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L’Eglise organise un symposium mondial sur le drame de la pédophilie.

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Dans « La Libre »  d’aujourd’hui, Christian Laporte a noté qu’ "à partir de ce lundi 6 février et jusqu’au jeudi 9 inclus, plus de 110 représentants des conférences épiscopales du monde entier et 35 supérieurs d’ordres religieux participent à Rome à un symposium sur les abus sexuels dans l’Eglise. Cela se passera à la Grégorienne, l’université romaine pilotée par les Jésuites. Ce sera l’occasion pour les différents évêques référendaires - dont Mgr Guy Harpigny et Mgr Johan Bonny pour la Belgique - de débattre des lignes fondamentales adoptées par l’Eglise à son sommet afin de lutter contre les crimes pédophiles.

Mais en même temps, ce sera un temps d’échange important sur ce qui a déjà été entrepris et la Belgique a ici plusieurs longueurs d’avance avec la mise en place d’un tribunal arbitral et le coup d’envoi d’une politique globale de mesures à tous les étages de l’institution. La confrontation-comparaison risque d’être intéressante lorsqu’on passera au peigne fin la ligne des différentes conférences épiscopales.

Mais à côté du colloque et pour bien montrer la bonne volonté ecclésiale, sept responsables de l’Eglise provenant d’institutions dont sont issues des personnes coupables ou ayant commis des sévices "demanderont pardon" pour ces actes inqualifiables commis par des personnes investies de responsabilités morales au cours d’une veillée pénitentielle(…)." L’article est ici : Nouveau pardon et surtout des mesures concrètes

Selon la déclaration de Mgr Charles  Scicluna à l’agence Zenit on donnera une place importante à la prévention, donc à la formation : « avant tout, la formation des agents pastoraux : nous parlons des clercs, mais aussi des laïcs engagés comme catéchistes. Une prévention qui doit partir de la base : pas seulement d’en haut, mais de la base. Et ceci est le plus important. Parce que la formation doit se faire aussi dans les familles, dans les écoles, dans les paroisses. Comment reconnaître les comportements à risque ? Comment aider les garçons et les filles, les jeunes, à se défendre contre toute atteinte malveillante venant d’autrui ? ».

Pas de nouvelle évangélisation possible s’il n’y a pas d’abord, sur le terrain, un profond redressement doctrinal et moral dans l’Eglise postconciliaire.  

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