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Au rythme de l'année liturgique - Page 273

  • Evangile du jour : ce que Dieu a uni, que l'homme ne le sépare pas !

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    Des pharisiens l'abordèrent et pour le mettre à l'épreuve, ils lui demandaient : « Est-il permis à un mari de renvoyer sa femme ? » Jésus dit : « Que vous a prescrit Moïse ? » Ils lui répondirent : « Moïse a permis de renvoyer sa femme à condition d'établir un acte de répudiation. » Jésus répliqua : « C'est en raison de votre endurcissement qu'il a formulé cette loi. Mais, au commencement de la création, il les fit homme et femme. A cause de cela, l'homme quittera son père et sa mère, il s'attachera à sa femme, et tous deux ne feront plus qu'un. Ainsi, ils ne sont plus deux, mais ils ne font qu'un. Donc, ce que Dieu a uni, que l'homme ne le sépare pas ! » De retour à la maison, les disciples l'interrogeaient de nouveau sur cette question. Il leur répond : « Celui qui renvoie sa femme pour en épouser une autre est coupable d'adultère envers elle. Si une femme a renvoyé son mari et en épouse un autre, elle est coupable d'adultère. »(Marc 10,1-12)

  • Un évangile très actuel

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    Jésus disait à ses disciples : " Celui qui vous donnera un verre d'eau au nom de votre appartenance au Christ, amen, je vous le dis, il ne restera pas sans récompense.

    Celui qui entraînera la chute d'un seul de ces petits qui croient en moi, mieux vaudrait pour lui qu'on lui attache au cou une de ces meules que tournent les ânes, et qu'on le jette à la mer.

    Et si ta main t'entraîne au péché, coupe-la. Il vaut mieux entrer manchot dans la vie éternelle que d'être jeté avec tes deux mains dans la géhenne, là où le feu ne s'éteint pas. Si ton pied t'entraîne au péché, coupe-le. Il vaut mieux entrer estropié dans la vie éternelle que d'être jeté avec tes deux pieds dans la géhenne. Si ton œil t'entraîne au péché, arrache-le. Il vaut mieux entrer borgne dans le royaume de Dieu que d'être jeté avec tes deux yeux dans la géhenne, là où le ver ne meurt pas et où le feu ne s'éteint pas.

    Car tout homme sera salé au feu. C'est une bonne chose que le sel ; mais si le sel cesse d'être du sel, avec quoi allez-vous lui rendre sa force ? Ayez du sel en vous-mêmes, et vivez en paix entre vous. » (Marc 9,41-50)

  • Message de Benoît XVI pour le carême 2011

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    Le baptême, rencontre avec le Christ

    Le pape Benoît XVI propose un itinéraire de carême 2011 centré sur le sens du baptême comme rencontre avec le Christ.

    « Par la rencontre personnelle avec notre Rédempteur et par la pratique du jeûne, de l'aumône et de la prière, le chemin de conversion vers Pâques nous conduit à découvrir d'une façon nouvelle notre Baptême », écrit le pape dans ce message présenté ce matin au Vatican et en date du 4 novembre.

    Message de Benoît XVI

    «Ensevelis avec le Christ lors du Baptême, vous en êtes aussi ressuscités avec lui» (Cf. Col 2, 12)

    Chers Frères et Sœurs,

    Le Carême, qui nous conduit à la célébration de la Pâques très Sainte, constitue pour l'Eglise un temps liturgique vraiment précieux et important. Aussi est-ce avec plaisir que je vous adresse ce message, afin que ce Carême puisse être vécu avec toute l'ardeur nécessaire. Dans l'attente de la rencontre définitive avec son Epoux lors de la Pâque éternelle, laCommunauté ecclésiale intensifie son chemin de purification dans l'esprit, par une prière assidue et une charité active, afin de puiser avec plus d'abondance, dans le Mystère de la Rédemption, la vie nouvelle qui est dans le Christ Seigneur (cf. Préface I de Carême).

