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Vous avez dit : "dhimmitude" ?

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Lu sur le site de la DH :

B3ZpNCIIgAACyZb.jpgLe Real retire la croix chrétienne de son logo pour un partenaire arabe

Dans le cadre d'un partenariat avec la Banque Nationale d'Abou Dhabi, le Real Madrid a retiré la croix chrétienne se trouvant à la tête de son logo. Selon le quotidien Marca, les Merengues veulent ainsi éviter de froisser les musulmans.

En septembre, le président du Real, avait annoncé un partenariat de trois ans entre son club et la Banque Nationale d'Abou Dhabi, l'un des plus grands établissements bancaires dans le monde arabe. Une collaboration sûrement très lucrative pour les Galactiques...

Mais voilà que le journal découvre que sur la carte crédit présentée lors de l'annonce officielle, le logo du Real est dépourvu de sa croix catholique. Le quotidien affirme que cette croix ornant habituellement la couronne, a été retirée "afin de ne pas offenser ou mettre mal à l’aise les clients musulmans."

Cette carte de crédit fera également office de carte d'abonnement du club de football. Mais ce changement ne semble que concerner la carte de crédit émise dans les Emirats Arabes. En Europe, le logo restera inchangé.

Une pareille initiative avait déjà créé la polémique en avril 2012, lorsque le Real avait conclu un accord avec le gouvernement des Emirats Arabes Unis pour la création du complexe touristique "Real Madrid Resort Island". Mais n'ayant pas les fonds nécessaires à disposition, ce projet était finalement tombé à l'eau.

Commentaires

  • Et dans quelques années on interdira aux femmes d'aller assister aux matchs. Comme un groupe actif dans les salles de fitness a imposé la fin de la mixité dans une salle de soir à Liège. La Cour d'appel du même arrondissement vient de donner raison au propriétaire du groupe... qui se trouve être ("divine" surprise, de la même "religion" que les propriétaires du Real.

    Quand on connaît l'histoire de ce club dans la vie politique de l'Espagne il y a de quoi... mesurer le chemin parcouru, pour rester poli...

  • Cela fait longtemps que les catholiques belges sont soumis à la dhimmitude, à la fois maçonnique et islamiste. On ne compte plus le nombre de symboles catholiques qui ont disparu de la circulation (croix, crèches et sapins de Noël, processions, appellations, …). Même dans des écoles catholiques, les crucifix ont été décrochés pour ne pas heurter la sensibilité des non catholiques.

  • J'aimerais beaucoup qu'on nous explique comment concilier cette phrase de l'Evangile: "je suis le chemin, la vérité et la vie. Personne ne va vers le Père sans passer par moi" ou bien cette autre... "je suis la porte. Si quelqu'un entre par moi, il sera sauvé; il entrera et il sortira, et il trouvera des pâturages. Le voleur ne vient que pour dérober, égorger et détruire; moi, je suis venu afin que les brebis aient la vie" ... avec cette invitation qui nous est faite, via Nostra Aetate, de ne rien rejeter "de ce qui est vrai et saint dans ces religions" et de considérer "sec un respect sincère ces manières d'agir et de vivre, ces règles et ces doctrines".

    Le Christ a donc di: je suis LE chemin, LA vérité, LA vie. LA porte. Pas UN chemin, UNE porte parmi d'autres, interchangeable au gré des modes.

    Il s'en trouvera bien pour dire qu'en invitant des responsables juifs et musulmans à "prier pour la paix" au Vatican, "on n'a pas prié ensemble, mais qu'on est ensemble pour prier", formule tellement hypocrite qu'elle ne veut rien dire, ou bien alors si... qu'elle dénature la mission de l'Eglise. Le timing des événements était d'ailleurs effroyable puisque cette rencontre à peine terminée, les armes se faisaient de nouveau entendre au Proche-Orient.

    Si l'exemple ne vient pas d'en haut, il ne faut pas s'étonner que des symboles qui nous sont chers - à juste titre - volent en éclat.

  • Philippe, oui Jésus a dit ce que vous placez ici !
    Il a dit aussi bien d'autres choses qui vont dans le sens du dialogue, de la tolérance, du souci des autres, de tous les autres, même s'ils étaient d'une autre religion que la sienne, la Juive !!!

    Par vos propos sur l'action du Pape en Turquie, vous proclamez ni plus ni moins que vous êtes un fondamentaliste catholique !

    Je me demande ce que peuvent penser la plupart des gens qui visitent le site sans jamais y apporter une réponse !
    Ils sont tellement interloqués qu'ils ne reviennent plus !

  • Delen

    Relisez le procès de Jésus et méditez, si vous le voulez, le prétexte trouvé par le Sanhédrin pour condamner le Christ. Ce n'est pas la première fois que nous avons ce type de discussion, où vous mettez la vérité en parallèle, pour ne pas dire en opposition avec la tolérance. Si le Christ était venu pour prôner la tolérance il ne serait pas mort sur la croix.

