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  • Elle aime l'Eglise et n'a pas peur de le publier !

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    Une "contribution externe" d'Alix Le Jemtel, étudiante à l'UCL, publiée sur le site de La Libre, ce week-end.

    "J’aime mon Église et je n’ai pas peur de le dire"

    Au moment où le pape François réunit à Rome, du 21 au 24 février, les présidents des conférences épiscopales du monde entier sur la question de la protection des mineurs, je voudrais, en tant que jeune et catholique, réaffirmer mon amour pour l’Église. 

    A l’heure où il est de bon ton, au mieux de moquer l’Église, au pire de l’accuser de tous les maux, à l’heure où elle souffre en Occident d’une désertification rapide à la suite notamment de l’effroyable scandale de la pédophilie, il peut sembler incongru de déclarer son amour pour elle. Il ne s’agit pas de minimiser ici les faits épouvantables qui se sont déroulés çà et là dans un silence assourdissant. “Il est inévitable que surviennent des scandales, des occasions de chute ; mais malheureux celui par qui cela arrive ! Il vaut mieux qu’on lui attache au cou une meule en pierre et qu’on le précipite à la mer, plutôt qu’il ne soit une occasion de chute pour un seul des petits que voilà” (Luc, ch. 17, 1-2). Il faut en revanche se réjouir de l’initiative du pape François d’examiner sans concession, avec les plus hauts responsables locaux, la question de la protection des mineurs afin d’éviter, à l’avenir, les drames dont nous entendons régulièrement parler dans nos médias. 

    L'Eglise est notre mère

    Je garde le souvenir de ce que, étant enfant, j’ai appris avec une certaine fascination, l’existence de deux liens familiaux d’ordre spirituel : l’Église est l’épouse du Christ et elle est notre mère. Je l’ai cru, je le crois du fond du cœur et les liens familiaux, tant biologiques que spirituels, sont pour moi sacrés. Pour la croyante que je suis, l’Église est bien l’épouse du Christ, et il l’aime d’un tel amour qu’il donne sa vie pour elle, tant sur la croix que dans son éternelle présence dans l’eucharistie. Qui ne voudrait pas chercher à aimer celle qu’aime notre sauveur ? Comment pourrais-je jamais abandonner celle pour qui il s’est sacrifié ? Elle est aussi notre mère : “notre mère la sainte Église”. 

    Alors, me dira-t-on, notre mère est malade, un terrible mal la ronge. Est-ce parce qu’elle est malade que j’abandonne ma mère ? N’est-ce pas précisément notre présence aimante, agissante, qui peut favoriser sa guérison ? L’Église est un corps dont chaque chrétien est un membre essentiel. Et, sauf si l’un d’entre eux estimait incarner la gangrène dont elle souffre, pourquoi la priverait-il de sa présence ? Certes, nous sommes tous pécheurs, mais c’est avec ces pauvres pierres que le Christ a bâti son Église. Il nous faut donc aimer l’Église, l’aider à se réformer, après avoir fait la lumière sur les fautes gravissimes de certains pasteurs qui s’en sont pris aux agneaux. Le moment est venu pour aider notre mère à se reprendre. Allons-nous la condamner, l’abandonner, aspirer à être orphelins ? Ou allons-nous changer notre propre cœur pour aider l’épouse du Christ à être celle dont il rêve, plus sainte et plus aimante ?

  • Martin Steffens dévoile le piège de la pornographie

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    Le piège de la pornographie 1/2 La blessure du regard

    De RCF, une émission présentée par Bénédicte Draillard

    LA VIE EST UN ART

    LUNDI 18 FÉVRIER À 22H00

    DURÉE ÉMISSION : 25 MIN

    Le piège de la pornographie 1/2 La blessure du regard

    © Stéphane OUZOUNOFF/CIRIC - Martin Steffens (2011)

    Une colère sourde se perçoit à la lecture de "L'amour vrai - Au seuil de l'autre" (éd. Salvator) : celle d'un homme et sans doute aussi celle d'un père "révolté" par la façon dont la pornographie "défigure" l'amour. Le philosophe Martin Steffens nous aide à déjouer les pièges de la pornographie.

    "Ayant touché le cœur de l'homme, ce qu'il y a en lui de plus profond, la pornographie vient tuer ce qu'il y a en nous d'humain"

    L'AMOUR DANS LA SOCIÉTÉ DU DIVERTISSEMENT

    "Ce qui me fascine c'est cette idée du divertissement qu'a inventée l'homme : endormir les gens en les excitant." Le jeu, l'excitation, le fun et la sexualité sont à l'œuvre dans bien des œuvres dystopiques. Avec subtilité et sans manichéisme, l'essai de Martin Steffens a pour objectif de "nous sortir de cette excitation dans laquelle nous mettent nos vies trop occupées et où on passe d'un travail angoissé à des loisirs débridés".

    "Il y a quelque chose de vrai là-dedans." Et c'est sans doute ce qui est le plus dramatique dans la pornographie : elle "offre une image fausse d'un désir qui est profondément bon et vrai en nous". Ce désir, celui "de se donner absolument", est mis en scène dans la pornographie, où "on voit des gens qui se donnent dans un entremêlement des corps". Il y a donc quelque chose "qui vient toucher le cœur de l'homme", et même "ce qu'il y a de plus profond en lui". "Ce désir-là, la pornographie en donne une traduction immédiate, ce qu'elle nous propose, elle nous l'impose et, à partir de là, ayant touché le cœur de l'homme, ce qu'il y a en lui de plus profond, elle vient tuer ce qu'il y a en nous d'humain."