    1. Cette vie nous a déjà été transmise le jour de notre Baptême lorsque, «devenus participants de la mort et de la résurrection du Christ», nous avons commencé «l'aventure joyeuse et exaltante du disciple» (Homélie en la Fête du Baptême du Seigneur, 10 janvier 2010). Dans ses épîtres, Saint Paul insiste à plusieurs reprises sur la communion toute particulière avec le Fils de Dieu, qui se réalise au moment de l'immersion dans les eaux baptismales. Le fait que le Baptême soit reçu le plus souvent en bas-âge, nous indique clairement qu'il est un don de Dieu: Nul ne mérite la vie éternelle par ses propres forces. La miséricorde de Dieu, qui efface le péché et nous donne de vivre notre existence avec «les mêmes sentiments qui sont dans le Christ Jésus» (Ph 2,5), est communiquée à l'homme gratuitement.

    Dans sa lettre aux Philippiens, l'Apôtre des Gentils nous éclaire sur le sens de la transformation qui s'effectue par la participation à la mort et à la résurrection du Christ, en nous indiquant le but poursuivi: «le connaître lui, avec la puissance de sa résurrection et la communion à ses souffrances, lui devenir conforme dans sa mort, afin de parvenir si possible à ressusciter d'entre les morts» (Ph 3, 10-11). Le Baptême n'est donc pas un rite du passé, il est la rencontre avec le Christ qui donne forme à l'existence toute entière du baptisé, lui transmet la vie divine et l'appelle à une conversion sincère, mue et soutenue par la Grâce, lui permettant ainsi de parvenir à la stature adulte du Christ.

    Un lien spécifique unit le Baptême au Carême en tant que période favorable pour expérimenter la grâce qui sauve. Les Pères du Concile Vatican II ont lancé un appel à tous les Pasteurs de l'Eglise pour que soient «employés plus abondamment les éléments baptismaux de la liturgie quadragésimale» (Const. Sacrosanctum Concilium, 109). En effet, dès ses origines, l'Eglise a uni la Veillée Pascale et la célébration du Baptême: dans ce sacrement s'accomplit le grand Mystère où l'homme meurt au péché, devient participant de la vie nouvelle dans le Christ ressuscité, et reçoit ce même Esprit de Dieu qui a ressuscité Jésus d'entre les morts (cf. Rm 8,11). Ce don gratuit doit être constamment ravivé en chacun de nous, et le Carême nous offre un parcours analogue à celui du catéchuménat qui, pour les chrétiens de l'Eglise primitive comme pour ceux d'aujourd'hui, est un lieu d'apprentissage indispensable de foi et de vie chrétienne: ils vivent vraiment leur Baptême comme un acte décisif pour toute leur existence.

    2. Pour emprunter sérieusement le chemin vers Pâques et nous préparer à célébrer la Résurrection du Seigneur - qui est la fête la plus joyeuse et solennelle de l'année liturgique -, qu'est-ce qui pourrait être le plus adapté si ce n'est de nous laisser guider par la Parole de Dieu? C'est pourquoi l'Eglise, à travers les textes évangéliques proclamés lors des dimanches de Carême, nous conduit-elle à une rencontre particulièrement profonde avec le Seigneur, nous faisant parcourir à nouveau les étapes de l'initiation chrétienne: pour les catéchumènes en vue de recevoir le sacrement de la nouvelle naissance; pour ceux qui sont déjà baptisés, en vue d'opérer de nouveaux pas décisifs à la suite du Christ, dans un don plus plénier.

    Le premier dimanche de l'itinéraire quadragésimal éclaire notre condition terrestre. Le combat victorieux de Jésus sur les tentations qui inaugure le temps de sa mission, est un appel à prendre conscience de notre fragilité pour accueillir la Grâce qui nous libère du péché et nous fortifie d'une façon nouvelle dans le Christ, chemin, vérité et vie (cf. Ordo Initiationis Christianae Adultorum, n. 25). C'est une invitation pressante à nous rappeler, à l'exemple du Christ et en union avec lui, que la foi chrétienne implique une lutte contre les «Puissances de ce monde de ténèbres» (Ep 6,12) où le démon est à l'œuvre et ne cesse, même de nos jours, de tenter tout homme qui veut s'approcher du Seigneur: le Christ sort vainqueur de cette lutte, également pour ouvrir notre cœur à l'espérance et nous conduire à la victoire sur les séductions du mal.

