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L'importance de la famille mise en avant à l'ONU

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headerLogo.jpgUn Comité de l’ONU veut renforcer le rôle de la famille dans le développement

Par Stefano Gennarini, J.D. (C-Fam)

NEW YORK, 22 février (C-FAM) La semaine dernière à l’ONU, la commission chargée de définir les politiques sociales a reconnu l’importance du rôle de la famille en tant qu’unité naturelle et fondamentale de la société, et rejeté les tentatives de certains pays occidentaux de redéfinir la famille.

La Commission sur le développement social a conclu sa session annuelle par l’adoption d’une résolution, en anticipation de l’année internationale de la Famille de 2014, qui souligne l’importance de la famille pour le développement social.

La résolution, proposée par le Qatar, invite les Etats membres et autres participants à « prendre des mesures concertées pour renforcer les politiques familiales dans leurs programmes, comme parties prenantes d’une approche complète du développement. »

Elle reconnaît aussi à la famille « la responsabilité première dans l’éducation et la protection des enfants, et que les enfants, pour développer pleinement et harmonieusement leur personnalité, devraient grandir dans un environnement familial et une atmosphère  [où ils se sentent] heureux, aimés et compris ».

Tous les membres de l’Onu n’étaient pas en accord avec la résolution. En décembre, l’Union européenne et les Etats-Unis avaient essayé de changer le terme de « famille » en ajoutant « il existe de nombreuses formes de familles »  à une résolution de l’Assemblée générale relative à l’année internationale de la famille.  Le Groupe des 77 et la chine, un bloc de 126 pays en développement, avaient rejeté l’ajout de cette expression, la jugeant non nécessaire. Après le rejet de l’Assembée générale, ni l’Union ni les Etats-Unis n’ont répété leur proposition. Cependant, ils ont fait savoir leur sentiment pendant les négociations de la résolution de la semaine dernière.Même si cette nouvelle définition de la « famille » a pour but la reconnaissance des familles homoparentales ou même, les familles monoparentales, comment l’affirment leurs partisans, elle reste sujette à débat. Il n’est pas certains que les familles monoparentales aient jamais été exclues de la définition de la famille, ou des traités de l’Onu ou résolutions.

La Déclaration universelle des droits de l’homme et le Pacte international des droits civils et politiques stipulent que «  La famille est l'élément naturel et fondamental de la société ». Les deux font référence à l’union d’un homme et d’une femme, mais n’incluent pas les familles homoparentales.La commission a également confirmé la résolution de l’Assemblée générale Intitulée « Programme d'action mondial pour la jeunesse », qui inclut les termes de « santé sexuelle et reproductive » et d’ « éducation complète à la sexualité ». Le Saint siège a réitéré sa réservation sur ses termes, affirmant qu’ils ne pouvaient être interprétés pour inclure un droit à l’avortement, et demandant que les droits des parents dans l’éducation de leurs enfants ne soient pas négligés dans la mise en œuvre de ce programme.

Le Saint siège est l’une des quelques délégations de l’Onu qui porte le plus d’attention sur l’année internationale de la famille. La mission du Saint Siège a organisé un événement durant la commission intitulé « La famille, une ressource pour la société ». Monseigneur Vincenzo Paglia, président du Conseil pontifical pour la famille, a présenté la  Charte du Saint Sièges sur le droit de la famille aux ambassadeurs qui y étaient présents. Mgr Paglia, souriant pendant toute la durée de l’événement, observait d’un air optimiste que malgré les « attaques » actuelles, la familles « est prioritaire dans les  cœurs de tous les peuples du monde, et les études montrent que la grande majorité des jeunes se réjouissent à l’idée du mariage, comme union heureuse et fidèle entre un homme et une femme ». Il affirmait que le fait que la famille était l’union entre un homme et une femme est une « simple réalité ».

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