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Quand les évêques de Belgique balisent la prochaine Assemblée générale du synode

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De cathobel.be (Clément Laloyaux) :

“L’ordination des ‘viri probati’ ne doit pas être universellement obligatoire ou interdite”: les évêques de Belgique balisent la prochaine Assemblée générale du synode

Les évêques ont rédigé un projet de texte en réponse à la demande du Secrétariat du Synode d'organiser une nouvelle consultation limitée d'ici le 15 mai. Et ce, afin de préparer au mieux la session conclusive du Synode, en octobre 2024. © Geert de Cubber par Emmanuel Van Lierde

Se projetant vers octobre 2024 et la session conclusive de ce synode, les évêques de Belgique dévoilent aujourd'hui un projet de texte dans lequel ils formulent trois priorités "à discuter au niveau de l'Église universelle". Trois axes prioritaires qui orientent l'Église vers une réflexion profonde sur sa mission, ses traditions et son organisation interne. Afin de préparer au mieux la session d'octobre prochain, divers groupes au sein de l'Église belge seront amenés à discuter de ce projet de texte dans les prochains mois.

En préparation de la deuxième session de l'Assemblée synodale, qui se tiendra en octobre 2024, les évêques belges prévoient une consultation de divers groupes et conseils au sein de l'Église. Pour orienter les discussions, le Secrétariat de la Conférence des évêques propose aujourd'hui un projet de texte, reprenant trois priorités à discuter au niveau de l'Église universelle.

Lors de la période de consultation, l'objectif sera de discuter du projet de texte en groupe selon la méthode des conversations dans l'Esprit. Avec pour but, in fine, de remettre ce projet de texte au Secrétariat du Synode des évêques à Rome, après discussion et adaptation. Les échos de ce nouveau cycle de consultations doivent être remis avant le 15 mai 2024.

Les évêques de Belgique tiennent à souligner que "le projet de texte tient compte de ce qui a été mentionné précédemment dans la synthèse nationale de la Belgique".

Ci-dessous, découvrez les trois priorités définies par les évêques de Belgique en vue de la seconde session de l'Assemblée synodale, en octobre prochain.

Les trois priorités formulées par les évêques belges :

1) Une Eglise ouverte et en dialogue

Dans ce premier point, les évêques expriment le besoin d'une Église qui embrasse pleinement sa mission évangélique dans un dialogue ouvert avec le monde. Ils soulignent l'importance de ce dialogue : "L'Église ne peut se contenter d'une voie à sens unique pour proclamer la Bonne Nouvelle au monde. Dans un dialogue ouvert, l'Église écoutera aussi ce que l'évolution des sciences, de la culture et de la société peut lui apprendre."

Cette ouverture vise à permettre à l'Église d'apprendre et de s'adapter, en reconnaissant que "l'Esprit de Dieu y est mystérieusement à l'œuvre" dans le monde contemporain : "Une conversation ouverte et respectueuse avec le monde contemporain offre à l'Église des opportunités de remettre en question et de renouveler sa propre compréhension de la Bonne Nouvelle."

Les évêques de Belgique demandent donc que "la culture synodale de la conversation soit également utilisée pour engager l'Église dans un dialogue avec les développements actuels du monde qui nous entoure." D'après eux, cela nous aidera "à mieux comprendre les signes des temps à la lumière de l'Évangile."

2) Une Tradition vivante et évolutive

Les évêques de Belgique appellent à repenser la manière dont l'Église considère sa propre Tradition. Ils encouragent une interaction dynamique entre les traditions de l'Église et les connaissances contemporaines : "L'Église devrait avoir le courage de mettre sa Tradition/ses traditions en conversation avec les connaissances actuelles de la recherche théologique, philosophique et scientifique." Pour eux, la Tradition/les traditions "ne doivent pas être abordées de manière statique mais dynamique".

Ils interrogent la pertinence actuelle des traditions : "Représentent-elles la meilleure interprétation des Écritures pour aujourd'hui?" Poursuivant leur réflexion sur la dualité 'traditions de l'Eglise - connaissances contemporaines', ils s'interrogent : "Quelle image de l'homme, de Dieu et du monde se dégage de la lecture des Écritures en conversation avec la théologie, la philosophie et les sciences contemporaines ?" Une réflexion primordiale, à leurs yeux, pour la compréhension de l'anthropologie chrétienne biblique et de la doctrine du salut.

Les évêques ne demandent pas que cette réflexion soit approfondie pendant le synode. Ils demandent plutôt au synode de reconnaître la nature changeante de la Tradition, insistant sur le besoin d'une "conversation ouverte avec les développements de la théologie, de la philosophie et des sciences actuelles".

Commentaires

  • Il manque un lexique. Quand on introduit certains extraits dans un traducteur (ex : "Tradition abordée de façon dynamique" ), on reçoit un message d'erreur.
    Difficile, dès lors, de commenter davantage. On devine juste que les auteurs souhaitent entériner la prédominance du matérialisme ambiant. Au lieu de suer à pondre des textes peu compréhensibles, ne serait-il pas plus simple pour eux de reconnaître qu'ils n'ont plus rien de spécifique à dire ?

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