    L'évangile de la Transfiguration du Seigneur nous fait contempler la gloire du Christ qui anticipe la résurrection et annonce la divinisation de l'homme. La communauté chrétienne découvre qu'à la suite des apôtres Pierre, Jacques et Jean, elle est conduite «dans un lieu à part, sur une haute montagne» (Mt 17,1) afin d'accueillir d'une façon nouvelle, dans le Christ, en tant que fils dans le Fils, le don de la Grâce de Dieu: «Celui-ci est mon Fils bien-aimé, qui a toute ma faveur, écoutez-le» (v.5). Ces paroles nous invitent à quitter la rumeur du quotidien pour nous plonger dans la présence de Dieu: Il veut nous transmettre chaque jour une Parole qui nous pénètre au plus profond de l'esprit, là où elle discerne le bien et le mal (cf. He 4,12) et affermit notre volonté de suivre le Seigneur.

    «Donne-moi à boire» (Jn 4,7). Cette demande de Jésus à la Samaritaine, qui nous est rapportée dans la liturgie du troisième dimanche, exprime la passion de Dieu pour tout homme et veut susciter en notre cœur le désir du don de «l'eau jaillissant en vie éternelle» (v.14): C'est le don de l'Esprit Saint qui fait des chrétiens de «vrais adorateurs», capables de prier le Père «en esprit et en vérité» (v.23). Seule cette eau peut assouvir notre soif de bien, de vérité et de beauté! Seule cette eau, qui nous est donnée par le Fils, peut irriguer les déserts de l'âme inquiète et insatisfaite «tant qu'elle ne repose en Dieu», selon la célèbre expression de saint Augustin.

    Le dimanche de l'aveugle-né nous présente le Christ comme la lumière du monde. L'Evangile interpelle chacun de nous: «Crois-tu au Fils de l'homme?» «Oui, je crois Seigneur!» (Jn 9, 35-38), répond joyeusement l'aveugle-né qui parle au nom de tout croyant. Le miracle de cette guérison est le signe que le Christ, en rendant la vue, veut ouvrir également notre regard intérieur afin que notre foi soit de plus en plus profonde et que nous puissions reconnaître en lui notre unique Sauveur. Le Christ illumine toutes les ténèbres de la vie et donne à l'homme de vivre en «enfant de lumière».

    Lorsque l'évangile du cinquième dimanche proclame la résurrection de Lazare, nous nous trouvons face au mystère ultime de notre existence: «Je suis la résurrection et la vie... le crois-tu?» (Jn 11, 25-26). A la suite de Marthe, le temps est venu pour la communauté chrétienne de placer, à nouveau et en conscience, toute son espérance en Jésus de Nazareth: «Oui Seigneur, je crois que tu es le Christ, le Fils de Dieu, qui vient dans le monde» (v.27). La communion avec le Christ, en cette vie, nous prépare à franchir l'obstacle de la mort pour vivre éternellement en Lui. La foi en la résurrection des morts et l'espérance en la vie éternelle ouvrent notre intelligence au sens ultime de notre existence: Dieu a créé l'homme pour la résurrection et la vie; cette vérité confère une dimension authentique et définitive à l'histoire humaine, à l'existence personnelle, à la vie sociale, à la culture, à la politique, à l'économie. Privé de la lumière de la foi, l'univers entier périt, prisonnier d'un sépulcre sans avenir ni espérance.