    L'ACCÈS À LA PORNOGRAPHIE, DE PLUS EN PLUS TÔT

    Il y a quelques années, Martin Steffens a constaté qu'à neuf ans son fils avait la possibilité d'accéder à des vidéos pornographiques sur internet. Pourquoi les jeunes garçons en particulier sont-ils attirés par ce type de contenus ? Il y a un interdit qui plane sur ces vidéos, interdit qui suggère l'idée d'un "secret des adultes". "Et donc on a l'impression que c'est ce que les adultes gardent secret comme on pourrait garder secret quelque chose de précieux : ils accèdent au secret des adultes." Là où l'enfant est supposé grandir avec cette idée que l'adulte est quelqu'un de libre, maître de sa vie, il perçoit au contraire que l'adulte est quelqu'un qui "se perd dans son plaisir, dans son désir".

    Enseignant, Martin Steffens a connu un étudiant addict, qui quittait les cours pour aller regarder des images pornographiques. Conscient de son addiction, il confiait lui-même ne plus pouvoir "voir une femme sans la déshabiller et sans même l'imaginer humiliée". Parmi les conséquences néfastes de l'addiction à la pornographie : le "regard blessé". "La grille de lecture que j'aurai de l'autre sera sur-déterminée par la pornographie." Le philosophe parle de "traumatisme pornographique", qui opère comme "une blessure purulente" et se met "à produire en nous des images". Et pousse certains à commettre des viols ou des agressions à caractère sexuel.

    LA PORNOGRAPHIE FAIT DISPARAÎTRE LE DÉSIR

    Autre conséquence de l'addiction à la pornographie, la disparition du désir. Cette "sur-stimulation du désir" et sa satisfaction immédiate provoquent un épuisement et une exténuation du désir. "Ce qui donne des gens qui n'ont tout simplement plus de désir." Ne plus avoir de désir, est-ce là la sagesse ? Non, c'est "absolument terrible", affirme Martin Steffens. 

    INVITÉ : Martin Steffens , philosophe, enseignant en khâgne

    BIBLIOGRAPHIE : L'amour vrai - Au seuil de l'autre, Martin Steffens, éd. Salvator (2018)

  • Quand Notre-Dame de Scherpenheuvel (Montaigu) prend l'accent du midi...

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    De KTO :

    On le voit, la persécution des chrétiens ne date pas d'hier... Aujourd'hui le monde entier est témoin de l'état dans lequel se trouve aujourd'hui l'Eglise en Orient : PÉRSÉCUTÉE ! Accueillis et éparpillés un peu partout en France, après avoir tout perdu, que deviennent-ils à présent ? En 1635 la Vierge Marie apparait à Bargemon, petit village médiéval du Var. Avec message claire et propre au lieu : La conversion en rendant l´honneur du a Dieu.Cette même année est offerte à la paroisse la statue miraculeuse de Notre Dame de Montaigu. Dès lors les miracles et les grâces octroyés deviennent incommensurables. On parle d´action prodigieuse de Sainte Vierge comme il n´en a jamais eu ailleurs! Les archives relatent de stupéfiants témoignages. On parle de guérisons "spectaculaires" en tout genre et même de résurrections ! C'était à l'époque « LE » Sanctuaire Marial des pèlerins de tout horizons. Avant même Laghet (1652), Le Laus (1664), Rue du Bac (1830), La Salette (1846), Lourdes (1858), Pontmain (1871), L'Île Bouchard (1947) pour ne citer qu'eux. Cette période de grâce s'achèvera à la Révolution. La statuette miraculeuse demeurera alors cachée durant près de 2 siècles. En 2012 le nouveau curé, le Père Philippe-Marie Métais Fontenel, à peine installé, trouvera quelque temps plus tard, la statuette dans le presbytère. Plus tard encore, une paroissienne lui donne aussi à lire le livre du Frère Raphaël (1641) qui raconte les merveilles de la Sainte Vierge qu´Elle opèrera entre 1635 et 1640. Les archives vont jusqu´à la révolution... Date à laquelle tous s´arrêtera, la statuette disparaitra et le Sanctuaire tombera dans l´oubli...Il ré-intronise aussitôt la Vierge Marie, Notre Dame de Bargemon, au coeur du village et de la vie paroissiale. Les miracles se reproduisent à nouveaux : guérisons, conversions, retour des pèlerins en grand nombre, oeuvres de charité...Très attentif aussi à l'appel du pape François, il ose alors se rendre aux périphéries dans le but d'accueillir nos frères persécutés. Depuis par leur simple présence, leur foi ardente qu'ils n'ont jamais reniée malgré les persécutions de l'islam radical, ils participent pleinement à la vie communautaire de l'église et du village et re-dynamisent ainsi la vie ce sanctuaire OUBLIÉ et éteint depuis 1789. Dans le cadre de ce film consacré à ces Irakiens réfugiés, que « rien n'a su arracher à l'amour du Christ » (Romains 8,35), nous découvrirons comment « DES PAUVRES QUI ACCUEILLENT DES PAUVRES » vivent une vie fraternelle grâce à la Sainte Vierge, qui, une fois remise au centre de tout, agit en douceur et avec tendresse. « Le Sanctuaire » est aussi un film qui montre et démontre comment, si l'on cherche le royaume de Dieu et sa Justice, nous recevons le reste de surcroît (Matt 6,33). Et comment si l´on remet la sainte Vierge au Coeur de sa vie, la conversion s´opère, nos vies se transforme et il devient alors possible de vivre « Le Ciel sur la terre. » Janvier 2019