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L'euthanasie d'un vieil athlète

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Jeanne Smits commente l'évènement

Ni trop malade pour être opéré, ni en fin de vie : euthanasie d'un athlète de 95 ans

Une nouvelle fois, un pays a vécu au rythme de la chronique d'une mort annoncée. Cette fois c'est en Belgique que la presse a révélé, la semaine dernière, la prochaine euthanasie d'un des athlètes belges les mieux connus, et en tout cas le plus âgé : Emiel Pauwels, 95 ans, champion d'Europe du 60 mètres en annonçant que tous ses papiers étaient en règle pour l'euthanasie…

Au lendemain d'une fête à tout casser, où il a offert le champagne à tous ses proches et amis, dans la bonne humeur et les bulles, il a « quitté la vie » comme le dit la presse belge ce mardi 7 janvier. Ça y est, il est mort. Piqué. Entouré de sa famille.

Souffrait-il ? Sans doute, mais pas assez pour ne pas pouvoir avaler une coupe de champagne en bonne compagnie. Etait-il en phase terminale ? Absolument pas. N'y avait-il pour lui aucune perspective d'amélioration ? Mais si, puisque les médecins lui proposaient une intervention chirurgicale qui, vu son excellente forme physique, par ailleurs, aurait pu lui donner quelques bonnes années de plus. Répondait-il donc aux critères de l'euthanasie de la loi belge ? Il faut croire que non. Mais une fois qu'il y a une loi d'euthanasie, les critères se font de plus en plus relatifs…

Lire la suite sur le blog de Jeanne Smits

Commentaires

  • Dans ce cas, on ne devrait plus parler d'euthanasie, mais bien d'ASSISTANCE AU SUICIDE!
    On peut craindre que, dans quelques temps, des "centres" d'assistance au suicide, subsidiés par le contribuable, ouvriront leurs portes à ceux et celles qui veulent en finir avec la vie, sur le modèle des fameux "Centres de planning familial" (=avortoirs).

  • " Ne jugez pas et vous ne serez pas jugés " !

  • "Ne jugez pas et vous ne serez pas jugés". Vrai, mais ayons bien à l'esprit que cette parole s'applique uniquement aux personnes et non pas aux lois et aux idées. Si par exemple demain les profs ne jugent plus les interros de leurs élèves, où irons-nous?
    Jean-Pierre Snyers (jpsnyers.blogspot.com)

  • Il ne s'agit pas de juger, mais de la qualification de l'acte. Il n'est pas défendable de parler d'euthanasie dans ce cas, suicide assisté est la bonne terminologie. On peut ne pas être d'accord avec ce point de vue sur l'acte, mais pas en déduire que la personne qui l'émet "juge" les personnes qui le pratique.

    A moins biens-sûr de nous faire un procès d'intention... nous juger, quoi...

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