- Rorate caeli desuper,
- et nubes pluant iustum:
- aperiatur terra,
- et germinet Salvatorem.
- Ciel, répands ta rosée!
- Nuées, faites pleuvoir le Juste.
- Terre, ouvre-toi,
- que germe le Sauveur.
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Du site d'Una Voce :
Quatrième dimanche de l’Avent
Les moniales bénédictines de l’abbaye Notre-Dame d’Argentan dirigées par notre amie Denise Lebon chantaient les cinq pièces de cette messe, isolées pour les choristes. Le disque “Dominus veniet” a paru en 1998.
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D'IMedia via Aleteia.org :
Rome ouvre la cause de béatification du roi Baudouin de Belgique
Le dicastère pour les Causes des saints a lancé le 17 décembre la cause de béatification et de canonisation de l'ancien roi des Belges, Baudouin (1930-1993), a indiqué le Saint-Siège le 21 décembre 2024. Ce dossier délicat est porté personnellement par le pape François, qui tire argument de l’opposition du monarque à la légalisation de l’avortement en 1990.
Le 29 septembre, lors de la messe conclusive de son voyage en Belgique, le pape François avait créé la surprise en annonçant qu’il allait ouvrir le processus de béatification du roi Baudouin, qui régna sur la Belgique de 1951 à 1993. François l’avait donné en exemple de gouvernant, saluant notamment son refus d’avaliser une "loi homicide". Ce roi profondément catholique avait refusé de signer la légalisation de l’avortement en 1990 et s’était mis en "impossibilité de régner" durant 36 heures. Cette procédure avait toutefois permis la promulgation de cette loi sans contreseing royal.
Une vive polémique lors de son voyage
La déclaration du Pape avait suscité une vive polémique et généré des critiques de la part du gouvernement belge. Elle avait également surpris l'épiscopat du pays. "Les évêques n’ont jamais demandé la béatification du roi Baudouin", avait confié Mgr Guy Harpigny, évêque du diocèse de Tournai, sur le plateau de Notélé Belgique.
Moins de trois mois plus tard, Rome s’est donc saisie de ce dossier délicat. Le dicastère chargé de l’étude des dossiers de sainteté a entamé le processus en instituant une Commission historique composée de "spécialistes de la recherche archivistique et de l'histoire de la Belgique", est-il précisé dans le communiqué. Ces experts devront rassembler la documentation et évaluer si la vie du roi défunt présente les critères requis pour être reconnu saint.
Habituellement, les dossiers des candidats sont introduits à Rome après une étude dans les diocèses des futurs saints. Cette fois, le Pape, désireux de faire avancer personnellement cette cause, a confié au dicastère romain d’initier les travaux directement.
Une certaine réserve ?
Le procès en béatification pourrait rencontrer une certaine réserve, car le roi Baudouin demeure une "personnalité de l’histoire contemporaine" sur laquelle "beaucoup de choses restent à découvrir", faisait observer le journaliste et historien belge Vincent Delcorps à I.MEDIA.
Le cardinal Fridolin Ambongo, archevêque de Kinshasa, en République démocratique du Congo, a ainsi déclaré en octobre dernier que l’assassinat du Premier ministre Patrice Lumumba était une "tâche noire" dans le dossier du roi Baudouin, compte tenu des polémiques persistantes autour d’une éventuelle implication de la Belgique dans l’élimination de cette figure du mouvement indépendantiste au Congo.
Les antiennes O de l'Avent (voir ICI)
22 décembre
O Rex gentium, et desideratus earum, lapisque angularis, qui facis utraque unum : veni, et salva hominem, quem de limo formasti.
O Roi de l’univers, ô Désiré des nations, pierre angulaire qui joint ensemble l’un et l’autre mur : Force de l’homme pétri de limon, viens, Seigneur, viens nous sauver
Du Frère Dominique (Famille Saint-Joseph - homelies.fr) :
Homélie (Archive 2009)
« Après un temps de délaissement, viendra un jour où enfantera celle qui doit enfanter ». Le temps de l’Avent est celui où nous apprenons à vivre le temps de Dieu. Notre vue, en effet, est très courte. Notre désir d’être comblés, le souhait ardent que nous avons de connaître le bonheur que Dieu nous a promis, sont tels que nous adoptons souvent, malgré nous, une attitude un peu infantile, ne supportant aucun délai. Dieu aurait-il quelque retard ? Prendrait-il plaisir à nous faire languir ? Dieu aurait-il oublié sa parole ? Nous aurait-il livrés à nous-mêmes, cloisonnés dans « un temps de délaissement » dont rien n’annonce la fin ?
Aujourd’hui le prophète Michée nous apprend que le Seigneur œuvre sans cesse à la réalisation de sa promesse. Ce qui nous manque pour le voir agir est d’apprendre le temps de Dieu. Le temps de son silence est en effet celui de la grossesse. Nous savons qu’il œuvre à notre salut, mais il nous faut redécouvrir comment il s’y prend avec chacun de nous. A l’échelle d’un peuple, l’épaisseur de l’Ancien Testament nous l’enseigne, le temps de la grossesse traverse les siècles. A l’échelle de notre vie, les choses peuvent aller bien plus vite. Notre Avent, qui cette année ne fait pas quatre semaines, nous le montre. Nous sommes dans l’urgence de la préparation ultime. Très bientôt, Dieu choisit de se révéler dans la faiblesse d’une femme enceinte. La puissance de sa royauté se manifeste dans « le plus petit des clans de Juda », comme nous le dit le prophète. Le berger que son troupeau dispersé attend, arrive pour rassembler les nations et leur donner la paix.