    Le parcours du Carême trouve son achèvement dans le Triduum Pascal, plus particulièrement dans la Grande Vigile de la Nuit Sainte: en renouvelant les promesses du Baptême, nous proclamons à nouveau que le Christ est le Seigneur de notre vie, de cette vie que Dieu nous a donnée lorsque nous sommes renés «de l'eau et de l'Esprit Saint», et nous réaffirmons notre ferme propos de correspondre à l'action de la Grâce pour être ses disciples.

    3. Notre immersion dans la mort et la résurrection du Christ, par le sacrement du Baptême, nous pousse chaque jour à libérer notre cœur du poids des choses matérielles, du lien égoïste avec la «terre», qui nous appauvrit et nous empêche d'être disponibles et accueillants à Dieu et au prochain. Dans le Christ, Dieu s'est révélé Amour (cf. 1 Jn 4,7-10). La Croix du Christ, le «langage de la Croix» manifeste la puissance salvifique de Dieu (cf. 1 Cor 1,18) qui se donne pour relever l'homme et le conduire au salut: il s'agit de la forme la plus radicale de l'amour (cf. Enc. Deus caritas est, 12). Par la pratique traditionnelle du jeûne, de l'aumône et de la prière, signes de notre volonté de conversion, le Carême nous apprend à vivre de façon toujours plus radicale l'amour du Christ. Le jeûne, qui peut avoir des motivations diverses, a pour le chrétien une signification profondément religieuse: en appauvrissant notre table, nous apprenons à vaincre notre égoïsme pour vivre la logique du don et de l'amour; en acceptant la privation de quelque chose - qui ne soit pas seulement du superflu -, nous apprenons à détourner notre regard de notre «moi» pour découvrir Quelqu'un à côté de nous et reconnaître Dieu sur le visage de tant de nos frères. Pour le chrétien, la pratique du jeûne n'a rien d'intimiste, mais ouvre tellement à Dieu et à la détresse des hommes; elle fait en sorte que l'amour pour Dieu devienne aussi amour pour le prochain (cf. Mc 12,31).

    Sur notre chemin, nous nous heurtons également à la tentation de la possession, de l'amour de l'argent, qui s'oppose à la primauté de Dieu dans notre vie. L'avidité de la possession engendre la violence, la prévarication et la mort; c'est pour cela que l'Eglise, spécialement en temps de Carême, appelle à la pratique de l'aumône, c'est à dire au partage. L'idolâtrie des biens, au contraire, non seulement nous sépare des autres mais vide la personne humaine en la laissant malheureuse, en lui mentant et en la trompant sans réaliser ce qu'elle lui promet, puisqu'elle substitue les biens matériels à Dieu, l'unique source de vie. Comment pourrions-nous donc comprendre la bonté paternelle de Dieu si notre cœur est plein de lui-même et de nos projets qui donnent l'illusion de pouvoir assurer notre avenir? La tentation consiste à penser comme le riche de la parabole: «Mon âme, tu as quantité de biens en réserve pour de nombreuses années...». Nous savons ce que répond le Seigneur: «Insensé, cette nuit même, on va te redemander ton âme...» (Lc 19,19-20). La pratique de l'aumône nous ramène à la primauté de Dieu et à l'attention envers l'autre, elle nous fait découvrir à nouveau la bonté du Père et recevoir sa miséricorde.

    Pendant toute la période du Carême, l'Eglise nous offre avec grande abondance la Parole de Dieu. En la méditant et en l'intériorisant pour l'incarner au quotidien, nous découvrons une forme de prière qui est précieuse et irremplaçable. En effet l'écoute attentive de Dieu qui parle sans cesse à notre cœur, nourrit le chemin de foi que nous avons commencé le jour de notre Baptême. La prière nous permet également d'entrer dans une nouvelle perception du temps: Sans la perspective de l'éternité et de la transcendance, en effet, le temps n'est qu'une cadence qui rythme nos pas vers un horizon sans avenir. En priant, au contraire, nous prenons du temps pour Dieu, pour découvrir que ses «paroles ne passeront pas» (Mc 13,31), pour entrer en cette communion intime avec Lui «que personne ne pourra nous enlever» (cf. Jn 16,22), qui nous ouvre à l'espérance qui ne déçoit pas, à la vie éternelle.

