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Le ministre Marcourt veut pousser les étudiants en médecine à pratiquer des avortements

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Lu sur lavenir.net :

Marcourt invite les doyens à sensibiliser les étudiants à l’IVG

Le ministre de l’Enseignement supérieur Jean-Claude Marcourt a indiqué jeudi avoir consulté les doyens de Facultés de médecine, leur demandant de «définir des actions concrètes […] afin de sensibiliser les étudiants à la pratique de l’IVG».

Nous manquons de praticiens, nous devons «répondre à ces avancées éthiques», a-t-il fait observer alors que la Belgique se souvient de la loi dépénalisant l’avortement votée il y a 25 ans.

Le ministre souhaite approfondir le champ d’action au sein des universités de la Fédération Wallonie-Bruxelles et des facultés de médecine afin de «renforcer l’information, la sensibilisation et la formation des jeunes candidats médecins concernant les gestes médicaux posés lors d’une IVG». Et Jean-Claude Marcourt d’espérer que cet appel soit «salutaire et fasse naître des vocations».

Un des problèmes soulevés à l’heure de faire le bilan de la dépénalisation de l’avortement réside dans le risque de pénurie du personnel médical habilité à pratiquer l’IVG.

25 ans après, les ministres souhaitent informer

La ministre des droits des femmes en fédération Wallonie-Bruxelles, Isabelle Simonis, tient également à s’inscrire dans une politique «volontariste» en matière d’avortement. Elle souhaite ainsi développer un «outil d’information généraliste» accessible à toutes les jeunes filles et femmes et ce, dans les meilleurs délais. «Une des plus grandes lacunes est l’absence d’information objective quant aux solutions face à une grossesse non-désirée. Nous devons y remédier», a-t-elle soulevé jeudi.

Il y a quelques semaines, l’Université Libre de Bruxelles menait différentes actions en rappelant le combat du professeur Willy Peers. L’institution soulignait à cette occasion les avancées éthiques et sociales en matière de droit à l’avortement et de la liberté de la femme de pouvoir disposer de son corps.

C’est ce vendredi 3 avril 2015 que la Belgique célèbre les 25 ans de la loi Lallemand-Michelsens qui dépénalise l’avortement.

Commentaires

  • Qu'est-ce-que cela veut dire « sensibiliser les étudiants à la pratique de l’IVG» ? Cela veut-il dire forcer un étudiant (ou un médecin) à faire ce qu'il ne veut pas faire ? Est-ce réduire la liberté de conscience prévue comme droit fondamental pour tout citoyen non seulement dans la constitution mais aussi dans les droits de l'homme ?

    « Nous manquons de praticiens, nous devons «répondre à ces avancées éthiques» !! Veut-il donc faire éclore des vocations d'avorteurs ? S'il y a un manque de praticien, comme il dit, c'est peut-être que cet acte, qui consiste à tuer un innocent, répugne à beaucoup de médecins ; parce que précisément ce n'est pas, ce que nous savons tous, une « avancée éthique », mais un retour à la barbarie à un niveau que même les grecs et les romains n'avaient pas atteint.

    « Politique volontariste » à la chinoise ??
    Oui développons un outil d'information à l'usage des femmes et des jeunes filles, mais pas pour donner un information tronquée, volontairement biaisée dans une optique partisane, et qui serait un déni de la réalité du début de la vie ; pas pour en faire un lavage de cerveau à la manière soviétique.

    Les « solutions face à une grossesse non désirée » ne doivent jamais être le meurtre de l'enfant. La grossesse n'est pas une maladie que que l'on guéri en tuant l'enfant. Les solutions humaines et sociales ne peuvent être que l'accompagnement de la mère en difficulté et de lui permettre éventuellement un accouchement anonyme et l'abandon de l'enfant.

    « avancées éthiques et sociales en matière de droit à l’avortement et de la liberté de la femme de pouvoir disposer de son corps. » Permettez-moi, avec beaucoup d'autres, de considérer qu'il ne s'agit là aucunement d'avancées éthiques et sociales, mais d'une formidable régression, tout à fait lamentable. La liberté de la femme ne peut pas se faire au prix de la liberté et des droits de l'enfant. Et puisque l'ULB se veut défenseur de la liberté, qu'elle respecte celle des médecins qui refusent cette pratique abominable au nom de leur conception de l'homme ; qu'elle ne se transforme pas en Pol-pot pour imposer par des manœuvres diverses sa conception de l'homme.
    L'ULB serait-elle fasciste?

  • L'avortement, comme l'euthanasie, c'est
    tuer le faible pour le plaisir du fort.

  • À lire l’information parue sur lavenir.net, une première question se pose. On nous dit que M. Marcourt a consulté les doyens de Facultés de Médecine. Or il apparaît que ce n’est pas, en première intention, de « consultation » qu’il s’agit mais presque d’une demande qui prend l’allure d’une "instruction" adressée aux responsables de la formation des médecins. Le ministre prie ces responsables de « définir des actions concrètes [...] afin de sensibiliser les étudiants à la pratique de l’IVG ».
    Décidément, sur le plan de la terminologie, on peut considérer que la sémantique des (p)artisans de l’IVG est très particulière. Comment ose-t-on parler d’ « avancée éthique » à propos d’un geste qui trahit l’engagement, vraiment éthique celui-là, qu’est le serment d’Hippocrate ? Comment peut-on ravaler la belle notion de « vocation » à la professionnalisation de gestes mortifères ?
    Ne devrait-on pas plutôt s’interroger sur les raisons qui, en dépit de l’hédonisme ambiant, motivent l’absence d’attrait, chez des médecins en devenir, pour une activité qui, fondamentalement, cadre assez mal avec l’art de guérir ? Et que soigne-t-on au juste quand on effectue une IVG ? Quelle maladie combat-on ? Difficile tout de même de soutenir qu’on peut « guérir d’une grossesse ». Qu’est-ce que cette thérapie qui s’exerce au mépris de la respectabilité d’une vie humaine en formation, soumise à la toute-puissance et au bon plaisir de ses propres géniteurs, voire de sa seule génitrice ? De quel droit nier l’altérité essentielle de deux êtres, dont l’un serait un " sujet possédant" et l’autre un" objet possédé" ? Étrange « avancée sociale » que s’octroie une société où le plus faible est, selon l’estime du plus fort, ou un bien précieux ou une chose, un adorable futur poupon ou une sorte d’excroissance indésirable. Au fond, si certaines « vocations » tardent à se manifester, c’est peut-être parce que beaucoup d’appelés ont, sans toujours en être conscients, avoir répondu, en leur for intérieur, à la question d’un grand généticien : "Si l’on supposait que ce qui se développe dans le ventre de la mère n’est pas un être humain, pourquoi donc ferait-on une loi spéciale pour l’éliminer ? Il n’y a pas de loi pour réglementer ou interdire d’arracher une dent ou enlever une tumeur ?" (Jérôme Lejeune). Mutien-Omer Houziaux.

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