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Nos chemins vont-il se séparer ?

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Sur divers blogues et sites, nous avons été unis dans la défense du pape et de l'Eglise durant le pontificat de Benoît XVI, mais nous risquons bien de ne plus emprunter les mêmes chemins après l'élection du nouveau pape. On voit en effet fleurir ici et là certains propos extrêmement critiques à l'égard de François. Ainsi, Monsieur Daoudal y va très carrément : http://yvesdaoudal.hautetfort.com/archive/2013/03/16/trois-ou-quatre-petites-choses-sur-jorge-bergoglio.html D'autres, avec plus de nuances, manifestent une certaine nostalgie à l'égard du pontife à présent émérite, et développent une dialectique périlleuse soulignant le contraste sinon les contradictions qui existeraient entre lui et son successeur.

Les visiteurs de belgicatho auront pu constater que la venue de François y est accueillie avec ferveur et optimisme. L'attachement aux détails du protocole ou à des accessoires de la garde-robe pontificale serait-il primordial ? Si le pape, à la suite de saint François, décide d'épouser "Dame Pauvreté", je ne peux y voir qu'une réponse claire aux exigences évangéliques et aussi une nécessité de l'heure présente où seul un témoignage crédible de la radicalité évangélique est susceptible d'être reçu. Bien sûr, ça risque de nous secouer et de ne pas fonctionner selon un ordonnancement considéré comme immuable, mais cela promet d'être passionnant. Parions, comme les cardinaux, sur Jorge Mario Bergoglio.

Voir également : francois-signe-de-contradiction

Commentaires

  • On n'a jamais dit qu'un seul chemin menait à Rome. Peu importe que les chemins soient séparés du moment qu'on se retrouve tous en harmonie finale dans la nouvelle partition que nous proposera notre Saint Père, notre chef d'orchestre inspiré par l'Esprit Saint. Changer de partition et de chef d'orchestre ne doit pas signifier un changement d'harmonie entre les différents instruments de l'orchestre.

    En tout cas, mettre en cause le choix du Pape, c'est mettre en cause l'Esprit saint, ou même croire que ce n'est pas Lui qui fut à l’œuvre avant et pendant le Conclave. Critiquer tel ou tel aspect de la direction d'orchestre ou de la partition, c'est humain et donc compréhensible. On ne peut contenter tout le monde et le Saint Père. Mais critiquer l'Esprit saint, c'est plus incompréhensible.

    Quoi qu'il en soit, lancer un procès d'intention, après seulement une journée, sonne assez faux. Il y a quand même peut-être certains instruments de l'orchestre qui devraient aussi être ré-accordés.

  • Sans s'avancer sur le fond, revendiquer l'Esprit-Saint sans aborder rationnellement les choses paraît peu sérieux.
    Quant à l'infaillabilité papale, elle reste trés encadrée...

  • @ jeanduma ... D'accord, revendiquer l'intervention de l'Esprit Saint pour l'élection papale a sans doute peu de sens pour un non catholique. Mais critiquer le choix du nouveau Pape, après seulement deux jours et trois discours, c'est l'intervention de qui ou de quoi qu'il faut invoquer ?

  • "Si le pape, à la suite de saint François, décide d'épouser "Dame Pauvreté", je ne peux y voir qu'une réponse claire aux exigences évangéliques".

    Ah bon ? La pauvreté exclut-elle le devoir de tout catholique de rendre "tout honneur et toute gloire" à celui qui les mérite ? Je pense au saint Curé d'Ars qui se négligeait lui-même mais savait rendre la beauté et le faste qui doit revenir à Dieu par des ornements impeccables et le respect parfait de la liturgie.

    La pauvreté de la liturgie, c'est ce qui était dénoncé par saint Pie X dans Pascendi. Les modernistes, pas encore aux commandes, pronaient le "retour aux sources" par des ornements plus simples, une liturgie plus pauvre.

    Le pape François ne respecte même pas le liturgie de Paul VI, car il ne fait même pas la génuflexion après la consécration.

    Si c'est la pauvreté que prône le pape François, alors non merci.

  • Nous sommes vraiment confrontés à un sérieux problème.

  • N'oublions jamais que les voies du Seigneur sont impénétrables. Il parait assez juste, par les temps qui courent, que notre nouveau Pape veuille s'attaquer aux méfaits du néo-libéralisme où on voit littéralement l'argent asservir des populations entières! Plaise à Dieu qu'il y parvienne comme le pontificat de Jean-Paul II a vu la disparition du communisme en Europe. On ne peut servir à la fois Dieu et l'argent.

  • @ jlc ... C'est exact. Au point qu'il devient assez risible d'entendre des gens fantasmer sur de prétendues richesses de l'Église, alors que les principaux milliardaires et multi milliardaires aujourd'hui se recrutent chez les pires adversaires de l'Église. Qui sont souvent les descendants et héritiers de ceux qui ont pillé et dévalisé tous les biens de l'Église au fil des siècles, notamment les abbayes, monastères et couvents, en trucidant ceux qui les avaient patiemment bâtis.

    Le capitalisme, qu'on peut appeler paganisme ou idolâtrie du veau d'or, est à l'origine de toutes les idéologies totalitaires qui ont dévasté le monde ces deux derniers siècles. En effet, le socialisme, le communisme, le fascisme, le national socialisme, l'anarchisme, se créèrent en opposition au capitalisme privé, mais ne remirent pas en cause son paganisme matérialiste. Ils visèrent uniquement au transfert du veau d'or des temples privés dans le temple de l'État. Tout le capital privé, ou un maximum du capital privé, devait se retrouver et être vénéré dans les caisse de l'État.

    Aujourd'hui, je crois que ces deux paganismes ont fait la trêve un peu partout, et s'entendent désormais comme larrons en foire pour exploiter le pauvre peuple en lui faisant vénérer leur veau d'or matérialiste sans espoir d'y échapper. Les citoyens sont pressés comme citrons, tondus comme moutons et plumés comme pigeons, en tant que contribuables aussi bien que comme consommateurs. Ils sont sacrifiés sur les autels du veau d'or, où célèbrent en grands pompes les dirigeants des États en même temps que les dirigeants des grosse multinationales.

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