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La pandémie psychotique serait-elle la forme la plus contagieuse du Covid19 ?

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Psychose : état de panique collective provoqué par un événement ou un fléau vécu comme une menace permanente. Une lectrice amie de « Belgicatho » nous transmet cette « carte blanche » signée par le Dr David Rodenstein dans le Journal du Médecin :

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"On confond pandémie avec menace mortelle"

Chaque année environ 110.000 personnes meurent en Belgique. Chaque mois, 9.100 morts. Chaque jour, 300 morts. Un peu plus en hiver ou un peu moins en été, le chiffre tourne autour de 300 morts par jour en moyenne.

En 2020, pendant quelques jours du 15 mars au 15 mai, il en est mort un peu plus. Le jour le plus noir, le 10 avril, il y eut 613 morts, soit 151 de plus que le jour le plus noir de 2018, le 7 mars 2018 par exemple. Si on regarde l'année 2020 dans son ensemble, il est probable qu'au lieu de 110.000 morts nous aurons entre 110.000 et 115.000 décès. Et comme chaque année, la majorité des morts de 2020 seront âgés de plus de 64 ans. Et comme chaque année, la plupart des morts seront pleurés et chaque famille où il y eut un mort devra faire son deuil.

Si on regarde ces faits pour ce qu'ils sont, il n'y a là rien, mais vraiment rien, qui puisse expliquer la psychose qui s'est abattue sur la Belgique, qui l'a submergée, paralysée, bouleversée. La vie a été éteinte, suffoquée par un vent de panique où chacun est devenu brutalement une menace mortelle pour son voisin, son prochain, son ami, son aimé et surtout son ainé. Menace dont il fallait se protéger en s'éloignant de tous, en s'enfermant, en évitant de respirer les miasmes mortifères que les humains répandaient autour d'eux. Car on nous a dit et redit jusqu'à satiété que la maladie était extrêmement contagieuse et extrêmement mortelle.

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) était prête. Un document tout entier dédié à la pandémie dévastatrice tant attendue venait de sortir en septembre 2019 (1). Il prévoyait une répétition augmentée de la grippe espagnole. Les morts se compteraient par millions, de 100 à 400 millions de morts et plus, aucun pays, aucune personne ne serait épargnée. L'OMS nous enjoignait : abandonnez travail, famille, amis ; courez vous enfermer si vous voulez avoir une chance de survivre. Sacrifiez famille, carrière, travail. Eloignez-vous des autres, ne les touchez pas, couvrez votre haleine. Oubliez la vie si vous voulez avoir la vie sauve.

Il n'y a rien qui puisse expliquer la psychose qui s'est abattue sur la Belgique.

Les dirigeants, paralysés d'effroi, se sont remis aux experts, qui ont fait écho à l'OMS. Comme d'autres fois (2), on a confondu pandémie (maladie, quelle qu'elle soit et quelle que soit sa gravité, qui affecte plusieurs pays de plusieurs régions du monde) avec menace mortelle. En nommant l'une, on a convoqué l'autre. Si on relit maintenant les premiers paragraphes de ce texte, il est clair que le Covid-19 n'a pas beaucoup changé les chiffres de mortalité en Belgique, alors que la Belgique est la championne toutes catégories, et de loin, avec le plus de morts par million d'habitants (846), seule dépassée par San Marino (3).

Le Covid-19 n'aura pas non plus beaucoup changé les chiffres dans le monde, où il meurt chaque année, en gros, 57.000.000 d'humains. Le Covid-19 a tué jusqu'ici, en gros, 600.000 personnes. A peine 1% des morts d'une année quelconque !

Un autre élément mérite d'être souligné. La mortalité journalière attribuée à la maladie est assez stable depuis plusieurs semaines dans le monde (autour de 5.000 par jour), alors que le nombre de cas diagnostiqués par jour continue d'augmenter (3). La maladie semble donc de moins en moins mortelle. Cependant, lorsqu'on annonce des chiffres on omet de les expliquer. On nous signale le nombre de cas confirmés, mais on ne nous dit pas si ces gens sont malades ou s'ils se portent comme un charme. On entretient un climat d'anxiété, de peur, alors qu'en Belgique les hospitalisations et les décès continuent de diminuer, même si les cas confirmés augmentent. Et si les chiffres belges ne sont pas assez anxiogènes, on nous parle des Etats Unis où il y a beaucoup de morts (138.000), mais on ne fait pas remarquer qu'il y en a nettement moins par million d'habitants qu'en Belgique (415).