    En résumé, le parcours du Carême, où nous sommes invités à contempler le mystère de la Croix, consiste à nous rendre «conformes au Christ dans sa mort» (Ph 3,10), pour opérer une profonde conversion de notre vie: nous laisser transformer par l'action de l'Esprit Saint, comme saint Paul sur le chemin de Damas; mener fermement notre existence selon la volonté de Dieu; nous libérer de notre égoïsme en dépassant l'instinct de domination des autres et en nous ouvrant à la charité du Christ. La période du Carême est un temps favorable pour reconnaître notre fragilité, pour accueillir, à travers une sincère révision de vie, la Grâce rénovatrice du Sacrement de Pénitence et marcher résolument vers le Christ.

    Chers Frères et Sœurs, par la rencontre personnelle avec notre Rédempteur et par la pratique du jeûne, de l'aumône et de la prière, le chemin de conversion vers Pâques nous conduit à découvrir d'une façon nouvelle notre Baptême. Accueillons à nouveau, en ce temps de Carême, la Grâce que Dieu nous a donnée au moment de notre Baptême, afin qu'elle illumine et guide toutes nos actions. Ce que ce Sacrement signifie et réalise, nous sommes appelés à le vivre jour après jour, en suivant le Christ avec toujours plus de générosité et d'authenticité. En ce cheminement, nous nous confions à la Vierge Marie qui a enfanté le Verbe de Dieu dans sa foi et dans sa chair, pour nous plonger comme Elle dans la mort et la résurrection de son Fils Jésus et avoir la vie éternelle.

    Du Vatican, le 4 novembre 2010

    BENEDICTUS PP XVI

    © Copyright 2011 : Libreria Editrice Vaticana

  • N'hésitons pas...

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    250px-Brescia_39_FrcPriere.jpg"N'hésitons pas à demander à Dieu les choses même les plus difficiles, telles que la conversion de grands pécheurs, de peuples entiers. Demandons-les lui, même d'autant plus qu'elles sont plus difficiles, avec la foi que Dieu nous aime passionnément et que plus un don est grand plus celui qui aime passionnément aime à le faire ; mais demandons avec foi, avec insistance, constance, avec amour, avec bonne volonté. Et soyons sûrs que si nous demandons ainsi et avec assez de constance, nous serons exaucés, en recevant la grâce demandée ou une meilleure. Demandons donc hardiment à notre Seigneur les choses les plus impossibles à obtenir, quand elles sont pour sa gloire, et soyons sûrs que son Cœur nous les accordera d'autant plus qu'elles semblent humainement plus impossibles : car donner l'impossible à ce qu'il aime est doux à son Cœur, et combien ne nous aime-t-il pas ?"

    Bienheureux Charles de Foucauld (1858-1916), ermite et missionnaire au Sahara
    Méditations sur l'Évangile au sujet des principales vertus (in Œuvres spirituelles, Seuil 1958, p. 161) sur Evangelizo

  • A ne jamais perdre de vue : les exigences de la vie chrétienne

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    index.jpgComme les disciples s'étaient rassemblés autour de Jésus, sur la montagne, il leur disait : «Vous avez appris qu'il a été dit: œil pour œil, dent pour dent. Eh bien moi, je vous dis de ne pas riposter au méchant ; mais si quelqu'un te gifle sur la joue droite, tends-lui encore l'autre. Et si quelqu'un veut te faire un procès et prendre ta tunique, laisse-lui encore ton manteau. Et si quelqu'un te réquisitionne pour faire mille pas, fais-en deux mille avec lui. Donne à qui te demande; ne te détourne pas de celui qui veut t'emprunter. Vous avez appris qu'il a été dit : Tu aimeras ton prochain et tu haïras ton ennemi. Eh bien moi, je vous dis : Aimez vos ennemis, et priez pour ceux qui vous persécutent, afin d'être vraiment les fils de votre Père qui est dans les cieux ; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et tomber la pluie sur les justes et sur les injustes. Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense aurez-vous ? Les publicains eux-mêmes n'en font-ils pas autant ? Et si vous ne saluez que vos frères, que faites-vous d'extraordinaire ? Les païens eux-mêmes n'en font-ils pas autant ? Vous donc, soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait. (Matthieu 5, 38-48; évangile du jour)

