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"Ceci n'est pas un complot" : un documentaire sur la crise de la Covid qui interroge

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De Vincent Dubois sur le site de l'Avenir :

VIDÉO | «Ceci n’est pas un complot», le docu qui va faire un Ramdam

Initialement, l’avant-première mondiale du film était programmée pour la 11e édition du Tournai Ramdam Festival dont on sait qu’elle a, comme tant d’autres activités, été, elle aussi, sacrifiée sur l’autel des mesures imposées dans le cadre de la crise sanitaire.

Voici la bande-annonce du docu, le film complet peut être visionné gratuitement via le lien repris en fin d’article:

La sortie sur grand écran se fera attendre mais tout un chacun peut désormais visionner le docu sur la Toile, via les plateformes Youtube ou Vimeo. Il serait dommage de s’en priver car la qualité de la réalisation est à la hauteur du travail déployé durant 36 semaines par le journaliste-réalisateur.

Deux ans à Tournai, deux ans à Mons et un tour du monde…

Le verviétois Bernard Crutzen connaît bien la ville de Tournai pour avoir étudié à l’IHECS, alors que l’école avait encore ses quartiers à Ramegnies-Chin. Il y effectua deux années entrecoupées, de 1981 à 1982, par sa participation à la Course autour du monde qui l’amena à découvrir de nouveaux horizons et à s’ouvrir à d’autres cultures.

VIDÉO | «Ceci n’est pas un complot», le docu qui va faire un Ramdam

Sa caméra reste son moyen d’expression de prédilection…-

Comme beaucoup d’Ihecsiens à l’époque, c’est dans la Cité du Doudou qu’il a terminé ses études.

Depuis, il n’arrête plus de tourner, autour du monde toujours, mais aussi avec sa caméra qui reste son moyen d’expression de prédilection. Il a réalisé un nombre assez impressionnant de films et documentaires dont l’un d’entre eux – «Malaria Business» – avait été présenté lors d’un précédent Ramdam Festival à Tournai, il y a quatre ans. 

«Incivique, un mot qu’elle a dû entendre à la télé…»

L’idée de son dernier documentaire lui est venue alors qu’il projetait d’aller rendre visite à ses parents fin mars, lorsque la pandémie était déjà à la une de tous les médias. Sa maman lui avait adressé un message l’incitant à renoncer à son projet de l’emmener, elle et son mari, faire le tour du quartier à pied car «cela pourrait être dangereux et… incivique».

«Incivique, un mot qu’elle a dû entendre à la télé…», pensa Bernard. Celui-ci s’est aussi inquiété de constater à quel point son père – médecin à la retraite – perdait tout sens critique face au matraquage médiatique opéré par la télévision. Il décida alors d’écrire une lettre ouverte à ses amis et connaissances journalistes. C’est suite à la réponse de l’un d’eux, ironisant sur un possible complot, qu’il s’intéressa à la manière dont certains médias disqualifient toute pensée critique en la qualifiant de complotiste.

Durant 9 mois, il a observé la manière dont des médias belges francophones «racontent» la crise du Covid: ce qu’ils disent, comment ils le disent, mais aussi ce qu’ils taisent. Des silences que met en exergue le réalisateur dans ce documentaire entièrement financé sur fonds propres mais aussi grâce à une opération de crowdfunding lancée en octobre et à laquelle ont répondu plus de 1480 contributeurs.

La crise sanitaire serait-elle un écran de fumée?

«À travers ce film, je voudrais donner la parole à celles et ceux qu’on n’entend pas, ou plus, explique Bernard Crutzen. Ouvrir le débat sur les plateaux et dans les rédactions. Interpeller les juristes sur les entorses à l’état de droit. Réveiller nos élus pour remettre de la démocratie là où je ne constate plus qu’autoritarisme, menaces, chantage. J’aimerais aussi partager cette inquiétude, trop lourde à porter seul: le coronavirus ne serait qu’un écran de fumée qui masque une crise beaucoup plus systémique, à laquelle les gouvernements nous préparent sous couvert de crise sanitaire.»

Le réalisateur n’hésite pas à tendre le micro à des personnalités qui, parce qu’elles ont osé ouvrir le débat en tenant des propos (trop) différents des discours officiels, ont été purement et simplement écartées des antennes. Bernard Crutzen a également retrouvé le papa de «la plus jeune victime du Covid en Belgique». Un père qui, dans le documentaire, explique, de quoi est réellement décédé son enfant…

Bernard Crutzen ne cherche pas à convaincre et ne verse pas non plus dans les thèses «complotistes». À l’issue de 9 mois d’observation, et d’investigation, il s’interroge et nous invite, si nous en sommes encore capables, à faire de même. ..

