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  • Nouvelle constitution apostolique : la "révolution" du pape François

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    A propos de la réforme de la curie romaine « Praedicare Evangelium » du pape François, publiée le 19 mars 2022, on peut lire sur le site web « Benoît et moi » ce commentaire du site Il Sismografo, considéré comme très proche des Salles sacrées, qui parle de « graves incohérences », d’ « étape opaque et triste » et de « conception verticaliste et bureaucratique évidente » :

    verticalité-198x300.jpg« Il a fallu plus de huit ans à Praedicare Evangelium pour achever sa gestation difficile, confuse et décousue. Après toutes ces années, elle a été publiée à la hâte, sans traduction dans les langues fondamentales de l’Église elle-même et du monde chrétien, éditée électroniquement avec un charabia enfantin, et n’a même pas été annoncée de manière adéquate et professionnellement sérieuse aux vaticanistes qui peuplent le Borgo Pio, le quartier romain où se trouve le Vatican.

    Nombreux sont ceux qui, sans même l’avoir lu en entier et analysé en profondeur, écrivent depuis samedi des choses surprenantes telles que : il s’agit d’un « document révolutionnaire », d’un « tournant copernicien », « à partir de demain, l’Église appartiendra aux laïcs et aux femmes » et d’autres choses du même genre…

    Heureusement, elle entrera en vigueur le 25 juin. Cela signifie qu’il est encore temps de corriger de graves incohérences comme celle de la « forme extraordinaire » du rite romain [Mgr Marco Mellino, secrétaire du Conseil des cardinaux, a admis le 21 mars, lors de la conférence au cours de laquelle il a présenté Praedicate Evangelium, que l’utilisation de l’expression « forme extraordinaire » pour la messe romaine est une « erreur », note d’AMV]. Et il y en a d’autres.

    Ce moment, malheureusement, est une étape très opaque et très triste pour de nombreux catholiques, et pourtant il aurait dû être l’un des jours les plus lumineux du pontificat.

    Quelqu’un au Vatican doit comprendre et prendre conscience du fait que la propagande et les éditoriaux ne suffisent pas à redresser une route erronée. L’Église du Christ est une chose très sérieuse, fondamentale pour la vie de millions et de millions de personnes. Plus que jamais à l’heure où l’horreur d’une guerre mondiale se profile à l’horizon et où nous voyons en même temps la douleur effrayante du peuple ukrainien.

    Ce qui frappe dans la nouvelle Constitution, c’est l’approche verticaliste et bureaucratique évidente. L’organigramme curial – bureaux, titres, fonctions et matières de gouvernement – s’est agrandi d’au moins un tiers par rapport à celui établi par Pastor Bonus du pape Wojtyla. En clair, seize dicastères, c’est trop et le coût de cette bureaucratie a déjà déclenché des alarmes rouges dans les finances. En outre, la simple comparaison conceptuelle des noms de certains de ces services met immédiatement en évidence l’existence de divers doublons de fonctions et de tâches.

    Certains ont déjà écrit que le nombre de dicastères montre qu’il y a une plus grande « démocratisation » du pouvoir. À cet égard, le mot « synodalité » est utilisé et abusé, manipulé avec désinvolture parce que c’est le slogan à la mode, destiné à être remplacé par un autre après 2023.

    Cette synodalité, dont on use et abuse, cache cependant un insidieux retour en arrière par rapport au concile œcuménique Vatican II, à savoir : de la Constitution, le pape sort encore plus souverain, plus autarcique, plus « un seul homme aux commandes ». Dans cette Constitution, tout ce qui précède ou suit a un et un seul point d’arrivée : le Pontife.

    Il ne semble pas s’agir d’un document rédigé dans une perspective clairvoyante et audacieuse et visant à préparer l’ensemble de la communauté des disciples du Christ à affronter les temps difficiles qui s’annoncent. Non, vraiment pas.

    La Constitution adapte à l’époque actuelle un texte législatif datant de plus de trente ans, au point qu’elle semble avoir été rédigée uniquement pour ce pontificat.

