C'est l'avis d'un dénommé Thierry de Cabarrus (critique politique et cinéma) sur le Nouvel (?) Observateur; il titre : "Benoît XVI à Milan : la "Famille traditionnelle", une énorme erreur." Cet article mérite-t-il d'être signalé? Sans doute non si ce n'est qu'il constitue un spécimen typique et commun de la prose journalistique ordinaire.
"Le Vatican serait-il un monde clos au point que le Pape ne puisse prendre en compte les mutations sociales ? Pour Thierry de Cabarrus, en défendant "la famille" sans prendre en compte le divorce et les couples homosexuels, Benoît XVI s'est en quelque sorte disqualifié, lors de la messe qu'il a célébrée à Milan pour la clôture de la 7ème rencontre mondiale des familles."
Le reste suit (au cas où cela vous intéresserait), du même tonneau, allant jusqu'à opposer au pape son prédecesseur censé avoir été plus en phase avec le monde actuel. C'est vrai, enfin! Comment Benoît XVI ose-t-il se démarquer ainsi de "ce qui se fait de nos jours"? Comment ose-t-il se réclamer de l'enseignement dispensé par le Christ, il y a deux mille ans, alors qu'il suffirait de lire la gazette pour y trouver la bonne parole, celle de Monsieur de Cabarrus et d'autres journaleux de son espèce?
Commentaires
Cet article infâme d'une certaine GM Zimmermam, apparemment obsédée par le sexe d'après son blog, ne mérite aucune publicité.
Que Benoît XVI apparaisse 'disqualifié' et 'indéfendable' pour ce genre de personne (critique politique et cinéma) devrait au contraire nous confirmer qu'il est le mieux qualifié et le plus défendable pour nous parler des valeurs fondamentales et naturelles.
Ce genre de personne défend lui une société en crise, sur les plans économiques et financiers, mais aussi sur le plan de la famille. Et il ne veut pas voir que tout est lié, qu'une société qui ne défend plus la famille se décompose elle-même, se précarise elle-même, se dénature elle-même.
Ce Monsieur de Cabarrus veut nous imposer un modèle de société qui ne fonctionne pas. C'est lui qui se disqualifie et n'est pas défendable. Mais bon, ce texte trouvera certainement preneur l'une ou l'autre Loge maçonnique où l'on refait le monde à sa sauce, en méprisant bien sûr le monde tel qu'il est.