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  • Voir l'Eucharistie à travers les yeux de 10 saints

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    De CNA :

    Voir l'Eucharistie à travers les yeux de 10 saints

    1er juin 2024

    Jésus est présent dans l'Eucharistie et dans l'Église catholique, et de nombreux saints de l'Église ont encouragé les catholiques à participer dans la prière au Saint Sacrifice de la Messe et à l'adoration du Saint Sacrement.

    Au fil des siècles, les saints nous ont enseigné, par leur témoignage et leurs écrits, l'importance vitale de l'Eucharistie dans la vie chrétienne.

    Ci-dessous, 10 saints nous offrent leurs sages conseils pour aimer davantage l'Eucharistie :

    1. Saint Alphonse Marie de Liguori
    « Sachez que le temps que vous passerez avec dévotion devant ce très divin Sacrement sera celui qui vous apportera le plus de bien dans cette vie et qui vous consolera le plus dans votre mort et dans l'éternité. Et sachez que peut-être vous gagnerez plus en un quart d'heure d'adoration en présence de Jésus dans le Très Saint Sacrement que dans tous les autres exercices spirituels de la journée. »

    2. Saint François de Sales
    « Quand la prière est unie à ce divin sacrifice (de la Messe), elle devient d'une efficacité si indicible qu'elle fait déborder l'âme, pour ainsi dire, de consolations célestes. C'est ici qu'elle s'appuie sur son bien-aimé ».

    3. Saint Jean-Marie Vianney, curé d'Ars 
    « Si nous connaissions la valeur du Saint Sacrifice de la Messe, combien plus d'efforts nous ferions pour y assister ! »

    4. Saint Louis Marie Grignion de Monfort
    Avant la Communion, « Implorez Marie de vous prêter son cœur pour que vous receviez son Fils avec ses dispositions ».

    5. Sainte Thérèse de Jésus (ou d'Ávila)
    « Après avoir reçu le Seigneur, puisque la Personne elle-même est présente, efforcez-vous de fermer les yeux du corps et d'ouvrir ceux de l'âme et de regarder dans votre cœur. »

    6. Saint Jean Bosco (Don Bosco)
    « Chers jeunes, voulons-nous être heureux et joyeux ? Aimons de tout notre cœur Jésus dans le Sacrement. »

    7. Sainte Catherine de Sienne
    « O charité sans limites ! De même que tu t'es donné toi-même, tout entier Dieu et tout entier homme, de même tu nous as laissé tout ton être comme nourriture, afin que, pèlerins en cette vie, nous ne nous effondrions pas dans la fatigue, mais que nous soyons fortifiés par toi, nourriture céleste. »

    8. Saint Jean Paul II
    « Chers frères et sœurs, nous devons nous sentir interpellés par les besoins de tant de frères. Nous ne pouvons pas fermer notre cœur à leurs demandes d'aide. Et nous ne pouvons pas oublier que « l'homme ne vit pas seulement de pain », mais que nous avons besoin du « pain vivant descendu du ciel ». Nous avons besoin du « pain vivant descendu du ciel ». Ce pain, c'est Jésus. S'en nourrir signifie recevoir la vie même de Dieu, s'ouvrir à la logique de l'amour et du partage ».

    9. Sainte Thérèse de Lisieux
    « Je me souvenais avoir entendu dire que l'on obtient toutes les faveurs demandées le jour de la première communion. Cette pensée me consola immédiatement, et bien que je n'eusse alors que six ans, je me dis : « Je prierai pour mon pauvre vieux (à qui elle avait essayé de faire l'aumône) le jour de ma première communion ».

    10. Saint François d'Assise
    « Quand je ne peux pas assister à la Sainte Messe, j'adore le Corps du Christ avec les yeux de l'esprit dans la prière, de la même manière que je l'adore quand je le vois à la Messe. »

  • "Cibavit eos"; Introit de la Fête Dieu

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    Cibavit eos ex adipe frumenti, alleluia, et de petra melle saturavit eos, alleluia. Ps. Exultate Deo ajutori nostro/ Jubilate Deo Jacob...

    Commentaire d’un moine de l’Abbaye Notre-Dame de Triors, publié sur le site du bimensuel « L’Homme Nouveau » :

    « Il les a nourris de la fleur du froment, alléluia ; il les a rassasiés du miel qui coule du rocher, alléluia.
    Criez de joie devant Dieu, notre secours, acclamez le Dieu de Jacob.

    (Psaume 80, 17, 2)

    L'Eucharistie, nourriture de terre promise

    hqdefault (1).jpgCe chant d'entrée de la fête du Saint-Sacrement est aussi celui du lundi de la Pentecôte dans le répertoire de la forme extraordinaire. La Pentecôte est aujourd'hui davantage liée au sacrement de confirmation, mais dans l'antiquité, elle était, comme la fête de Pâques, un moment liturgique privilégié pour la réception des sacrements de l'initiation (baptême, eucharistie, confirmation). Le chant d'entrée du lundi de la Pentecôte, avec la mention du froment et du miel, faisait écho à celui du lundi de Pâques qui s'adressait aux néophytes en leur disant : « Le Seigneur vous a introduits dans une terre où coulent le lait et le miel... » L'Eucharistie se trouve au cœur de cette liturgie baptismale et ces belles images paradisiaques de nos deux introïts s'unissent pour célébrer le sacrement de la nourriture vitale des chrétiens qui est le Christ lui-même. Aux premiers communiants, on faisait boire jadis un mélange de lait et de miel qui symbolisait la douceur du Seigneur caché dans l'hostie se donnant avec prédilection aux âmes innocentes, aux âmes des enfants. On retrouve ici l'image du miel que les abeilles, en Palestine, confectionnaient parfois dans le creux des rochers. Le rocher ou la pierre, est une autre image du Christ, fondement de notre foi. L'Eucharistie est précisément le sacrement de la foi, Mysterium fidei , « Il est grand le mystère de la foi », s'écrie le prêtre après la consécration. Quant à la fleur de froment, c'est le grain purifié de son enveloppe, le grain dans sa pureté, dans sa nudité, ce qui évoque le sacrifice et donc le mystère de la croix dont l'Eucharistie est aussi le sacrement. Saint Ignace d'Antioche souhaitait devenir le froment du Christ, c'est-à-dire être moulu par la dent des bêtes et devenir un pain très pur, à l'exemple de son Maître. Le texte de notre chant d'entrée est donc très évocateur, on le voit. Il nous parle d'une nourriture à la fois fondamentale et mystérieuse qui convient très bien pour suggérer l'Eucharistie.

