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Ave Maria

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fraangg.jpgSi la formulation latine du Pater et de l’Ave Maria n’a pas changé, la traduction des deux prières les plus familières aux catholiques s’est « babélisée » depuis le concile Vatican II. Dans les assemblées de prières les tutoiements et vouvoiements s’entremêlent, que le Règne du Père  adveniat se traduit « vienne » pour les uns, « arrive » pour les autres, le pain quotidianus  est quotidien ici ou de ce jour là-bas, sans parler du fameux contresens « et ne nos inducas in tentationem »  (ne nous soumets pas à la tentation, ou pire, ne nous y induis pas) traduction latine issue d’une transposition grecque malhabile d’un hébraïsme originel, que l’on corrigeait autrefois en disant : « ne nous laissez pas succomber », formule à laquelle d’aucuns se tiennent toujours.

Même cacophonie dans la salutation angélique : Marie est pleine de grâce pour les uns, comblée pour les autres, et son enfant n’est plus le « fruit de ses entrailles » ni de son  « ventre » , expressions trop crues sans doute pour quelques bonnes âmes.

Alors, en cliquant ici, ave maria écoutons une version chantée en syriaque, qui mettra peut-être tout le monde d’accord.

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