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Moscou: rupture entre orthodoxes et luthériens sur le mariage homosexuel
Le patriarcat de l’Eglise orthodoxe de Moscou a rompu le dialogue avec les Eglises luthériennes qui acceptent la bénédiction de couples du même sexe. L’Eglise russe ne veut plus avoir de contact avec de telles confessions a déclaré, le 22 juillet 2013 devant les journalistes à Moscou, le métropolite Hilarion, chef des relations extérieures du patriarcat. Il reproche à ces luthériens une « trahison du christianisme ».
Quelques Eglises protestantes, comme l’Eglise évangélique luthérienne de Suède, bénissent depuis un an des couples homosexuels. Elles ont franchi ainsi une limite, estime le métropolite Hilarion. Pour lui, les couples homosexuels ne peuvent pas avoir les mêmes droits que les couples formés d’un homme et d’une femme. Sinon cela détruira non seulement la famille, mais l’Europe elle-même, a insisté le métropolite évoquant la baisse de la population du continent.
Commentaires
Que les catholiques et les orthodoxes se rapprochent, c'est très bien et très possible. Leurs doctrines sont très proches. Mais un rapprochement avec les diverses mouvances protestantes semble impossible. Elles ont toutes des doctrines les plus diverses et fantaisistes, car bâties seulement sur un anti papisme, qui servait à justifier la mainmise des Princes de l'époque sur tous les biens de l'Église catholique. Ce ne furent même pas des schismes religieux mais des schismes politiques travestis en religieux.
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La meilleure preuve de l'incohérence de ces multiples schismes est leur impossibilité radicale à s'entendre eux-mêmes, comme une nouvelle tour de Babel. Ils se sont développés de manière tellement anarchique, que l'on peut même dire que l'athéisme est né à partir de ce capharnaüm protestant, comme la phase ultime ou extrémiste du protestantisme. Aujourd'hui encore, certains commentaires protestants sur des sites sont aussi virulents contre Rome et le Pape que ceux des intervenants athéistes. Avec souvent les mêmes caricatures et calomnies fabriquées à l'époque de la Réforme.