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USA : le renvoi d'un clown et l'entrée en grâce d'un sage ?

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De François Martin sur Smart Reading Press :

ÉLECTIONS AMÉRICAINES : L’AVENIR DE L’OCCIDENT SE JOUERA LE 10 DÉCEMBRE

Au sujet des élections américaines, vous pensez, vous croyez que vous savez. Eh bien !, trompé par la presse «main stream», vous ne savez pas ! Prenez la peine de lire cet article de notre nouveau collaborateur, François Martin, vous comprendrez que les élections américaines ne signifient pas le renvoi populaire d’un clown et l’entrée en grâce d’un sage. Les sondages se sont trompés, mais la presse internationale également !

Il ne faut pas se tromper d’analyse. L’élection américaine, qui se décidera le 10 décembre sur le tapis vert, après la fin des recours, ne consacrera pas la victoire de Biden ou de Trump, deux personnages aux styles si différents. Elle décidera d’un modèle de société dominant, pour le pays et pour le monde, pour de nombreuses années.

Aujourd’hui, une semaine à peine après le scrutin de l’élection américaine, et même si les médias ont déclaré Joe Biden vainqueur, le moins que l’on puisse dire est que l’élection n’est pas jouée. Le camp Trump a déposé des recours dans nombre d’États où les décomptes sont considérés comme litigieux, soit que la différence de voix entre les candidats soit très faible (ce qui autorise un recomptage), soit que les risques de fraude apparaissent comme crédibles.

UNE FRAUDE MASSIVE ?

Malgré ce qu’ont affirmé les démocrates, qui ont tenté de balayer ces accusations de fraude, que Trump profère depuis des mois, il est parfaitement légitime de se poser cette question. D’abord, parce que cette fois-ci, sur un total de 147 millions de votes, plus de 100 millions ont été exprimés par anticipation (dont 65 millions par la Poste), ce qui est énorme. Par comparaison, en 2016, sur un total de 139 millions de votes, seulement 33 millions avaient été des votes par correspondance.

Par ailleurs, histoire de rendre les choses encore moins claires, tous les États n’ont pas les mêmes règles pour dépouiller ces votes anticipés. Certains (comme l’Arizona, le Colorado, la Floride, la Géorgie, l’Iowa, le Minnesota, le Nevada, la Caroline du Nord, l’Ohio et le Texas) ont pu les traiter avant le 3 novembre. Mais de nombreux autres, et notamment les «swing states1» du Michigan, du Wisconsin et de la Pennsylvanie, ont dû attendre cette date pour commencer à compter les bulletins déjà reçus. Et, pire encore, une vingtaine d’États acceptent les bulletins jusqu’à 10 jours après la date du scrutin, à condition que le cachet de la Poste montre qu’ils ont été envoyés avant le 4 novembre…

En tout état de cause, chacun sait que, dans cette situation très compliquée, rien ne sera fixé avant le 10 décembre, jour où les tribunaux étatiques et/ou fédéraux rendront leur verdict.

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