Sur le Salon Beige, Michel Janva donne "quelques nouvelles du colloque pour la vie à Biarritz":
Le Journal du Pays Basque donne quelques informations sur le colloque pour la vie qui se déroule à Biarritz depuis hier. Près de 600 personnes étaient inscrites, dont deux tiers issus des Pyrénées-Atlantiques, 10% de l’Espagne.
Les deux premières tables rondes étaient consacrées à “la sensibilisation de l’opinion publique” et à “l’interpellation des politiques”. Les prises de paroles successives ont essentiellement porté sur la lutte contre l’avortement, à un degré moindre sur l’euthanasie, ainsi que sur les stratégies médiatiques et politiques à mettre en œuvre. Mgr Aillet a cité Mère Teresa :
“Quand un Homme est capable de tuer en son sein, comment voulez-vous qu’il ne tue pas son frère ?”.
Mgr Noël Simard, évêque de Valleyfield (Canada) a appelé à “défendre la vie contre les agressions et les menaces que constituent l’avortement et l’euthanasie”, en “dépassant l’anonymat, en prenant la parole, en intervenant dans les médias”. Tugdual Derville, délégué général de l’Alliance Vita, a fustigé l’euthanasie “qui devrait être réservée aux animaux et que la société laïciste veut appliquer aux Hommes”. Alicia Latorre, présidente de la Fédération espagnole des associations pro-vie a évoqué, parlant de l’avortement, “une lutte du Bien contre le Mal”. Deux représentants américains deForty Days for life, David Bereit et Shawn Carney, ont présenté leur action contre l’avortement, laquelle consiste, depuis 2004 à “prier à l’extérieur des centres de Planning familial et les cliniques ou hôpitaux qui pratiquent l’avortement”. Chaque année, Daniel Hamiche les suite au quotidien surAmericatho. Ils revendiquent
“6 740 bébés sauvés de l’avortement à la dernière minute, la fermeture de 25 centres d’avortement et 75 démissions de personnes dans des centres d’avortement”.
Cécile Edel, présidente de Choisir la Vie, initiatrice de l'annuelle Marche pour la vie à Paris (laquelle a été décalée au 13 janvier en raison de l'actualité) a demandé “comment vivre dans une société qui accepte de tuer un enfant sur quatre”. La Marche pour la vie est abolitionniste: elle milite en faveur de l’abrogation des lois sur l'avortement.
Gregor Puppinck, président du Centre européen pour le Droit et la Justice, a témoigné de son expérience au sein des institutions internationales où il tente de lutter contre les législations pro-mort :
“Vous êtes très clairement confrontés au Mal. Dans ce cas, il faut la prière. Il est normal que ce Colloque ait été organisé par l’Eglise, car l’ennemi,il n’y a que l’Eglise qui puisse le combattre”.
A l'extérieur, quelques manifestants récriminaient, voulant abroger la liberté d'expression.