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Magdi Allam quitte l'Eglise catholique

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C’est ce que signale Natalia Trouiller dans une “matinale” parue ce jour sur le site de l’hebdomadaire “La Vie”

“ Sa conversion avait été un événement public: en 2008, lors de la veillée pascale, le journaliste égyptien Magdi Allam avait été baptisé par Benoît XVI. Cinq ans après, c'est tout aussi publiquement que le journaliste de 60 ans tourne le dos à la religion catholique. S'il dit "continuer de croire en Jésus et être fier de s'identifier au christianisme comme à la culture qui mène plus que tout autre l'homme à Dieu", Magdi Allam regrette dans un billet paru dans le journal italien Il Giornale hier la "naïveté" de l'Eglise catholique face à l'islam et la "folie suicidaire" du dialogue interreligieux. Très critique envers l'islam depuis avant sa conversion, Magdi Allam avait contraint le directeur de la salle de presse du Vatican à prendre ses distances avec ses dires dès 2008: "L'enregistrement d'un nouveau croyant dans l'Église ne signifie pas s'approprier ses idées et positions. Allam a le droit d'exprimer des opinions personnelles sans qu'elles soient en aucune manière l'expression officielle des positions du Pape ou du Saint-Siège ”.

Ici: Magdi Allam quitte l'Eglise catholique

Identité et dialogue: un mariage difficile. Benoît XVI a écrit sur ce sujet, comme sur tant d’autres, des réflexions claires et incisives qui mériteraient d’être  relues et méditées. Sauf erreur, on les a rassemblées dans un petit ouvrage intitulé “Foi, vérité, tolérance ». Très loin de l’humanisme à l’eau de rose conciliaire. 

Commentaires

  • Vendredi dernier, une amie (très éloignée de la pratique religieuse), me confiait que son fils, lui, était très croyant et très pratiquant, fréquentant le culte catholique.

    Elle s'est émue du fait que ce fils tenait sur l'Islam des propos assez... durs (euphémisme).

    Dans tous les cas de figure, une démarche s'impose: celle de la lecture. Et pour commencer, la lecture du Coran. C'est le point de départ du trouble qui s'est imposé à la conscience de Joseph Fadelle (nom d'emprunt), selon ce qu'il a décrit dans son livre: "le prix à payer". La description du chemin emprunté par Magdi Allam n'est pas fondamentalement différent.

    Et quand on a le courage de parler délicatement à certains musulmans, en dehors de groupes, en dehors de la pression familiale, on se rend compte qu'ils sont parfois en questionnement.

    Allez donc ! De toutes les nations faites des disciples, baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit.

    En disant cela, le Christ Jésus n'a pas établi de catégories privilégiées ou interdites. De toutes les nations. Même si ce n'est pas toujours confortable.

    En lisant le commentaire de ce jour fait par Belgicatho (http://www.belgicatho.be/archive/2013/03/26/hiver-belge-et-printemps-francais.html) sur les différences considérables qui nous séparent désormais de la France dans notre capacité de mobilisation, face à des enjeux de sociétés pourtant considérables, ce n'est pas sans raison que j'utilise le mot "confortable".

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