  • Ce que vous me dites n'est pas honnête. Vous savez que l'on peut accorder à la "tolérance" plusieurs sens !

    Et vous m'accordez celui qui fait partie de votre vocabulaire !

    Pour moi être tolérant vis-à-vis d'autrui, c'est, tenter de me mettre "à sa place" avant d'apporter le moindre jugement (Et puis, qui suis-je pour juger ???)! En parallèle, j'attendrai de lui qu'il se mette aussi " à ma place" avant de me juger ... Alors il y a dialogue, échange !

  • Delen

    Vous êtes décidément coutumier de la diabolisation des gens qui ne pensent pas comme vous.

    Chacun appréciera votre commentaire qui laisse entendre que je ferais fuir les gens. Alors que je posais justement une question visant à comprendre comment d'autres perçoivent des orientations ou même des fondements qui me paraissent contradictoires les uns par rapport aux autres.

    Qui fait fuir qui ?

    Je constate de ce point de vue que vous ne faites pas avancer le débat.. Si ce n'est par le dépit de ne pouvoir vous ériger vous-même modérateur de ce blog.

    Par contre je garde ma boussole. Celle qui fut aussi magistralement exposée par Joseph Ratzinger un beau jour de 2005:

    "Combien de vents de la doctrine avons-nous connus au cours des dernières décennies, combien de courants idéologiques, combien de modes de la pensée... La petite barque de la pensée de nombreux chrétiens a été souvent ballottée par ces vagues - jetée  d'un  extrême  à  l'autre:  du marxisme au libéralisme, jusqu'au libertinisme; du collectivisme à l'individualisme radical; de l'athéïsme à un vague mysticisme religieux; de l'agnosticisme au syncrétisme et ainsi de suite. Chaque jour naissent de nouvelles sectes et se réalise ce que dit saint Paul à propos de l'imposture des hommes, de l'astuce qui tend à les induire en erreur (cf. Ep 4, 14). Posséder une foi claire, selon le Credo de l'Eglise, est souvent défini comme du fondamentalisme. Tandis que le relativisme, c'est-à-dire se laisser entraîner "à tout vent de la doctrine", apparaît comme l'unique attitude à la hauteur de l'époque actuelle. L'on est en train de mettre sur pied une dictature du relativisme qui ne reconnaît rien comme définitif et qui donne comme mesure ultime uniquement son propre ego et ses désirs.

    Nous possédons, en revanche, une autre mesure:  le Fils de Dieu, l'homme véritable. C'est lui la mesure du véritable humanisme. Une foi "adulte" ne suit pas les courants de la mode et des dernières nouveautés; une foi adulte et mûre est une foi profondément enracinée dans l'amitié avec le Christ. C'est cette amitié qui nous ouvre à tout ce qui est bon et qui nous donne le critère permettant de discerner entre le vrai et le faux, entre imposture et vérité. Cette foi adulte doit mûrir en nous, c'est vers cette foi que nous devons guider le troupeau du Christ. Et c'est cette foi, - cette foi seule - qui crée l'unité et qui se réalise dans la charité. Saint Paul nous offre à ce propos - en contraste avec les tribulations incessantes de ceux qui sont comme des enfants balotés par les flots - une belle parole:  faire la vérité dans la charité, comme formule fondamentale de l'existence chrétienne. Dans le Christ, vérité et charité se retrouvent. Dans la mesure où nous nous rapprochons du Christ, la vérité et la charité se confondent aussi dans notre vie. La charité sans vérité serait aveugle; la vérité sans charité serait comme "cymbale qui retentit" (1 Co 13, 1)."

    Une mesure, une boussole et une seule: le Christ comme moyen unique de Salut. Libre à vous de me taxer de fondamentaliste, ça n'a vraiment aucune importance.

  • Une seule question, par rapport à votre dernier paragraphe :

    " Que faites-vous de tous ceux qui n'ont pas le Christ comme boussole ? Tous en enfer ? "

    "En dehors de l'Eglise, point de salut " n'est-il pas !!!

  • @ philippe … Merci pour ce rappel de cet enseignement de Benoît XVI.

  • Jésus, par sa vie d’audace, d’engagement et de prière, a permis que puisse s’établir une passerelle entre la religion juive, celle qui l’a nourri … et les autres courants de pensée et vécus spirituels. Il est passé de la foi au Dieu du peuple juif, sans rupture, à la reconnaissance du mystère universel de Dieu en tout homme, juif ou païen. C’est là un sens premier de ce que nous, chrétiens, appelons la Pentecôte !