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  • Soyons fiers de la Fête-Dieu

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    Du Frère Edouard Divry sur le site des Dominicains de Toulouse (archive 2016) :

    Soyons «fiers» de la Fête-Dieu

     

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    En cette solennité du Saint Sacrement du Corps et du Sang de notre Seigneur Jésus, la séquence chantée, Lauda Sion, va droit au but en affirmant que «c’est un dogme pour les chrétiens, que le pain se change en son Corps, que le vin devient son sang» au cours de la messe. Qu’est-ce qu’un dogme? C’est avant tout un cadeau du ciel. C’est une vérité révélée et résumée en peu de mots pour nourrir notre intelligence et stimuler l’adhésion de notre volonté. C’est un bien de notre foi. C’est la joie de notre espérance. C’est ce sur quoi s’appuie l’élan de notre charité. Si nous aimons le Père, nous «gardons ses commandements» (1 Jn 5, 3), si nous aimons le Fils nous tenons et préservons les dogmes de la foi, la «règle de doctrine» (cf. Rm 6, 17), si nous aimons le Saint-Esprit notre charité meut notre foi (cf. Ga 5, 6) «en actes et en vérité» (1 Jn 3, 18). Alors en cette Fête-Dieu, reconnaissons ensemble :

    -* sans l’eucharistie, notre liturgie serait fade
    -* sans l’eucharistie, nos assemblées tourneraient en rond, en gesticulations
    -* sans le Saint-Sacrement, notre prière deviendrait vite du nombrilisme
    -* sans le Saint-Sacrement, notre âme souffrirait d’asthénie
    -* sans la Fraction du Pain, nos relations s’étioleraient
    -* sans la Fraction du Pain, notre charité resterait comme enchâssée en nous
    -* sans le Corps et le Sang du Christ, la Révélation serait comme incomplète
    -* sans le Corps et le Sang du Christ, il n’y aurait pas de remède prophylactique, le remède d’immortalité (pharmakon athanasias).

    Au contraire l’Esprit Saint agissant en nos assemblées: Veni, Sancte Spiritus, veni! Veni Sanctificator!

    -* avec l’eucharistie, notre liturgie fait descendre le Ciel sur la Terre
    -* avec l’eucharistie, nos assemblées sont des réunions de fête des Premiers-Nés du Royaume (cf. He 12, 22-23)
    -* avec le Saint-Sacrement, nos prières, nos adorations, nous soulèvent vers le Seigneur
    -* avec le Saint-Sacrement, nos âmes reprennent force et même nos corps
    -* avec la Fractio Panis, notre charité se déploie du plus proche vers le plus lointain
    -* avec la Fractio Panis, nos relations s’étendent au rivage extrême de la Mission universelle
    -* avec le Corps et le Sang du Christ, l’Église prospère et s’agrandit
    -* avec le Corps et le Sang du Christ, l’Una Sancta garde l’unité en sauvegardant les différences légitimes
    -* avec le Corps et le Sang du Christ, la Catholica conserve la foi et la Tradition.

    Successeur des Apôtres, le Bienheureux Paul VI, alors que le Concile manifestait ses premiers fruits d’unité retrouvée, déclarait:

    «Si vous comprenez le grand problème du remembrement des chrétiens dans l’unité voulue par le Christ, si vous saisissez son importance et sa maturation historique, vous sentirez monter du fond de votre âme, précis et merveilleux, le témoignage de cette unité catholique qui vous dira intérieurement: je suis déjà dans l’unité voulue par le Christ, je suis déjà dans son bercail, parce que je suis catholique, parce que je suis avec Pierre. C’est un grand bonheur, une grande consolation; catholiques, sachez l’apprécier. Fidèles, ayez conscience de cette position privilégiée, due certainement non au mérite de quiconque, mais à la bonté de Dieu, qui vous a appelés à ce bonheur[[mercredi 22 janvier 1964 : Documents pontificaux de Paul VI, t. 2, Saint-Maurice, édit. St-Augustin, 1968, p. 72-73]]»

    Aujourd’hui, Hodie, soyons particulièrement fiers d’être catholiques et gardons jalousement le Mysterium fidei, le grand Mystère de la Foi, célébré à chaque messe et conservé dans le Tabernacle de nos églises, «ici et dans tout l’univers». Demandons au Seigneur de bénir particulièrement tous ceux qui, en ce grand jour du Dimanche de la Fête-Dieu, témoigneront publiquement de notre foi eucharistique par des processions et des adorations eucharistiques. Dans l’évangile de la multiplication des pains (cf. Lc 9, 12-15), les apôtres peu confiants poussent Jésus à renvoyer les foules; tout à l’inverse, Jésus les garde auprès de lui; à notre tour, demeurons auprès de Jésus-Eucharistie.