De Massimo Ferraro sur OpenOnline :
Kfar Aza, massacre du Hamas dans des maisons de kibboutz : "Au moins 200 cadavres, 40 enfants : certains décapités".
10 OCTOBRE 2023
"Ce n'est pas un champ de bataille. C'est un massacre", a déclaré le général en accueillant les journalistes.
Au moins 200 corps d'hommes, de femmes et d'enfants ont été retrouvés dans le kibboutz de Kfar Aza après le massacre perpétré par les miliciens du Hamas. C'est ce qu'a rapporté I24 News sur ses canaux sociaux, citant l'organisation israélienne bénévole d'urgence Zaka. Alors que les corps enveloppés dans des tissus noirs sont chargés un par un dans des camions de l'armée, l'odeur âcre et lourde de la mort reste dans l'air. "Ce n'est pas un champ de bataille. C'est un massacre." C'est ce qu'a déclaré le général Itai Veruv aux journalistes dans le kibboutz de Kfar Aza, l'une des communautés les plus durement touchées par l'attaque surprise du Hamas le samedi 7 octobre. Ce n'est pas un scénario de guerre auquel les journalistes sont confrontés. Mais celui d'un massacre, d'une horreur sans fin, dont le bilan n'est pas encore définitif mais déjà macabre. Au moins 70 hommes armés auraient ravagé la communauté. Les journalistes parlent de voitures cassées, de maisons brûlées, de corps meurtris.
Au moins 40 enfants tués par le Hamas
"Vous voyez les enfants, la mère, le père, dans leurs chambres, dans leurs abris, et vous voyez comment les terroristes les ont tués", explique encore le général. Les soldats racontent aux journalistes ce qu'ils ont vu : parmi les corps retrouvés, il y aurait aussi 40 nourrissons et enfants en bas âge, certains décapités. "Certains n'ont plus de tête. Soufflées par des coups de feu tirés à bout portant. Ou coupées", rapporte Nicole Zedek, de i24News. De nombreuses victimes ont les mains liées, elles ont été tuées lors d'une exécution. D'autres familles ont été retrouvées chez elles, abattues dans leur lit. Les forces de sécurité n'ont pu évacuer la zone qu'il y a quelques heures et ont autorisé les journalistes à y pénétrer pour documenter ce qui s'est passé. Un soldat israélien a crié à un journaliste de Reuters : "Racontez au monde ce que vous avez vu". Alors que l'armée continue de compter les morts à Kfar Aza, le dernier bilan actualisé fait état d'un millier d'Israéliens morts dans des attaques du Hamas et d'environ 800 Palestiniens et miliciens tués.
Commentaires
Scènes de barbarie, qui doivent être condamnées et les auteurs recherchés et condamnés.
Mais ces actes horribles ne doivent pas cacher la réalité vécue par les palestiniens depuis trop longtemps.
Pour une information plus équilibrée, plus proche de la réalité, voici le lien vers l'interview d'un médecin français qui se rend à Gaza depuis très longtemps :
https://www.youtube.com/watch?v=jQO1wqo-IE0
Vous semblez agacé que ces faits monstrueux soient rapportés. C'est déjà votre troisième tentative de les relativiser.
Ce que ces enragés veulent - outre la jouissance de laisser libre cours au mal qui est en eux - , ce n'est pas un juste compromis, c'est l'anéantissement de la totalité d'Israël, Il est donc indécent d'établir un lien entre eux et des victimes d'une injustice.
Ne rien relativiser. Les auteurs de ces faits monstrueux doivent être recherchés et punis comme ils le méritent.
Il faut tout faire éviter l'excalade. Mais en bombardant Gaza sans aucun discernement, en traitant les palestiniens d'animaux humains Israël crée les conditions pour la poursuite des affrontements.
De plus, du fait de la présence de nombreux musulmans dans nos pays européens, il existe un risque d'exportation du conflit dans nos pays avec actes terroristes comme nous en avons hélàs déjà connus
Il faut tout mettre en oeuvre pour que les résolutions de l'ONU depuis la création de l'état d'Israël soient appliquées sur le terrain.
Philippe,, vous dites:
"Mais ces actes horribles ne doivent pas cacher la réalité vécue par les palestiniens depuis trop longtemps."
