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Le corps spirituel

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De notre ami Jean-Pierre Snyers :

Le corps spirituel

Dans le quinzième chapitre de sa première épître aux corinthiens, saint Paul écrit : « Il y a des corps célestes et des corps terrestres. Semé corruptible, le corps ressuscite incorruptible, semé méprisable, il ressuscite éclatant de gloire, semé corps animal, il ressuscite corps spirituel. S'il y a un corps animal, il y a aussi un corps spirituel ... » Le moins que l'on puisse dire est que l'apôtre Paul était en avance sur son temps. Pourquoi ? Parce que de plus en plus, la science nous révèle que nous ne sommes pas uniquement composés d'un corps physique, que notre conscience n'est pas un produit de notre cerveau, comme internet n'est pas le produit de notre ordinateur.  « Aujourd'hui, nous savons de façon scientifique que lorsque le cerveau s'arrête de fonctionner, non seulement la conscience reste en activité, mais elle est beaucoup plus performante que lorsque le cerveau fonctionne à l'état normal. Par exemple : certaines personnes qui sont revenues à la vie après un arrêt cardiaque disent qu'elles sont allées dans des endroits situés à des centaines de kilomètres et y ont vécu des choses qu'on a pu vérifier par la suite », affirme le Dr Jean-Jacques Charbonnier, anesthésiste.et auteur d'une dizaine d'ouvrages sur la vie après la mort.  « Aussi invraisemblable que cela puisse paraître à tous ceux qui ont une conception matérialiste de l'esprit humain, écrit quant à lui l'abbé Jean Martin dans son livre intitulé « Des signes par milliers », les témoignages sont là, attestés de toutes parts : de nombreuses personnes cliniquement mortes se retrouvent  brusquement au-dessus de leur corps physique et voient ce corps et son environnement avec une très grande précision . » Inutile de tourner autour du pot, les faits sont là. Consultez internet. Lisez l'abondante littérature (tels les célèbres livres du Dr Moody) qui concerne ce sujet  Des gens dans le coma ou en train d'être opérés voient leur propre corps, se déplacent dans l'espace et entendent des conversations qui se tiennent parfois à des kilomètres du lieu où ils se trouvent. Avec quels yeux et avec quelles oreilles ? Messieurs les matérialistes, Répondez-moi ! Quoi ? Que voulez-vous encore ? La preuve de la preuve ?  Puis la preuve de la preuve de la preuve ? Je parie que même quand vous serez dans l'au-delà vous trouverez encore le moyen de nier la réalité du corps spirituel ! Passons !...

Revenons à ce que nous dit la Bible. Dans sa deuxième épître aux corinthiens, chapitre 12, versets 2 à 4, saint Paul fait allusion à un chrétien qui aurait, semble-t-il, vécu une expérience de décorporation. « Je connais un homme, écrit-il, qui voici quatorze ans, était-ce dans son corps, était-ce hors de son corps ? je ne sais, fut enlevé jusqu'au troisième ciel, jusqu'au Paradis où il entendit des paroles inexprimables. » Déjà à cette époque. Comme quoi, ce que la médecine constate aujourd'hui n'est pas nouveau.  Corps spirituel, autre monde. André Frossard, converti un jour subitement par la lumière divine, en sait lui aussi quelque chose. Dans son livre « Dieu en questions », voici qu'il nous dit : « Après la mort, il y a Dieu, et se sera, je vous en réponds, une fameuse surprise pour beaucoup. Ils s'apercevront , avec l'étonnement qui fut le mien le jour de ma conversion, et qui dure encore, qu'il y a un autre monde, un univers spirituel fait de lumière essentielle d'un éclat prodigieux, d'une douceur bouleversante, et du même coup tout ce qui leur paraissait invraisemblable la veille leur paraîtra naturel, tout ce qui leur semblait improbable leur deviendra délicieusement acceptable et tout ce qu'ils niaient leur sera joyeusement réfuté par l'évidence. »

 « Par l'évidence ! ». Oui, parce qu'un jour nous nous rendrons compte que le réel dépasse infiniment ce que nous pouvons ici-bas percevoir de lui  et que nos sens sont insuffisants pour en saisir la totalité. Il y a une autre dimension. Voilà ce que le christianisme nous dit depuis 2.000 ans et ce que la science et en train de confirmer. Une parole de saint Jérôme me revient à l'esprit. La voici : « La vie est un rêve dont la mort nous réveille. » Que dire de plus, sinon qu'il convient de nous préparer à entrer bientôt dans l'éternité ?...