On mélange, et on entretient une confusion entre cas confirmés, maladie bénigne, malades hospitalisés, soins intensifs. En sachant que seule une minorité des patients hospitalisés (12%) a besoin de soins intensifs, et que la plupart des cas confirmés s'en sortiront sans mal. On nous menace d'une deuxième vague en taisant que cette deuxième vague, si elle survient un jour, sera probablement bien moins grave. L'âge des nouveaux cas est inférieur à l'âge de la première vague, il y aura donc moins de cas graves et moins de morts.

Enfermement carcéral inhumain des vieux

Voilà pour le premier plateau de la balance. Que trouve-t-on dans le deuxième plateau ?

Un million de chômeurs temporaires. Dont un nombre incertain le resteront longtemps. Avec des revenus tout d'un coup inadaptés à la façon de vivre et qu'il faut donc brutalement restreindre en sacrifiant ce qu'on peut et parfois ce qu'on ne devrait pas.

L'arrêt de l'éducation. On peut avoir l'opinion qu'on veut de l'éducation que nos écoles et universités sont censées offrir, et des effets de leur fréquentation. Que l'absence d'école puisse améliorer non seulement les cotes des examens, mais les résultats de l'éducation est fort improbable.

L'arrêt de la vie culturelle au sens large. Terrible nouvelle pour ceux qui en vivent. Non moins forte pour ceux qui s'en nourrissent.

L'enfermement carcéral et inhumain de la totalité des vieux vivant en maison de repos, ou plutôt survivant à peine, pendant des semaines sans fin, peut-être justement les dernières semaines de leur vie avec ou sans Covid-19 (car de toute façon environ un quart des pensionnaires des maisons de repos y meurent chaque année).

La façon de présenter [le covid] est déformante, anxiogène, exagérée, injustifiée.

L'enfermement des enfants et adolescents en pleine étape de socialisation, enfermement qui pour certains, dont l'exiguïté de l'habitat est le lot, transforme leur habitation en prison.

La culpabilisation abusive et généralisée de la population rendue à tort responsable d'une épouvantable peste imaginaire muant les enfants fréquentant les grands-parents en assassins potentiels.

La disparition du sourire. La disparition de la confiance. La disparition des manifestations de l'empathie, de la solidarité, de l'amitié, de l'amour. La disparition de la communication autre que par l'ersatz sans substance des écrans. Qu'on peut apprécier, mais seulement (comme tout ersatz) faute de mieux.

La disparition de l'insouciance qui se nourrit de la confiance de nous savoir chez nous dans notre ville (ou village) et qui explique des magasins à moitié vides, le désespoir des commerçants, des entrepreneurs, des chômeurs.

Que tirer comme bilan ? Il est clair à mes yeux sans le moindre doute que les mesures prises pour combattre cette maladie sont complètement disproportionnées par rapport à la gravité réelle de la maladie. Que la façon de présenter cette maladie (certes nouvelle et à laquelle les médecins ne comprenaient pas grand-chose au début et pas beaucoup plus maintenant, 4) est déformante, anxiogène, exagérée, injustifiée.

Il n'y a pas de rapport clair entre un confinement plus ou moins strictement respecté et les conséquences de la pandémie.

On pourrait prétendre que si le Covid-19 n'est pas si grave c'est précisément grâce aux mesures prises qui ne seraient alors ni injustifiées, ni exagérées, ni inappropriées. La Suède, qui n'a pas confiné (ou des pays pauvres où le confinement est simplement impossible) devrait être alors la championne de la mortalité. Si l'on regarde par rapport à la population de chaque pays (par million d'habitants), la Suède est loin derrière la Belgique, le Royaume-Uni, l'Espagne et l'Italie, qui ont, eux, confiné. De fait, il n'y a pas de rapport clair entre un confinement plus ou moins strictement respecté et les conséquences de la pandémie d'après les chiffres de l'OMS à ce jour. Ni en Europe ni dans le monde (3).

Le coronavirus SARS-CoV-2 accusé de tous les maux de la terre n'aura rien à voir avec les pires conséquences de cette pandémie. Ce sont les mesures et décisions prises à l'encontre de cette maladie (mais qui en réalité étaient préparées pour une maladie vraiment mortelle, ce que celle-ci n'est pas) qui engendrent et engendreront les désastreuses conséquences dont nous tous serons les témoins.

