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Avortement : la surdité morale est devenue la norme éducative en Occident

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C'est à lire sur le site "Benoît et moi" :

La surdité morale par rapport à l’avortement est aujourd’hui la norme éducative occidentale
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« La compréhension pour celui qui peut décider de par sa position de force de l’existence du faible n’est que l’autre face du traitement sans pitié infligé à la victime d’une inversion de toutes les valeurs de la vie et de l’amour. Qu’ils ne m’ennuient plus ces catholiques compréhensifs avec le thème de l’amour et de la solidarité ».

C'est Giuliano Ferrara, un journaliste et homme politique atypique puisqu’il a commencé sa « carrière » au Parti Communiste Italien qui s’exprime ainsi. Certes il a bien gardé de ces origines une façon abrupte de s’exprimer mais sa « conversion » à la défense de la vie, même si elle n’a pas fait recette pour lui apporter des voix au niveau électoral, mérite d’être soulignée.
Il n’est sûrement pas très loin de la porte du Temple, dans la cour des Gentils

Lire la suite : http://benoit-et-moi.fr/

Lire aussi "Redimensionner" la loi d'avortement, propose le patriarche de Lisbonne

Commentaires

  • La réflexion de M. Ferrara peut aussi se traduire dans le paradoxe suivant. L'on trouve des athées qui se disent fiers d'être adversaires de la peine de mort pour des criminels endurcis, ayant bénéficié de toutes les garanties d'une Justice équitable. Et ils en déduisent qu'ils sont les plus grands des humanistes.

    Mais à côté de cela, ils n'ont pas le moindre état d'âme par rapport à la peine de mort infligée à un bébé innocent, selon le bon plaisir de la mère, ou le plus souvent de son entourage familial ou social. Et cela sans même un avocat pour défendre le droit premier de ce bébé, son droit à la vie. Comment ces grands humanistes expliquent-ils ce paradoxe ?

    La seule réponse possible est le relativisme de leur humanisme athée. Ils raisonnent par rapport à leur propre personne, pas par rapport à celle d'autrui. En effet, ils pourraient être un jour ce condamné à mort, victime ou non d'une erreur judiciaire. Ils ne tiennent pas à courir ce risque pour eux-mêmes et s'opposent donc à la peine de mort pour les criminels.

    Par contre, ils ne seront plus jamais ce bébé innocent dans le ventre de leur mère, qu'ils ont été et à qui on n'a pas ôté la vie. L'avortement est un risque qu'ils ne courent évidemment plus, cela ne les touche donc pas. Cela ne concerne qu'autrui, dont ils ne se soucient pas. Face à cette morale égocentrique, peut-on encore parler d'humanisme ?

    Le plus cynique dans ce paradoxe est que ces crimes contre des bébés innocents, ne risquent même plus de valoir la peine de mort à leurs auteurs, puisqu'ils ont aboli la peine de mort pour les criminels.

  • @ Pauvre Job
    Un autre paradoxe résultant de la "morale" post-moderne : d'un côté, on fait tous les efforts possibles pour maintenir en vie de très grands prématurés (après réanimation, utilisation de toutes les techniques imaginables et risques élevés de graves séquelles neurologiques), ici un très grand prématuré de 20 semaines et 270 grammes http://www.youtube.com/watch?v=kbhS3pK5Qo0

    de l'autre côté, sur simple demande, aux Pays-Bas par exemple, il est permis de pratiquer un avortement sur simple demande jusqu'à la 24ème semaine de grossesse http://www.ancic.asso.fr/textes/ressources/ivg_loi_paysbas.html

    La "morale" post-moderne s'oppose directement à la raison. Mais si je n'ai rien compris, Laurette ( ou M. Thys) pourra peut-être m'expliquer ?

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