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Violences dans les écoles : des chiffres inquiétants

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AGRESSIONS À L’ÉCOLE : UNE HAUSSE DE 30% EN SIX ANS (Enseignons.be)


"Les chiffres présentés ici sont issus de la cellule des accidents de travail à la Fédération Wallonie-Bruxelles : en 2012, 300 enseignants ont dû subir une incapacité de travail à la suite d’une agression verbale ou physique dans le cadre de leur travail.

16 FAITS DE VIOLENCE PAR JOUR

Les statistiques sont rares sur le sujet. Les dernières remontent à 2007… et 250 cas d’agressions avaient alors été répertoriés. On peut donc en déduire que, loin de s’améliorer, la situation se dégrade un peu plus chaque année. La hausse est ici de 30% en seulement six ans. Interpellant? Plutôt, oui… Car, bon, même si on peut relativiser les chiffres en notant que nos écoles comptent plus de 100.000 enseignants, on ne parle quand même que des agressions ayant entrainé une incapacité de travailler. Et les autres? Elles sont beaucoup plus difficiles à quantifier. Combien d’enseignants victimes de violence osent en informer leur direction? Et combien de chefs d’établissement choisissent de se taire, ne faisant pas remonter l’information vers leur pouvoir organisateur, pour ne pas entacher la réputation de leur école? Aucune info! Normal, au fond…

Mais en cherchant un peu, il est possible d’exhumer d’autres chiffres. En 2011, le Ministère de l’Intérieur confirmait que, en Belgique, en moyenne seize faits de violence étaient signalés quotidiennement, les jours d’école, dans lesétablissements scolaires. Dans quatorze cas sur seize, il s’agit de coups et blessures volontaires. Et il y a en moyenne plus d’un fait d’abus sexuel signalé par jour d’école. Notez que, en chiffres absolus, 2.916 faits de violence ont été signalés en 2008… et 2.994 en 2009. C’est en Wallonie que l’on compte par ailleurs le plus grand nombre de plaintes de violences scolaires." (...)

Commentaires

  • Voilà certainement un des fruits les plus amers de la "révolution soixante-huitarde". L'affaire Dutroux et les scandales de pédophilie n'ont fait qu'agraver le problème : Il y a 50 ans, un enseignant était très respecté aussi bien par les élèves que par les parents. Il disposait d'un arsenal répressif (punitions à domicile, retenues,...) vis-à-vis des "fortes têtes" pour les ramener au pas et était très rarement contesté. Dans mon école, un surveillant suffisait pour surveiller une salle d'étude de plus de 200 élèves. Aujourd'hui, on n'arrête pas de parler des droits des élèves, les parents s'y mettent également quand ils estiment la punition injustifiée. L'autorité morale de l'enseignant est ainsi mise à mal au point que la profession n'attire plus grand monde en dépit des jours de congé accordés. Cette situation n'est hélas pas près de s'améliorer, vu le laxisme ambiant, au détriment des élèves qui veulent rééllement profiter de leur passage à l'école pour élargir leurs connaissances et non pour apprendre la "loi de la rue"...

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