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Un week-end de réflexion (17-18 mars) sur l'Eglise face aux progrès de la science

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Invitation à un week-end de réflexion

 bio&tic

 Régulation des naissances, avortement, procréation médicalement assistée, expérimentations sur les embryons…

 L’Église face aux progrès de la science

 

Quels sont les enjeux ?

Que dit l’église ?  Comment justifie-t-elle ses positions ?

 Peut-elle/doit-elle changer de discours ?  Pourquoi (pas) ?

 Du samedi 17 mars à 10h30

 au dimanche 18 mars à 16h00

 (Possibilité de loger sur place)

 Avec le Dr. Jean-Benoît Linsmaux, médecin psychiatre
et l’abbé Bruno Jacobs, aumônier au CHU de Mont-Godinne

 Lieu : Rue des Capucins 19, 5590 Ciney

 PAF libre

Renseignements et inscriptions :  bjacobs@gmx.com

Commentaires

  • « L'Église face aux progrès de la science »

    Ou plutôt, face aux progrès de l'athéisme ?

    Un des fantasmes de la conception athée du monde est de rendre l'homme seul maître de la vie et de la mort. L'athéisme veut s'approprier le contrôle de la vie, depuis son début jusqu'à sa fin, comme si c'était l'homme qui avait créé la vie, comme s'il savait ce que c'était et comme s'il pouvait donc en faire ce qu'il voulait.

    Ce débat ne concerne donc pas directement la science. La science n'en a rien à faire de la morale et de l'éthique. Un scientifique découvre des choses, mais ne se préoccupe pas de ce qu'on en fera, en bien ou en mal. Ce n'est pas son souci, car cela ne relève pas de son domaine de recherche. Tout ce qu'il sait, c'est que certains s'en serviront peut-être pour le bien, mais d'autres certainement pour le mal.

    Ce débat relève donc de la conscience du bien et du mal, domaine qui est traité par les religions (au sens large). Ce sont celles-ci qui réfléchissent à ces question très complexes, depuis l'aube de l'humanité.

    « Science sans conscience n'est que ruine de l'âme ». Science sans conscience du bien et du mal n'est que ruine de l'âme humaine, et donc plongée dans l'inhumanité et la barbarie.

    Ce débat est donc bien un débat entre conceptions du bien et du mal, celle de l'athéisme et celle des autres religions en général. Dans ce cas-ci, sans doute, entre l'athéisme et le catholicisme, étant donné l'aumônier invité.

    Il ne faut en tout cas surtout pas que les athées se dissimulent derrière la science, comme un alibi pour leurs activités. La science n'est que la science, elle n'appartient pas plus à l'athéisme qu'à une autre religion.

    Cela doit rester un débat entre deux consciences du bien et du mal, plus ou moins opposées. Il faut que l'athéisme parle ouvertement face aux autres religions, et leur dise clairement quelle est sa propre conception du bien et du mal.

    Et c'est ce que les gens veulent aussi savoir, et ce qu'ils demandent aux religions (et non à la science) : quelle conception du bien et du mal nous proposez-vous ?

    Il est clair qu'un médecin, qu'il soit athée ou catholique, sait comment scientifiquement donner la mort (à un bébé ou un adulte). Il n'y a donc pas de différence entre eux d'un point de vie science. C'est uniquement au niveau de la conscience du bien et du mal qu'ils divergent, et c'est donc cela qui intéresse les gens au premier chef.

    Il ne faut donc pas placer la religion catholique en accusée face à la science, mais opposer sa conception du bien et du mal à celle que propose l'athéisme. Quel que soit d'ailleurs le domaine d'activités humaines traité, aussi bien science, que technologie, politique, économie, art, etc...

  • Autre façon de voir les choses. Il faut considérer que la science n'est que l'une des nombreuses activités humaines. À côté de la politique, de l'économie, de la finance, du commerce, de la technologie, de l'art, de l'artisanat, de l'industrie, de la médecine, de la pharmacie, du sport, du jeu, de la philosophie, de l'agriculture, de l'élevage, de la gastronomie, etc etc ...

    Quelle que soit l'activité humaine considérée, on pourrait bien sûr se demander comment se positionne l'Église.

    Elle ne se positionne évidemment pas comme spécialiste ou concurrente dans chacun des ces domaines, mais bien comme guide de la conscience du bien et du mal, un guide qui est susceptible d'aider chacun de ces domaines à se situer de façon morale ou éthique.

    Si l'on prend le sport, il est certain qu'il court un réel danger de pratiques qu'on peut qualifier de mauvaises (dopages, matches arrangés, paris truqués, traite de joueurs, injures et violences dans les stades, ...). Si l'on organisait un débat intitulé « L'Église face aux progrès du sport », cela ne voudrait donc pas dire qu'on oppose l'Église et le sport, mais qu'on souhaite savoir comment l'enseignement de l'Église peut aider les managers, les clubs, les entraineurs, les arbitres, les sportifs, à se comporter de manière morale et éthique.

    Donc, de même, il ne faut pas opposer l'Église et la science, mais simplement demander à l'Église comment sa conception du bien et du mal pourrait aider les scientifiques à agir de manière morale et éthique.

    Évidemment, un scientifique athée se référera à la conception du bien et du mal qu'il trouve dans sa croyance athéiste. C'est pour cela que les athées doivent faire connaître (aussi ouvertement que le fait l'Église) quelle est la conception du bien et du mal qu'ils recommandent à leurs adeptes, et ceci quel que soit leur domaine d'activité (science, politique, économie, finance, etc...).

    Encore une petite remarque : la médecine (et sa collègue la pharmacie) n'est pas à proprement parler une science, en tout cas pas une science pure ou une science exacte. On parle d'ailleurs à juste titre de l'art de guérir et non de la science de la guérison. Parler de 'science' dans ce débat-ci serait donc un peu vite camoufler le fait que l'art de guérir est loin de mériter le qualificatif de scientifique.

    L'Église n'a généralement pas de difficultés avec les sciences pures ou exactes. Elle a évidemment beaucoup plus à dire au sujet de ce qu'on appelle les 'sciences' humaines, les 'sciences' sociales ou les 'sciences' de la vie. Car le mot 'science' usurpe très souvent les qualificatifs de 'incontestable' ou 'vrai' dans l'esprit du public.

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