Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Attentats : nous devons nous réveiller

IMPRIMER

De Marc Fromager, Directeur de l'Aide à l'Eglise en Détresse (France) :

ATTENTATS DU 13 NOVEMBRE : la nécessité d’un réveil

Les attentats du 13 novembre ont marqué un tournant. Désormais, nous savons que nous sommes en guerre et que nous sommes tous des cibles. L’islam radical veut notre mort. Notre mort physique mais surtout notre mort spirituelle. Leur objectif : notre renoncement. Que nous renoncions à bombarder l’Etat islamique. Que nous renoncions à nous défendre. Que nous renoncions à toute forme de résistance.

Il nous faudra pourtant résister, physiquement et spirituellement. Même si on peut débattre sur la réelle motivation religieuse de ces terroristes, c’est bien au nom de « Dieu » qu’ils ont commis ces attentats. Il nous faut donc également leur apporter une réponse religieuse. Ce n’est pas en niant la transcendance que nous pourrons vaincre ces fous de Dieu. Sans doute nous faudra-t-il redécouvrir et approfondir notre identité chrétienne.

La nécessité d’un réveil.

Seul le Christ en effet pourra mettre un terme à l’embrasement qui s’annonce. La violence appelle la violence et la guerre entraîne la vengeance et la haine. Nous ne devons pas entrer dans cette ronde infernale. Comme chrétiens, nous sommes appelés à pardonner et même à aimer nos ennemis. Cela ne signifie pas qu’il faille les laisser faire ni les absoudre. Une défense légitime et la justice doivent s’exercer, mais elles ne serviront à rien si l’on se contente de soigner les symptômes.

Nos ennemis nous détestent, ainsi que nos valeurs. Nous devons nous défendre mais également nous faire respecter. Pour cela, nos valeurs doivent être respectables. Le sont-elles toujours ? Reconnaissons qu’à travers un certain nihilisme, une fermeture dépressive à la transcendance et une certaine décadence, nous prêtons aussi le flanc à leur rejet.

La paix commence dans notre cœur. Cette paix, nous devons en témoigner et la partager avec nos concitoyens. Nous devons bien entendu la manifester également à ceux de confession musulmane, sans doute encore plus maintenant qu’auparavant.

Au milieu de ces épreuves, nous ne pouvons pas non plus oublier tous nos frères qui souffrent pour le Nom du Christ à travers le monde (Pakistan, Chine, Nigeria, Irak, Syrie, Corée du Nord et tant d’autres….). Ils nous avaient prévenus, surtout ceux qui sont en Orient, que la violence risquait de nous atteindre. Nous pouvons apprendre d’eux comment répondre à cette violence et malgré tout, conserver l’espérance.

Marc FROMAGER, directeur de l’AED.

Commentaires

  • Quel contraste entre cette déclaration-ci, lucide et claire... Et tant d'autres déclarations émises naguère, plus lénifiantes et bêtifiantes les unes que les autres.

    Même le 1er ministre français admet que les invasions migratoires actuelles sont infiltrées par des terroristes. Deviendrait-il, lui-même, "nauséabond" ?

  • Merci Monsieur Fromager.
    Effectivement, même s'il faut se protéger et se défendre, on ne combat pas une idéologie par les armes. Nous ne pourrons valablement et durablement nous protéger qu'en retrouvant les vraies racines chrétiennes de la France. Il est urgent de redire pacifiquement, paisiblement, les valeurs chrétiennes qui fondent notre vie en France.
    On ne peut être frères qu'en étant fils d'un même Père. C'est un Dieu trinitaire, en lui-même relation d'amour, qui seul est garant de la liberté face aux totalitarismes Islamique et laïciste.

Les commentaires sont fermés.