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L'idéologie du genre, une nouvelle forme de colonialisme

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L'alarme pour la diffusion de l'idéologie du genre dans le rapport sur la doctrine sociale de l'Eglise

C'est la colonisation de la nature humaine (Osservatore Romano)

Trieste, le 28 janvier.

« L'idéologie du genre » représente « un nouveau colonialisme de l'Occident sur le reste du monde ». Telle est la donnée alarmante la plus significative présente dans le quatrième rapport de l'Observatoire international cardinal Van Thuân sur la doctrine sociale de l'Eglise, présenté le samedi 26 janvier dans le chef lieu du Frioul par son président, l'archevêque-évêque de Trieste Giampaolo Crepaldi.

En effet, au cours d'une seule année, 2011 – période à laquelle se réfère l'étude – « est apparu dans toute sa force subversive le phénomène de la "colonisation de la nature humaine" », c'est-à-dire un ensemble d'immenses pressions internationales afin que les gouvernements changent leur législation traditionnelle sur la procréation, sur la famille et sur la vie. Ce sont surtout les pays d'Amérique latine qui sont visés. En particulier, le cas emblématique de l'Argentine est cité, où, comme l'a souligné Mgr Crepaldi, au cours d'une brève période de douze mois, « ce grand pays de tradition chrétienne a eu une loi sur la procréation artificielle qui a dénaturalisé la procréation, une loi sur la reconnaissance de l' "identité du genre" qui a dénaturalisé la famille et une modification du Code civil pour permettre la "location d'utérus" qui a dénaturalisé la parentalité ».

L'idéologie du genre, souligne-t-on, « s'est diffusée, sans rencontrer de véritable opposition, dans les pays développés et est désormais également enseignée dans les manuels scolaires des écoles publiques sans que cela suscite de grandes contestations ». La donnée nouvelle est qu'« elle est à présent exportée de façon systématique dans les pays émergents et pauvres ». Il s'agit d'« une idéologie subtile et envahissante, qui fait appel aux "droits individuels", dont l'Occident a fait son dogme, et à une prétendue égalité entre personnes asexuées, c'est-à-dire abstraites, pour conduire à une déconstruction de tout l'ordre social ».

Commentaires

  • Il est intéressant de constater que cette idéologie nous arrive tout droit des pays anglo-saxons, où le mot 'gender' signifie réellement 'sexe' d'une personne. Pourquoi donc a-t-on traduit ce mot anglais 'gender' par 'genre' en français, alors que le mot français 'genre' se traduit par 'sort', 'kind' ou 'type' en anglais ?

    Il y a un seul cas où le mot 'genre' se traduit par 'gender', c'est en linguistique. Cela traduit le genre d'un mot : masculin, féminin ou neutre. Cela n'a donc rien à voir directement avec la sexualité humaine.

    En linguistique, il est d'ailleurs aussi intéressant de noter que les mots en anglais (si je ne m'abuse) n'ont pas vraiment de genre. On dit "the man" et "the woman" là où le français dit "l'homme" et "la femme".

    Apparemment, les promoteurs du « genre » en français jouent sur toutes ces ambiguïtés de langage et de traduction pour faire passer des idées absurdes, vides de sens ou imaginaires, de simples idéologies comme notre époque moderne en produit tant.

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