    Dans cette Constitution apostolique, cependant, il y a plusieurs passages et codifications qui doivent être pleinement approuvés et qui annoncent des développements possibles de grande importance pour la vie de l’Église. Nous aurons l’occasion d’analyser cet aspect même si, en fin de compte, c’est le temps, le passage des années qui décidera du succès ou de l’échec de ce document fondamental.

    Tout, cependant, dépendra de la question de savoir si ce que nous considérons comme une papauté « un seul homme aux commandes » s’enracinera dans le dynamisme des églises particulières. »

    Ref. Praedicare Evangelium consacre une Eglise avec un seul homme aux commandes

  • L’Église catholique belge se joint à la consécration de la Russie et de l’Ukraine à Marie

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    Communiqué de presse : L’Église catholique belge se joint à la consécration de la Russie et de l’Ukraine à Marie

    Ce vendredi 25 mars, le Pape François consacrera la Russie et l’Ukraine au Cœur Immaculé de Marie au cours d’une célébration pénitentielle en la Basilique Saint-Pierre de Rome.

    Le monde entier priera lui aussi à cette intention. Dans notre pays, le Cardinal Jozef De Kesel présidera une célébration eucharistique dans la Basilique de Koekelberg. Au cours de cette célébration pour la paix en Ukraine, qui débutera à 19 heures, l’adoration perpétuelle du Christ dans le Saint-Sacrement, organisée dans la Basilique depuis 10 ans, sera également commémorée.

    Avec la consécration de la Russie et de l’Ukraine au Cœur Immaculé de Marie, le Pape François réalise le souhait des évêques catholiques ukrainiens qui le lui avaient récemment demandé. La consécration est une manière particulière de demander la protection et l’intercession de Marie.

    Le même jour, l’aumônier pontifical, le Cardinal Konrad Krajewski, procédera également à cette consécration dans le lieu de pèlerinage portugais de Fátima. Marie y est apparue en 1917 et ses messages aux trois petits bergers, mentionnaient explicitement la Russie, la consécration, la guerre et la paix.

    La célébration pour la paix en Ukraine dans la Basilique de Koekelberg est la deuxième célébration pour la paix du Cardinal De Kesel. Le dimanche 13 mars, il a présidé une célébration eucharistique très suivie dans la cathédrale de Bruxelles.

    Toutes les églises et lieux de culte catholiques de notre pays prient pour la paix depuis l’aggravation des tensions entre la Russie et l’Ukraine et le début de la guerre.

    De nombreux chrétiens individuels, des paroisses et des institutions et organisations catholiques s’engagent également à accueillir des réfugiés ukrainiens ou à collecter des biens pour la population ukrainienne restée sur place dans ce pays terriblement détruit et dont de nombreux habitants ont fui vers les pays voisins.

    Caritas International, une ONG mandatée par les évêques, fournit une aide matérielle et financière importante en tant que membre du Consortium 12-12. Les évêques belges ont précédemment appelé à prier pour la paix, à soutenir Caritas International et ont demandé à tous ceux qui le pouvaient d’accueillir des réfugiés. Les communautés catholiques ont largement répondu à cet appel.

    Les Évêques de Belgique
    SIPI – Bruxelles, mardi 22 mars 2022

    et à Liège :

    Consécration de l’Ukraine et de la Russie au Cœur immaculé de Marie, le 25 mars 2022

    Le diocèse de Liège s’associera au pape François, aux évêques et aux fidèles du monde entier pour la consécration de l’Ukraine et de la Russie au Cœur immaculé de Marie, le vendredi 25 mars 2022.

    L’évêque de Liège, Mgr Jean-Pierre Delville, s’associera à cet acte de consécration lors de la messe de la solennité de l’Annonciation le 25 mars à 9h00 à la cathédrale de Liège.

    Les prêtres et les fidèles qui le peuvent sont invités à faire de même lors des célébrations du 25 mars. Une proposition de texte de prière à cette occasion est procurée par le diocèse et peut être lu ci-après. Elle pourra être complétée ou remplacée par les textes diffusés par le Saint-Siège dans les jours prochains.

    Acte de consécration de l’Ukraine et de la Russie

  • Liège, 25 mars : célébration de la fête de l'Annonciation à l'église du Saint-Sacrement (Bd d'Avroy, 132)

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    Livret pour la méditation des mystères joyeux