Jean-Pierre Snyers (jpsnyers.blogspot.be)

Commentaires

  • Lorsque st Paul parle de "corps spirituel et de corps animal", est-ce de ces notions que vient l'enseignement de l’Église : un corps et une âme? Si cette notion est juste, est-elle complète? Qu'est-ce que ce corps animal? Étymologiquement,animal ne vient-il pas du terme latin "anima" qui veut bien dire "souffle, vie, âme,..'. Ce corps "anima", différent du corps spirituel, est alors aussi différent du corps physique? Pouvons-nous donc parler de trois corps?

  • Il me semble qu'on pourrait considérer plutôt que l'être humain soit un composé de corps et d'esprit. Et qu'il y aurait donc dans tout être humain une vie (ou âme) corporelle et une vie (ou âme) spirituelle. Ces deux vies (ou âmes) devraient être entretenues en bonne santé (par de bonnes nourritures et de bons exercices) et devraient être le plus possible en harmonie entre elles. Ce qui n'est jamais évident.

  • L’antiquité gréco-romaine, malgré son culte du corps exalté par la statuaire ou le sport, a aussi proclamé, avec Platon, la vanité de ce corps : » sôma, sèma ». Le corps est un tombeau, le tombeau de l’âme qui s’en échappe, à la mort de ce corps de poussière, mais pour quelle survie ?
    Les monuments funéraires hellénistiques traduisent l’amertume de cette question, comme l’épitaphe rédigée par l’empereur Hadrien pour sa propre mort : » Animula vagula blandula, hospes comesque corporis, quæ nunc abibis in loca pallidula rigida nudula, nec ut soles dabis iocos ». Ce qui signifie : « Petite âme errante et câline, hôtesse et compagne de mon corps, qui bientôt partiras en des lieux pâles, raides et nus, tu n'y donneras plus tes réparties habituelles. »
    Aux mythes païens comme à ce scepticisme, dignes de notre propre temps, le christianisme apporta un témoignage libérateur, dont on peine aujourd’hui à se faire une idée.

    La vision chrétienne professe que l’existence de notre être tient essentiellement à la relation : à soi-même, aux autres et à Dieu, un lien appelé âme subsistant à notre décès, de manière participée à l’être total de ce Jésus ressuscité qui, selon la promesse évangélique, renouvellera la création entière au jour du jugement à la fin de notre univers déchu et mortel.

    N’est-ce pas là ce que nous croyons, dans la foi révélée ? Le reste n’est que vaine spéculation. Nous n’en saurons pas plus dans notre modeste espace-temps, sur une planète singulière tournant autour d’un modeste soleil aux confins d’une galaxie perdue dans les amas galaxiques qui peuplent les espaces infinis dont le silence effrayait Pascal...

  • J'aime beaucoup la parole de St Jérôme, citée par Jean-Pierre Snyers; "La vie est un rêve dont la mort nous réveille". Que c'est profond!

    Je rebondis donc sur ce que dit Pauvre job, en réponse au 1er commentaire; "Que ces deux vies (ou âmes)- corporelle et spirituelle - devraient être entretenues, en bonne santé, par de bonnes nourritures et de bons exercices et devraient être le plus possible en harmonie entre elles". C’est exact. Et comme vous dites ensuite, Pauvre job; Ce n'est jamais évident…. SAUF peut-être si, pour faciliter les choses harmonieusement, les pauvres poussières que nous sommes acceptions humblement au cœur/centre de ces deux vies, une troisième Vie MAJEURE, incontournable; celle de "L'Esprit de Dieu". N’est-ce pas le mystère de la Sainte Trinité? Trois en UN; UN en trois. Corps-Ame-Esprit. Jésus-Dieu-Esprit Saint. Est-il possible d’imaginer un DIEU TOUT AMOUR sans l'union "amoureuse" totale et parfaite de ces trois "vies" ? Ne serions-nous pas appelés à vivre en harmonie « trois en un » ? Que l'Esprit de la Pentecôte nous éclaire en la matière, et nous dirige en vérité vers ces bonnes nourritures dont vous parlez, ainsi que les bons exercices ; Tout ceci, d’après moi, sont : les sacrements de l’Eglise, la Sainte Eucharistie, la prière intense ; « Vivez dans la prière et les supplications ; priez en tous temps dans l’Esprit. » Ep 6,18

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