Daniel Rodenstein, médecin retraité

Références:

1.- https://apps.who.int/gpmb/assets/thematic_papers/tr-6.pdf Johns Hopkins Center for Health Security. Preparedness for a High-Impact Respiratory Pathogen Pandemic. September 2019.

2.- Peter Doshi. The elusive definition of pandemic influenza (L'insaisissable définition de la grippe pandémique). Bull World Health Organ 2011;89:532-538.

3.- https://www.who.int/emergencies/diseases/novel-coronavirus-2019, données du 20 juillet 2020.

4.- Mahjoub Y, Rodenstein DO, Jounieaux V. Severe Covid-19 disease. Rather AVDS than ARDS ? Critical Care 2020; 24:327

Tribune parue également dans Le Vif le 29 juillet 2020 (version en ligne).

Ref. "On confond pandémie avec menace mortelle"

La parole est à la défense...

JPSC

Commentaires

  • Cher Docteur,
    Nous appartenons vous et moi, à la génération de ceux qui ont encore appris par cœur à l'école les fables de La Fontaine. Ce qui n'est pas le cas de mes petits-enfants. On pense ce qu'on veut de la dégradation effarante de la qualité de l'enseignement actuel..
    Nous avons donc retenu des "animaux malades de la peste" que tous ne mourraient pas mais que tous étaient frappés. Alors évidemment tous ceux qui ont "fait" le coronavirus n'en sont pas morts. Mais tous ( et j'en connais plusieurs) -même dans les formes "légères" sans hospitalisation- ont passé de très mauvais quart d'heure et continuent à ressentir des séquelles elles aussi légères mais néanmoins pénibles : fatigue permanente, etc...
    Je pense que votre analyse focalisée sur le nombre de morts est, pour une part, à côté de la plaque.
    Comme tous les grands-parents, j'ai souffert de voir mes petits-enfants s'enfuir littéralement quand j'essayais de les embrasser. Après quatre mois de ce régime, j'ai renouvelé la tentative avec l'aîné (9 ans) qui s'est écarté en disant : "Non, c'est interdit!!". Alors je lui ai dit : écoute, ce n'est pas moi qui risque de te passer le corona, ce serait plutôt le contraire. Il a réfléchi et m'a répondu : OK, mais alors c'est toi qui donnes le bisou. Après quatre mois....
    Ne pensez-vous pas que prudence est mère de sûreté? Sans tomber dans la psychose!

  • Cette affection virale avec (entre autres) complications pulmonaires éventuellement mortelles nécessite évidemment tous les traitements possibles. Mais pourquoi rejeter ce qui peut aider et éviter à la fois des morts et des séquelles pénibles ? L'hydroxychloroquine combinée à un macrolide en début d'infection évite bien des complications et bien des morts.
    Je ne puis m'empêcher de penser que le confinement généralisé est un réflexe de panique des gouvernants n'ayant aucun test et n'ayant pas la possibilité d'isoler les porteurs contagieux. C'est une panique qui va coûter cher à tous le citoyens.

  • Le diabète touche beaucoup plus de personnes que le virus Sars-Cov2 de Wuhan, laisse des séquelles bien plus graves et est finalement mortel dans un certain nombre de cas, par insuffisance rénale terminale, infarctus ou AVC. Pourtant on ne fait pas le ramdam que l'on a fait pour Sars-Cov2 et on ne sonne pas l'alarme. Pourquoi ? Je ne puis m'empêcher de penser que pour le diabète il existe des traitements (à vie) pas trop onéreux alors que l'on espère imposer pour le virus de Wuhan un vaccin obligatoire très rentable. Mais pour imposer un vaccin (dont l'efficacité sera nécessairement limitée) il faut maintenir l'état de panique et saboter les traitements peu onéreux.

  • Le virus du Sars-Cov2 est un virus ARN monobrin. L' hydroxychloroquine est (entre autre) un inhibiteur de l'ARN polymérase. Prise pendant la phase de début de réplication de l'ARN viral elle bloque celle-ci ; mais une fois le virus multiplié et les lésions pulmonaires constituées elle ne sert plus à rien et des corticoïdes sont plus efficaces. Mais voilà, ni l'hydroxychloroquine ni les corticoïdes ne coûtent bien cher et ils rapportent peu aux labos. Loin de moi l'idée de les accuser de vénalité, mais ce sont là des faits objectifs. Tout comme sont objectifs les biais (volontaires??) de nombreuses études et les liens financiers de nombreux médecins (et services) avec l'industrie pharmaceutique.

