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Pour la première fois, le pape François mentionne l'endroit où il aimerait être enterré et annonce un voyage en Belgique en 2024

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De Vatican News (Jean Charles Putzolu) :

François visitera la Belgique en 2024

Belgique, Argentine et Polynésie sont les trois pays que François souhaite visiter en 2024. Il en fait lui-même l’annonce dans une interview accordée à la télévision mexicaine Nmas, à l’occasion de la fête de Notre Dame de Guadalupe. Invité à reparcourir les douze mois de l'année passée, le Pape revient sur sa santé, sur le vide créé par la disparition de Benoit XVI, et annonce qu’il se fera enterrer dans la basilique Sainte-Marie-Majeure de Rome.

François se confie à la correspondante de Nmas, Valentina Alazraki, dans une conversation souriante enregistrée avant la messe à Saint Pierre célébrée mardi 12 décembre pour la solennité de la bienheureuse Vierge Marie de Guadalupe, apparue au Mexique en 1531 et devenue depuis Patronne de l’Amérique Latine. Dans cet entretien de vingt minutes, François réaffirme que les guerres sont toujours une défaite, sauf pour les fabricants d’armes, et exprime sa désolation quand il voit sur l'âge des victimes sur les tombes des soldats, des jeunes pour la plupart que leurs mères ne reverront plus.

Sépulture à Sainte-Marie-Majeure

Mais au-delà de ces propos déjà tenus à plusieurs reprises, François révèle qu’il veut être enterré dans l’une des quatre basiliques papales de Rome, Sainte-Marie-Majeure, en raison de sa dévotion à Marie et de sa promesse faite à la Salus populi romani, aux pieds de laquelle il prend le temps de prier avant et au retour de chacun de ses voyages.

Il ne sera pas le premier pape dans cette basilique. Sept Souverains pontifes y reposent déjà. François ajoute qu’il a aussi préparé son enterrement, et explique qu’il a simplifié le rite de ses obsèques.

Cela ne l’empêche pas de continuer à regarder vers l’avenir. Il n’a pas l’intention de renoncer à son Pontificat, même s’il confirme l’existence d’une lettre de renonciation entre les mains du cardinal Tarcisio Bertone. Une lettre qu’il n’a pas encore signée car c’est Dieu qui décidera, selon le Saint-Père, et qui lui dira «assez» le moment venu. À ce propos, il salue le courage de la renonciation de son prédécesseur, Benoit XVI, avec lequel, avoue-t-il, il avait noué une relation très étroite. Un homme «simple, humble» et «qui a pris conscience de ses limites».

Les voyages de 2024

Limites que François n’a pas encore atteintes, puisqu’il se projette en 2024 avec un voyage annoncé en Belgique et deux autres à l’étude: la Polynésie et l’Argentine. L’Argentine du président Javier Milei, dont le Pape semble déjà avoir pardonné les propos plutôt durs tenus par ce dernier à son égard. «En campagne électorale», dit François, «on dit des choses provisoires, pour attirer l’attention. […] Ensuite, vient le moment des choses concrètes». Les deux hommes se sont d’ailleurs parlés au téléphone depuis, et Javier Milei a invité François en Argentine.

Commentaires

  • Ne nous emballons pas, la visite est prévue pour septembre ; d'ici là, il se passera bien des choses...
    Le projet de venue de ce pape dans l'université louvaniste, personne n'a le droit d'en être étonné. Et certainement pas ceux qui ont récemment lu sur Belgicatho des articles d'un historien et journaliste émérite.
    On peut reprocher des choses au pontife régnant, mais pas d'être mal informé. Il sera là-bas en terrain conquis, dans un périmètre où sont appliquées avec fermeté les valeurs (lesquelles, peu importe). Et à quelques jours de la session synodale finale, il pourra glaner de précieuses suggestions. Un vice-recteur retraité, notamment, se réjouira de lui transmettre encouragements et orientations.
    Ce séjour aura une forme de succès : on n'imagine pas qu'un évêque en fonction ose s'abstenir d'une participation enthousiaste ; la présence de la hiérarchie académique est également assurée ; et tous les bouffeurs de curés qui ont l'habitude de boycotter ce genre d'invité trouveront une raison d'être cette fois de la fête.
    Des esprits jugés chagrins regretteront seulement l'absence d'un ecclésiastique ancien de la maison, parti faire le bonheur de paroissiens du sud français. Les catholiques belges de base verront bien si leur déplacement est souhaité et souhaitable. Pour ma modeste part, s'il y a une conférence de Stéphane Mercier au même moment, je choisirai sans hésiter.

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