C'est en tout cas ce que l'OFSTED conclut à propos de l'enseignement religieux en Angleterre comme le rapporte P.A. sur InfoCatho.be :
D’après l’Ofsted, un des organismes britanniques chargé de contrôler le système d’éducation nationale dans le pays, l’enseignement religieux dans les écoles anglaises est de trop piètre qualité. Dans six écoles sur dix, les élèves n’ont qu’une connaissance superficielle de la foi. L’Ofsted s’alarme en particulier de l’enseignement des fondements du christianisme. Le sujet est loin d’être une priorité dans beaucoup d’écoles. Certaines d’entre elles ont carrément remplacé ces leçons par des cours d’éducation à la santé ou de développement personnel.
(d’après la Croix)
Il serait évidemment intéressant de savoir ce qu'il en est chez nous...
Commentaires
En Belgique, existe-t-il seulement un organisme tel que l'Ofsted, et qui ose en outre émettre une critique par rapport au niveau ridiculement bas de l'enseignement religieux ? Il semblerait plutôt que l'inculture religieuse soit un des objectifs prioritaires des différents gouvernements dans notre pays. Et cette inculture se propage à tous les étages de la société belge, à commencer par les médias.
Gouvernements, médias, etc... nous formons tous une famille de frères et de sœurs, responsables les uns des autres, particulièrement dans la transmission de la Foi, car notre seule demeure est dans les cieux!
Rappelons-nous la chanson de Enrico Macias. "La courte échelle".
L'enfant qui vient au monde, nous dit-il, est vraiment démuni. A peine dans la ronde il doit affronter la vie. Il part à la découverte de TOUT. Il rencontre divers murs qu'il essaiera vite de franchir, mais comme il est tout petit, il se tourne vers un plus grand. Celui-ci le rassure et le guide. "T´en fais pas je suis là pour te faire la courte échelle. Je suis né avant toi pour être là quand il faut. C´est la loi de la vie de se faire la courte échelle si l´on veut qu´un de nous se retrouve tout en haut.
Plus loin sur le chemin de la vie, face à un mur plus épais encore, face auquel il retombe à chaque fois, un peu désespéré, le cœur meurtri; encore il se tourne vers un plus grand qui lui dit "Les générations se suivent mais ne se ressemblent pas. Ce que tu n´as pas pu vivre c´est ton fils qui le vivra. Et ainsi de marche en marche nous arriverons un jour au plus haut sommet de l´arche de l´amour". Notre vie doit se passer à faire tout ce que l´on peut pour que nos enfants soient encore plus heureux.
Nous vivons une époque où les ainés sont devenus si vaniteux, qu'ils sont devenus incapables de faire la courte échelle aux plus jeunes, afin de monter ensemble vers Dieu. Car c'est bien cela le seul but de notre passage ici sur terre! Nous sommes arrivé au stade où nous nous trouvons lamentablement, à côté de nos plus jeunes, face à un mur. Incapables, par la lourdeur de notre orgueil et vanité, de monter et de les entraîner à notre suite vers le haut. Non seulement nous ne les rendons plus heureux, mais pire; nous les laissons mourir à nos côtés, à proximité d'un gouffre. Notre impuissance est résultat bien mérité de nos entêtements à refuser de lutter contre les péchés que nous ne voulons plus voir, ni accepter comme tels. Elle est aussi le résultat de notre désobéissance volontaire à toutes lois de Dieu qui ne passeront jamais, alors que celles des hommes passeront et iront vers le néant! Nos jeunes générations sont victimes de tout ce massacre spirituel, qui commence par l'exemple de fois et l'éducation chrétienne.