’à en souffrir. Et ce don est amour de Dieu en actes. (page 223)

Un monsieur hindou m’a un jour demandé, un fonctionnaire très important, haut placé : « Ne tenez-vous pas beaucoup à tous nous convertir ? » Et j’ai dit : « Naturellement, le trésor que j’ai, Jésus, naturellement que je veux le partager avec vous, mais la conversion doit venir de Lui. Mon rôle est de vous aider à faire des œuvres d’amour et alors, par ces œuvres d’amour, vous vous trouvez naturellement face à face avec Dieu et c’est entre vous que ce trésor, Son amour, s’échange. Et alors soit vous êtes converti, vous acceptez Dieu dans votre vie, soit non. » (page 288)

Vous devez faire de votre maison un centre d’amour brûlant, le soleil de l’amour de Dieu doit d’abord être dans votre maison. Vous devez être cette espérance de bonheur éternel pour votre mari, pour votre femme, pour votre enfant, pour votre grand-père, votre grand-mère, pour vos domestiques – tous ceux qui ont un lien avec vous. Vous travaillez dans une grande entreprise, vous êtes un coopérateur, mais vous ne connaissez même pas vos proches. Là-bas, vous devez être la flamme brûlante de l’amour de Dieu pour les gens qui travaillent avec vous ou qui travaillent pour vous.

Est-ce qu’en levant les yeux, ils peuvent voir la joie d’aimer sur votre visage ? Est-ce qu’en levant les yeux, ils peuvent voir la joie d’un cœur pur ?

Est-ce qu’en levant les yeux, ils peuvent voir Jésus en vous ? (page 364)
Plus, ici:  Ecrits inconnus de Mère Teresa sur l'amour et la foi

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