    Jésus a déstabilisé le pouvoir religieux, lui a contesté sa compétence à tracer des limites et à codifier les règles d’une religion au détriment de toutes les autres. La religion juive devait être « passage » : tout cela et rien que cela ! La religion chrétienne aussi, me direz-vous ! Oh que oui !

    Malheureusement, ce ne fut pas toujours le cas. Heureusement, des juifs, des chrétiens modérés ont bien saisi cela … et ils furent parfois persécutés par leur propre religion, parce que pas assez « orthodoxes » !

    Jésus a été à la fois fidèle et transgresseur : il a été ‘artisan’ de sa propre voie, nous invitant à notre tour à l’être. Sa vocation était d’être un éveilleur et non pas un fondateur. De Dieu, il n’a presque rien dit, sauf un mot : Père !
    En le disant, il nous amenait à ce que nous puissions dire aussi :
    « Notre Père ». Comme tout juif, il savait qu’on ne nomme pas l’Incommunicable, le Transcendant !

    Toute sa vie a été de mettre en œuvre les paroles qui mènent à la Vie et que ses disciples ont recueillies, nous ont transmises : « En avant, en chemin, les pauvres de cœur : le Royaume des cieux est à vous ! »

    Ici a commencé l’aventure spirituelle de ses disciples et de tous ceux qui se sont inscrits ‘à sa suite’.
    Si aujourd’hui, nous pouvons parler d’Église, ce n’est pas parce que Jésus en aurait créé une, mais parce que ce mot « Église » signifie rassemblement de tous ceux qui croient en une Assemblée ‘mise en chemin’ pour la transmission de la Bonne Nouvelle de Jésus.

    L’aventure spirituelle se poursuit aujourd’hui encore car ce « chemin » appartient à l’humanité. Elle est la parole de l’accomplissement de l’homme. À la Pentecôte, le christianisme a débuté avec une poignée d’hommes et de femmes. Ce que beaucoup déplorent à présent, c’est que notre Europe se déchristianise. N’est-ce pas plutôt une chance pour retrouver nos racines et le vrai Souffle de l’Esprit ?

    Tout homme, quelle que soit la proclamation de sa foi ou la déclaration de son incroyance, peut prendre place en cette fantastique aventure, toujours en cours, jamais achevée.

    Le cœur de la foi chrétienne n’est pas prioritairement de proclamer que Jésus est Dieu, mais qu’il nous a montré la voie qui nous mène vers le Père qui ne peut qu’être Amour, à défaut de pouvoir Le nommer !

    Dire que Jésus « est ressuscité, est ‘remonté’ vers le Père, nous a envoyé son Esprit (Pentecôte) », c’est reconnaître que sa Parole est toujours vivante en chacun de nous, en nos propres vies … et que, en tant que chrétiens, nous avons à la transmettre sans embrigader pour autant. C’est là le sens de la véritable Évangélisation. Quand les disciples partaient en mission, revenaient-ils en disant fièrement :

    « Ah, j’ai pu convertir 10 ou 100 ou 1000 personnes » ?
    Jacques Delen - mai 2014

  • @ jacques d … « Le cœur de la foi chrétienne n’est pas prioritairement de proclamer que Jésus est Dieu » 
    .
    Comment alors faire admettre aux gens que l'enseignement de Jésus dépasse tout autre enseignement ? Comment leur faire admettre par exemple qu'Il pouvait dire « Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie » sans blasphémer ?
    .
    Présenter Jésus comme un simple prophète, c'est réduire dramatiquement ce qu'Il est pour nous. C'est l'une des hérésies les plus fréquentes, notamment chez les musulmans et les protestants.

  • Delen

    Quelle soupe gnostique que vous nous servez-là! Avec "mai 2014" comme période de création, un peu comme un peintre daterait "modestement" son oeuvre.

    Quand je compare le sens que vous donnez à la résurrection et celle de Benoît XVI dans son oeuvre Jésus de Nazareth, reposant sur vingt siècles de tradition, je préfère la sienne. La vôtre n'est pas catholique. Elle est protestante.

    "Jésus a été à la fois fidèle et transgresseur : il a été ‘artisan’ de sa propre voie, nous invitant à notre tour à l’être"

    Transgresseur de quoi ? Ambiguïté qui permet par la suite de jouer sur le registre de la victimisation, de diaboliser ceux qui gardent la doctrine et vivent des sacrements. Manipulation de concepts comme vous l'avez encore fait hier dans un autre commentaire, jouant sur le sens de "tolérance", le déformant pour mieux justifier l'embarras devant lequel vous étiez lorsqu'on vous a rappelé la notion de Salut, clé de voûte de la mission du Christ, dans la perspective de l'achèvement de la Création... Avec son Église, créée par Lui, pour assurer la propagation de ses sacrements.

    Sacrements que votre prose "géniale" oublie sans surprise.

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