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L'IVG, la solution la plus violente pour la mère et son enfant; témoignage

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ANNE-HÉLÈNE VEUT « ROMPRE LE SILENCE » SUR L’AVORTEMENT

(synthèse de presse de gènéthique.org)

A l’occasion des 40 ans de la loi Veil et face à une volonté politique croissante de présenter l’avortement comme un « droit fondamental », Anne-Hélène, représentante en France de l’initiative ivg-romprelesilence.fr, publie son témoignage. Elle milite aujourd’hui pour que les femmes ayant avorté puissent être accompagnées.

Anne-Hélène a avorté à l’âge de dix-huit ans. Face à une grossesse non planifiée et « en l’absence de soutien, en l’absence d’information, en l’absence d’alternatives positives pour la mère et l’enfants », elle considère que l’avortement n’est « pas un choix libre. »

« Etait-ce un droit fondamental pour moi de vivre pendant des années avec ce cauchemar refoulé puis conscient d’avoir détruit cette merveille extraordinaire ? Etait-ce un droit fondamental pour moi de me retrouver submergée par un raz de marée de larmes avec la naissance de mon 2ème enfant en réalisant que je n’avais jamais fait le deuil du premier ? Etait-ce un droit fondamental de mettre plus de 10 ans ensuite à assécher cette marée de larmes avec l’aide de toutes celles passées par les mêmes souffrances que moi ? Etait-ce un droit fondamental pour moi de ne jamais connaitre les yeux, le visage, le caractère de mon enfant et de vivre jusqu’à ma mort sans pouvoir le prendre dans mes bras ? Etait-ce un droit fondamental pour moi d’avoir dit non à tous les possibles permis par cette nouvelle vie et de devoir passer ensuite toute ma vie à essayer de réparer tous les liens relationnels brisés par l’avortement ? », interroge Anne-Hélène.

Elle peine à comprendre une société qui présente cet acte comme « un droit fondamental » alors qu’il est « la solution la plus violente pour la mère et son enfant ». Car des alternatives existent. Anne-Hélène évoque le recours à l’adoption ouverte, autorisée en Amérique du Nord, mais qui n’existe pas en France. Cette procédure « permet à la femme de ne pas avoir à assurer l’éducation d’un enfant si elle n’est pas prête, de ne pas avoir à continuer à être en relation avec le père de l’enfant, de pouvoir continuer ses études etc. A la différence de l’adoption à la française, elle permet de rester en relation avec l’enfant » qui sait ainsi « pourquoi il a été adopté et est rassuré sur ses origines. » La mère est quant à elle « rassurée sur l’avenir de son enfant », là où, avec l’avortement, elle « est plongée dans un processus de deuil quasi interminable, d’autant plus long que la perte est niée ». Pour une mère, termine-t-elle, « il est plus facile de vivre avec le souvenir que l’on a donné la vie qu’avec le souvenir que l’on a donné la mort ».  

Source: La-croix.com 26/11/2014

Commentaires

  • Effectivement, dans nos sociétés, la femme n'est pas du tout libre de choisir ou non l'avortement. Elle y est poussée par la pression politique et sociale « bien-pensante », que ce soit de la part du père, de la famille, des amies, du travail, de l'école, du Planning familial, de l'État. Il faut beaucoup de courage et de liberté de pensée, à celles qui osent résister à ces pressions et qui choisissent de donner la vie.
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    Et appeler un « droit fondamental » le droit de tuer un être humain, innocent et sans défense, mais comment les peuples peuvent-ils avaler sans broncher ce genre de discours inhumain ? Il est très inquiétant de voir la facilité avec laquelle des politiciens parviennent à voter des lois iniques et à les imposer au peuple. On l'a déjà tristement vu dans le passé, notamment avec les lois de ségrégation raciale, d'eugénisme, de stérilisation ou de « solution finale ».

  • La loi sur l'IVG est la loi la plus machiste qui ait jamais été votée.
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    L'IVG se pratique principalement lorsque l'homme refuse d'assumer sa responsabilité de père. Il force la femme à subir le traumatisme durable de l'IVG, pour le libérer lui de sa propre responsabilité. L'IVG est le moyen cynique qu'a trouvé l'homme pour instrumentaliser à loisir le corps de la femme à sa volonté sexuelle. La femme doit souffrir dans son corps et l'enfant doit mourir, afin que l'homme se sente tout-puissant.
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    Le droit que veut instaurer cette loi votée par des hommes, est le droit des hommes à refuser leur responsabilité de père. Ils instrumentalisent le corps de la femme pour que celle-ci ne puisse plus les obliger à assumer ces responsabilités. C'est une loi faite par et pour des hommes, sur le dos des femmes, seules à subir ce traumatisme durable de l'IVG.
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    Cette loi sur l'IVG instrumentalise le corps de la femme comme il ne l'a jamais été dans l'Histoire. Tout d'abord comme objet sexuel pour satisfaire sans limites les pulsions de l'homme. Ensuite, comme objet du traumatisme terrible que constitue l'IVG. L'homme s'en lave les mains, la femme seule doit assumer durablement les conséquences des pulsions sexuelles de l'homme.

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