l’espérance pour un monde qui se perd
homélie du 4e dimanche de l’Avent (archive 2018) de l'abbé Christophe Cossement, publiée sur son blog
Devant tous les défis que devraient affronter nos sociétés, nous nous sentons comme dans un monde abandonné par la grâce. Seigneur, t’es-tu retiré, pour que nous devions faire face à la montée d’un intégrisme violent et à de telles réactions sécuritaires ? T’es-tu retiré, pour que le nombre de dépressions et de burn-out ne cessent d’augmenter ? Pour que nos jeunes soient inondés d’images qui déforment la beauté de la sexualité et de l’amour humain ? Pour que les bonnes intentions au sujet du climat, de la justice sociale ou de la coopération avec le Tiers monde finissent toujours par s’écraser sur le mur du profit et du confort ? Est-ce le signe que tu t’es retiré, ou plutôt que nous nous sommes éloignés de toi, que nous t’avons boudé en croyant aller créer à notre manière un monde meilleur que le tien ?
Le peuple hébreu a fait lui aussi l’expérience d’un éloignement de Dieu, comme on peut le lire dans cette première lecture : « Dieu livrera son peuple, jusqu’au jour où enfantera celle qui doit enfanter, et ceux de ses frères qui resteront rejoindront les fils d’Israël. » (Mi 5,2) Ce temps d’épreuve a abouti : d’une part le peuple n’a pas été anéanti, il y a eu un reste ; d’autre part ce reste, dont faisait partie Marie, a vu la réalisation de l’espérance, la visite de Dieu par ce petit enfant né de « celle qui doit enfanter ».
Aujourd’hui il est bon que nous souffrions des douleurs de notre monde, de tout ce qui ne va pas autour de nous, de tout ce qui fait tomber les autres. Non pour nous lamenter, mais pour que notre cœur ose cesser d’être indifférent. Pour que, saisissant intimement toute l’humanité, il puisse crier : « mon Dieu, manifeste-toi à nous ! Que se lèvent des prophètes de ton amour, des témoins qui vivent de ta visite à l’humanité il y a 2000 ans et qui nous branchent sur le Christ ! » Car aujourd’hui nous avons tant besoin que se renouvelle l’espérance chrétienne. Dans un monde où on se broie de plus en plus les uns les autres — que ce soit au travail ou au sein du couple, ou au milieu de prétendus amis — il nous faut proclamer l’importance de chaque être, l’éminente dignité de chaque personne humaine. Cette conscience de la dignité de chacun, même du plus insignifiant, même de celui qui voudrait mourir, c’est le christianisme qui l’a apportée au monde. Le mode d’aimer que Jésus nous a demandé d’imiter a transformé les rapports humains qui avaient cours dans l’antiquité. Nous découvrons l’amour quand Dieu vient à nous et nous apprend ce que veut dire aimer dans l’espérance. Que cela transforme notre manière d’aimer !
L’évangile aujourd’hui nous apprend que Dieu se manifeste dans l’amour que nous nous portons les uns aux autres. Marie s’empresse de se rendre auprès de sa vieille cousine enceinte. Elle a bien perçu qu’elle a tant besoin d’aide. Et parce que Marie a fait se pas, l’Esprit Saint peut se manifester concrètement, et les deux femmes peuvent bénir le Seigneur. En commentant ce passage, Jean-Paul II disait à Lourdes : « toute existence tire sa valeur de la qualité de l’amour ; dis-moi quel est ton amour, et je te dirai qui tu es » (Lourdes, 15 août 1983). Seigneur, vient renouveler en nous la foi, l’espérance et la charité, afin que tu puisses te manifester au monde qui erre loin de toi !
Du Père Simon Noël osb sur son blog :
La Visitation (quatrième dimanche de l'avent C)
(archive 16 décembre 2021)
Marie entra chez sa cousine et la salua. Elle nous donne ainsi un autre exemple: nous devons aller vers les autres et les saluer en premier.
Marie, en venant chez sa cousine, porte en elle le Sauveur, le Fils de Dieu, et elle est remplie du Saint-Esprit qui la dirige en tout ce qu'elle fait. N'oublions pas que si nous sommes en état de grâce, la Sainte Trinité demeure dans le tréfonds de notre cœur, d'une présence d'amitié. Et cela se renforce chaque fois que nous communions. Nous sommes alors comme Marie, nous portons l'Enfant Jésus dans notre âme et même dans notre corps. Quelle merveille d'amour!
Jean-Baptiste, dans le sein de sa mère, tressaille de joie. La Sainte Vierge, et Jésus en elle, apportent la joie du salut. Que cette joie demeure en nous à l'approche de Noël!
Le petit Jean-Baptiste est aussi par cette visitation purifié du péché originel. Pour nous aussi, la dévotion à la Sainte Vierge (le chapelet) sera capable de procurer à notre âme une pureté de plus en plus grande.
Enfin Elisabeth loue la foi de Marie. Cette foi de l'humble Vierge de Nazareth, servante du Seigneur, est en quelque sorte l'origine humaine de notre salut. Eve avait douté de la promesse de Dieu et prêté l'oreille à la parole perfide du diable. Marie est la nouvelle Eve, la Mère des vivants. Elle a écouté le bon archange Gabriel et a cru totalement en la Parole de Dieu.
En conclusion, la Sainte Vierge a eu une part active dans notre rédemption et c'est pourquoi, à l'approche de Noël, remercions-la de tout notre cœur.