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Bénir les personnes sans bénir les unions (pape François)

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De Joseph Tulloch sur Vatican News :

Le pape François : Bénir les personnes, pas l'union

Dans un discours à l'assemblée plénière du Dicastère pour la Doctrine de la Foi, le Pape François parle des Sacrements, de la dignité humaine, de l'évangélisation et de la Fiducia supplicans

Le pape François s'est adressé vendredi au Dicastère pour la doctrine de la foi, à l'occasion de la clôture de son assemblée plénière annuelle.

Remerciant les fonctionnaires pour leur "travail précieux", le pape a rappelé que, lors de sa réforme de la Curie romaine en 2022, il avait divisé le Dicastère en deux sections, l'une s'occupant de la Doctrine et l'autre de la Discipline.

C'est le premier sujet qu'il a voulu aborder dans son discours, et il a proposé un certain nombre de réflexions articulées autour de trois mots : Sacrements, dignité et foi. 

Nouveau document du DDF

Le premier mot que le pape François a abordé dans son discours est celui de "sacrements".
Les sacrements, a-t-il dit, "nourrissent et font croître la vie de l'Église", et requièrent donc "une attention particulière" de la part de ceux qui les administrent.

"Aimons et chérissons la beauté et la force salvatrice des sacrements", a exhorté le pape aux responsables de la DDF.

Le Pape François a ensuite abordé la question de la dignité, notant que la DDF "travaille sur un document à ce sujet".

"J'espère qu'il nous aidera, en tant qu'Église, à être toujours proches de tous ceux qui, sans fanfare, dans la vie quotidienne concrète, luttent et paient personnellement le prix de la défense des droits de ceux qui ne sont pas pris en compte.

Annoncer l'Évangile aujourd'hui

Le troisième thème abordé par le Pape, celui de la foi, est celui sur lequel il s'est attardé le plus longtemps.
"Nous ne pouvons pas cacher le fait que, dans de vastes régions de la planète, la foi, comme l'a dit Benoît XVI, ne constitue plus une condition évidente pour la vie en commun.

En effet, a noté le pape François, la foi est souvent "niée, moquée, marginalisée et ridiculisée".

La proclamation et la communication de la foi dans le monde d'aujourd'hui, a-t-il dit, doivent donc prendre en compte un certain nombre de facteurs.

En particulier, le pape François a précisé les "nouvelles cultures urbaines, avec leurs nombreux défis mais aussi les questions de sens sans précédent qu'elles soulèvent", la nécessité d'une "conversion missionnaire des structures ecclésiales" et, enfin, "la centralité du kérygme [l'annonce] dans la vie et la mission de l'Église".

"C'est là, a dit le Pape, que l'on attend l'aide de ce Dicastère.

Bénédictions pastorales

C'est "dans ce contexte d'évangélisation", a poursuivi le pape François, qu'il a voulu mentionner la récente déclaration Fiducia supplicans.

Le but des "bénédictions pastorales et spontanées" dont il est question dans cette déclaration, a souligné le Pape, est de "manifester concrètement la proximité du Seigneur et de l'Église à tous ceux qui, se trouvant dans des situations différentes, demandent de l'aide pour continuer - parfois pour commencer - un chemin de foi".

À cet égard, le pape a mis l'accent sur deux points.

Premièrement, a-t-il dit, "ces bénédictions, en dehors de tout contexte liturgique et de toute forme, ne requièrent pas la perfection morale pour être reçues".

Deuxièmement, il a noté que "lorsqu'un couple s'approche spontanément [d'un ministre] pour les demander, il ne bénit pas l'union, mais simplement les personnes qui, ensemble, l'ont demandée".

"Pas l'union, a souligné le pape, mais les personnes, en tenant compte naturellement du contexte, des sensibilités, des lieux où l'on vit, et des manières les plus appropriées de le faire.

Commentaires

  • Justement, comme le pape l'a rappelé: le but d'une bénédiction c'est "manifester concrètement la proximité du Seigneur et de l'Église à tous ceux qui, se trouvant dans des situations différentes, demandent de l'aide pour continuer - parfois pour commencer - un chemin de foi". Il faudrait donc demander à ces couples "irréguliers' POURQUOI ils souhaitent une bénédiction. Dans quel but ? Est-ce vraiment pour commencer un chemin de foi? Ou bien c'est pour cautionner leur situation? C'est comme le sacrement du mariage: A l'heure actuelle, pratiquement plus personne n'en veut, les seuls qui le souhaitent sont ceux qui n'y ont pas droit.( les prêtres, les homos, les polygames...) L'Eglise, et d'autant plus le pape, devraient être limpides sur leurs déclarations afin d'éviter les confusions...

  • Je suis d'accord avec vous : il est utile de se demander pourquoi telle bénédiction sera réclamée.
    Je me permets d'ajouter une deuxième question : dans le cas où la bénédiction est donnée en public, comment est-elle considérée par l'entourage ? Comme l'octroi d'une aide pour se réorienter vers le bon chemin, ou comme la caution d'un certain comportement ? Feindre d'ignorer cette interprétation inévitable est preuve de mauvaise foi.

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