Pour l'instant, et certainement pendant un bon moment encore, je préfère dire: "Mais la réalité vécue par les palestiniens depuis trop longtemps ne doit pas cacher ces actes horribles."
Nous commençons à peine à découvrir ce qui s'est passé le 7 octobre… Laissez-nous le temps de prendre connaissance de ces évènements, de nous confronter à leur réalité, de chercher à la saisir, d'en prendre la mesure autant qu'il est possible.
On ne peut pas absorber ce choc aussi vite que vous le suggérez.
Il faut faire preuve de discernement dans les attaques, au contraire des terroristes.
Mais, étant donné que ces derniers ont soin de placer leurs bases dans des quartiers surpeuplés (prenant donc leurs propres compatriotes en otages), il est compliqué de lutter contre eux sans toucher des civils.
Je ne sais pas qui a traité les Palestiniens d'animaux humains. Ce terme devrait être réservé à ceux (quelle que soit leur nationalité, d'ailleurs) qui décapitent des bébés.
Pas plus qu'un autre, ce débat ne doit s'enfermer dans la pensée unique. Les interventions de Philippe, que je trouve nuancées et sensibles, ne visent pas à dédouaner les Palestiniens ou à relativiser leurs fautes mais bien à resituer les choses dans leur contexte et à mettre en évidence la souffrance de nombreux Palestiniens suite aux diverses injustices qu'ils ont subies.
Même si une réconciliation semble encore très lointaine, peut-être la petite minorité de chrétiens a-t-elle là un rôle à jouer ... sauf si la persécution croissante de certains la place de plus en plus sur la défensive.
Restons très prudents par rapport à toutes ces informations non confirmées qui sont diffusées dans l'émotion du moment. Nous assistons, dans ce conflit comme dans la guerre en Ukraine, à des manipulations invraisemblables de la vérité, relayées par les médias sociaux et ensuite reprises par la presse. Et ne laissons pas des conflits étrangers cliver notre société.
Il est urgent de prier pour les otages. Tous unis au delà de nos différends.
Ce qui est pudiquement appelé "la question palestinienne" suscite des échanges tendus même entre catholiques.
Avec la propagande dont les deux belligérants (mais surtout, il faut quand même le reconnaître, le côté Israël USA et Europe occidentale) font preuve, il est difficile d'imaginer que les bonnes volontés puissent arriver à une vision commune de la situation.
Mais ici comme dans bien d'autres cas, nous les catholiques, avons une arme redoutable : la prière. Et c'est une arme que nous utilisons trop peu. Il faut prier pour que le Seigneur nous communique sa paix car la paix sur laquelle les hommes arrivent à se mettre d'accord met rarement fin aux injustices et à la violence.
C'est vrai, prier . Sachant qu'en 2003 déjà, Jean Paul II déclarait à l'ambassadeur d' Israël qu'il n'y aurait de paix qu' avec un pays à deux états : l'état d' Israël et l'état palestinien. Il eût aussi fallu respecter les accords de paix. Arafat état un modéré( il avait épousé une femme orthodoxe )et on l'a vu assister à la messe de Noël. Hélas, dès que le pétrole est en jeu, l' Occident préfère s'allier, par ex. , avec les frères musulmans et le Hezbollah ( contre le président syrien Assad ). Ou assassiner Kadhafi et ses compagnons ( la " campagne " de Lybie allait durer 8 jours, elle a duré 6 mois ). On ne peut que prier. Mais prier est tout. Relisons le dernier paragraphe de Philippe çi dessus.
@muriel lehembre
Arafat un modéré ? Dirigeant de l'OLP et fondateur du Fatah, deux mouvements dédiés à la lutte armée, ayant pratiqué ou soutenu régulièrement le terrorisme....
Quant à l'assistance à la messe, de nombreux chefs de la maffia assistent à la messe.
"S'allier avec le Hezbollah contre Assad", ce n'est pas possible. Car le Hezbollah est un allié indéfectible des Assad depuis 30 ans. Tous les historiens sérieux, nouveaux ou anciens, vous le confirmeront.
Excusez-moi, Philippe G. , je voulais dire " Frères Musulmans ".