Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Belgique : la « réalisation d’une euthanasie » intègre la nomenclature médicale

IMPRIMER

Une synthèse de presse de gènéthique.org :

Belgique : la « réalisation d’une euthanasie » intègre la nomenclature médicale

27 octobre 2025
 

En Belgique, suite à un arrêté royal daté du 18 septembre et publié le 30 septembre au Moniteur belge, la « réalisation d’une euthanasie » a intégré la nomenclature médicale[1]. En conséquence, à partir du 1er novembre, les médecins pratiquant une euthanasie toucheront des « honoraires spécifiques », précise l’Institut national d’assurance maladie-invalidité (INAMI). Ceux-ci s’élèveront à 180,24 euros.

Le montant perçu est destiné à couvrir « le coût du matériel, à l’exception des médicaments, la pratique de l’euthanasie ainsi que la constatation du décès et l’établissement de l’acte de décès » (cf. Belgique : les médecins désormais rémunérés 180,24 euros par euthanasie). L’application du système du tiers payant est en outre « obligatoire ». « Le patient ne paiera aucune quote-part personnelle et le médecin sera directement rémunéré par la mutualité. »

Une « indemnité » était déjà prévue pour « l’avis médical » délivré dans le cadre d’une demande d’euthanasie. Seuls les médecins « agréés » peuvent y prétendre. En ce qui concerne la « réalisation d’une euthanasie », tous les médecins, « quel que soit leur code de compétence », pourront « attester cette prestation ».

[1] sous le numéro 107251–107262

Source de la synthèse de presse : Le Spécialiste, PM/P.S (23/10/2025)

Commentaires

  • Serment Hippocrate
    Je ne provoquerai jamais la mort délibérément. Je préserverai l'indépendance nécessaire à l'accomplissement de ma mission. Je n'entreprendrai rien qui dépasse mes compétences. Je les entretiendrai et les perfectionnerai pour assurer au mieux les services qui me seront demandés.

  • Utile rappel, notamment en ce qui concerne la nécessité d'indépendance. Avec une intervention étatique de 180 euros pour une piqûre (alors que le tarif d'une consultation destinée à soigner est d'une trentaine d'euros !), il est difficile de donner tort à ceux qui y voient un acte de tueur à gages.
    Une anomalie va logiquement apparaître et retenir l'attention des législateurs : pourquoi encore autant d'années d'études pour l'accomplissement de tâches de ce genre ? Afin de recruter ses hommes de main, la mafia malthusienne ne peut se contenter de rendre les prestations attractives ; le système voudra aussi simplifier l'accès à la profession des exécuteurs de ses basses œuvres.

  • Les toubibs sont de plus en plus fonctionnarisés, au sein du régime de la mort administrée. Etonnez-vous alors de la peur croissante parmi les patients, réticents face à toute consultation. L'autre conséquence sera la raréfaction des vocations médicales, la profession devenant l'apanage des techniciens sans âme avides d'intégrer la caste privilégiée.

  • Combien de personnes tuées en Belgique par des militaires dans les cinq dernières années ? Combien par du ”personnel soignant” ?

Écrire un commentaire

NB : Les commentaires de ce blog sont modérés.

Optionnel