  • Le plus désolant, c'est ce constat sur la nature humaine : Astérix et Obélix, ces deux grands philosophes de notre enfance, le disaient : (citation) "Un gaulois n'a peur de rien, sauf que le ciel lui tombe sur la tête. Et pourquoi en a-t-il peur : parce tout le monde est d'accord pour dire que c'est dangereux".

    Les gaulois de Belgique n'ont pas changé : il suffit qu'on leur dise 7 heures par jours dans tous les médias unanimes qu'on est face à la peste noire et qu'il est indispensable à partir du 15 mai de marcher avec un coton-tige dans chaque oreille pour éviter d'être contaminé (ce qui était extrêmement dangereux et contre-productif avant 15 mars), tout le monde pensera qu'il est criminel de penser autrement.

    C'est ce que cette épidémie nous a appris : merci au Professeur Raoult d'avoir été courageusement une parole critique face à cette unanimité absurde qui, heureusement, est de plus en plus visible.

  • Bella ciao ! Pour le réconfort de nos amis belges.
    https://youtu.be/HMq_1SfS_c8
    https://youtu.be/sxyeyYHl9qo

    Merci au docteur David Rodestein pour son courage semblable à celui des grands vrais scientifiques en la matière (car il y a aussi les grands faux scientifiques soudoyés par Big Brother Farma) !

    Merci à Monsieur le Juge du Tribunal (francophone) de première instance de Bruxelles pour son courage et son intégrité remarquable en ces temps !
    https://www.lalibre.be/debats/opinions/pourquoi-l-arrete-ministeriel-covid-est-illegal-5f2bec38d8ad586219049846
    Extrait de l'article (pas du jugement) :
    "Si un citoyen immoral se faisait verbaliser pour violation d’une des obligations autres qu’une interdiction de déplacement, il aurait dès lors intérêt (puisque nous le supposons immoral) à ne pas acquitter l’amende que les forces de police l’inviteront à payer et à se laisser poursuivre devant le tribunal de police, devant lequel il pourra plaider l’illégalité de la mesure qu’on veut lui infliger."
    https://www.levif.be/actualite/belgique/dangereuse-derive-le-coup-de-gueule-d-un-juge-sur-les-mesures-sanitaires-liees-au-coronavirus/article-news-1317415.html

    Merci à Silvano Trotta qui pense régulièrement à nos amis belges lors de ses émissions quotidiennes !
    https://m.youtube.com/watch?v=tJp0ysBNtWg
    O6.15 : Jugement

    Et bien sûr, "coup de coeur" pour nos chers instructeurs de Belgicatho !

    En union de prière et de sacrifices pour que vienne vite le règne universel de Notre Seigneur Christ, seul Sauveur possible d'une telle pandémie mensongère, diabolique et apocalyptique.

  • ... oui, Emmaüs, il nous suffit de nous brancher sur N.S.J.C et nous réunir, très nombreux, pour la prière, l'Adoration, la Ste Messe. C'est pour le Bien de toute l'humanité qui doit faire face à la peur du lendemain, depuis que des idées de destruction sont sorties du cerveau que quelques-uns et mises en application pour " Un plus d'argent" - "Un plus de pouvoir" - "Nouvel Ordre Mondial".

    Puisque notre Magistral Dieu Créateur nous a outillés, nous les êtres humains, de circuits électriques : notre cœur émet des fréquences, notre Esprit ... et en fait, c'est tout notre être qui est électrifié pour produire des oeuvres, belles ou réactionnaires, négatives, destructrices, c'est selon notre liberté de choisir.
    Tout vibre en nous, il n'est que de le constater ... Corps - Ame - Esprit.
    Nos anciens l'avaient appris, l'avaient expérimenté et il en était sorti des œuvres gigantesques venant de partout, suivant leurs dons et talents. C'est un mystère inexplicable ...
    Il y a eu aussi des pandémies, des souffrances, des injustices, des moments difficiles ... mais ils s'en sont sortis puisque nous sommes là. Et les âmes des Saints qui ont combattu pour leur Foi sont des semences bien gardées et vénérées pour que toujours le Règne du Christ soit effectif et actif.
    N.S.J.C a été jusqu'à la mort sur une Croix, devant Marie, sa Ste Mère, et la nôtre, pour démontrer le pourquoi de sa venue sur terre, en vue de notre Bien suprême, parce que nous ne le voyions pas encore clairement !
    Tout fut créé par Lui, avec Lui et en Lui.
    Ce n'est pas un dogme, c'est une évidence, me semble-t-il.

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