Ceci n’est pas un complot produit par la srl ZISTOIRES est diffusé sur Vimeo et YouTube: https ://linktr.ee/CNPC_2020

Commentaires

  • Qui du reporter franc-tireur ou de la télé politiquement correcte est finalement le plus anxiogène ? J’hésite à faire encore des choix dans un monde devenu de plus en plus incertain.

  • La vérité, cher Monsieur, n'est jamais belle, mais n'a rien à voir avec un quelconque facteur anxiogène, ni avec du "complotisme". La presse belge est nulle car subsidiée et donc aux ordres de l'état. Elle ne fait pas son travail si ce n'est un travail de sape permanente de la vérité qu'elle remplace par le politiquement correct dont elle décide et par la fabrique du consentement à laquelle elle contribue en y rajoutant plusieurs couches. Cela est vrai également pour le "réchauffement climatique" qui reste à prouver, pour tout soutien à Israël qui est évidemment interdit, pour tout soutien à Trump qui est évidemment à bannir grâce à la cancel culture. Avec moi, cela ne prend pas. Ma grille de lecture est simple, voire simpliste, mais ne m'a jamais trompé: tout ce que les media encensent est mauvais dans l'inversion des valeurs dont ils ont le secret.

  • Quid est veritas ? Je ne m’avancerai pas sur ce terrain : en ce bas monde, la vérité pure et simple est très rarement pure et jamais simple et, dans le cas qui nous occupe, ceux qui prétendent le contraire ne font qu’ajouter à l’anxiété engendrée par la confusion générale…

  • La vérité, c'est la réalité si vous préférez. Crue, cruel, cynique et bien sûr insupportable. Mais l'ignorer, c'est vivre dans un monde de bisounours. Le réveil va être très dur, cher Monsieur.

  • Bien sûr, il n'est pas simple de comprendre la situation actuelle à partir des "informations" contradictoires émanant de sources diverses et opposées. Il ne s'agit donc pas d'accéder à la "Vérité", mais plus modestement à s'efforcer de comprendre le monde dans lequel nous sommes plongés. Cette attitude exige rigueur intellectuelle, prudence et même parfois audace. S'agissant de "Ceci n'est pas un complot", j'ai par exemple été surpris de me retrouver dans le même camp qu'Anne Morelli de l'ULB, ce que je n'aurais jamais imaginé. Pourtant, il m'est régulièrement arrivé d'être intellectuellement plus proche de certains athées que de chrétiens progressistes. Rien n'est simple ici bas, mais ce n'est pas surprenant puisque nous chrétiens savons que notre monde est marqué par la faute originelle.

  • Aux portes de l’enfer, Dante trouve cette inscription : vous qui entrez ici, laissez toute espérance. Ce monde vaut-il mieux que l’enfer ? « Une mauvaise nuit dans un mauvais lieu » selon Thérèse d’Avila. Mais vous connaissez aussi la réponse de Péguy : « ce qui m’étonne, dit Dieu, c’est l’espérance ». La foi est une épouse fidèle et la charité une mère mais l’espérance est une petite fille de rien du tout qui a l’air de se laisser traîner au milieu de ses grandes sœurs. En réalité, c’est elle qui fait marcher les deux autres car on ne travaille jamais que pour les enfants. Pourtant l’histoire bisounours du lieutenant Péguy se termine très mal pour lui qui fut tué dans les hécatombes de la Marne en 1914 : cruel. La figure de ce monde passe, mais est-ce le dernier mot de l’histoire ?

    Traduction pour les aveugles et les sourds: je plains les manichéens qui vivent sans espérance.

  • Bonjour Monsieur Claude Charles. Et bien, je me suis fais exactement la même réflexion à propos de la soeur d'Alain Souchon et des athées militants. Tout n'est pas mauvais chez eux même si c'est à consommer avec modération. En effet, y a pas que le vin qui soule.

  • Dans ce domaine comme dans d'autres, le simple fait de se poser des questions n'est plus admis. Quoi de plus légitime cependant ?

    Est-ce cela la démocratie ? Est-ce encore la démocratie ?

  • BRAVO, Bernard Crutzen !

  • Un documentaire très éclairant sur le traitement de cette pandémie par les médias ainsi que sur ses implications politico-financières.
    Un signal d'alerte concernant nos libertés individuelles et collectives !

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