  • Le signe de la Croix

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    images.jpg"Que personne donc ne rougisse des signes de notre salut, qui sont si dignes de vénération et d'adoration ; la croix du Christ est la source de tout bien. C'est par elle que nous vivons, que nous sommes régénérés et sauvés. Portons donc la croix comme une couronne de gloire. Elle met son sceau à tout ce qui nos conduit au salut : quand nous sommes régénérés par les eaux du baptême, la croix est là ; quand nous nous approchons de la table sainte pour y recevoir le Corps et le Sang du Sauveur, elle est là ; quand nous imposons les mains sur les élus du Seigneur, elle est là. Quoi que nous fassions, elle se dresse là, signe de victoire pour nous. C'est pourquoi nous la mettons dans nos maisons, sur nos murs, sur nos portes ; nous la traçons sur notre front et notre poitrine ; nous la portons dans notre cœur. Car elle est le symbole de notre rédemption et de notre libération et de la miséricorde infinie de notre Seigneur."

    Saint Jean Chrysostome (v. 345-407), prêtre à Antioche puis évêque de Constantinople, docteur de l'Église
    Homélies sur l'évangile de Matthieu, n°54  (sur Evangelizo)

  • Quand vous fait défaut le pain de l'espérance...

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    pain.jpgLes disciples avaient oublié de prendre du pain, et ils n'avaient qu'un seul pain avec eux dans la barque. (...) Ils discutaient entre eux sur ce manque de pain. Jésus s'en aperçoit et leur dit : « Pourquoi discutez-vous sur ce manque de pain ? Vous ne voyez pas ? Vous ne comprenez pas encore ? Vous avez le cœur aveuglé ? Vous avez des yeux et vous ne regardez pas, vous avez des oreilles et vous n'écoutez pas ? Vous ne vous rappelez pas ? Quand j'ai rompu les cinq pains pour cinq mille hommes, combien avez-vous ramassé de paniers pleins de morceaux ? » Ils lui répondirent : « Douze. - Et quand j'en ai rompu sept pour quatre mille, combien avez-vous rempli de corbeilles en ramassant les morceaux ? » Ils lui répondirent : « Sept. » Il leur disait : « Vous ne comprenez pas encore ? »  (Evangile du jour : selon saint Marc 8,14-21.)

  • 14 février : fête des saints Cyrille et Méthode, patrons de l'Europe

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    San_Cirillo_P.jpgSAINT CYRILLE, moine et SAINT MÉTHODE, évêque de Moravie
    Patrons de l'Europe
    Fête en Europe
    (IXe siècle)

     

            Jusqu'à ces derniers temps, saint Cyrille et saint Méthode n'étaient honorés qu'en certains lieux, surtout aux divers pays slaves qu'ils avaient évangélisés et à Rome. Le pape Léon XIII étendit leur culte à toute l'Église.

            Ces deux nobles frères, nés à Thessalonique, allèrent s'instruire à Constantinople. Après de profondes études, Méthode se fit moine; Cyrille reçut de l'impératrice Théodora la mission de christianiser certains peuples voisins de la Grèce; de là, il fut appelé avec son frère à l'évangélisation de la Moravie, où leur zèle produisit des merveilles de conversions.

            Ils traduisirent la Bible en langue slave, langue qui leur doit sa formation régulière. Leur renommée les fit appeler à Rome par le pape Nicolas Ier; ils y arrivèrent porteurs des reliques du pape saint Clément Ier, que Cyrille avait découvertes dans la Chersonèse.

            Revenus à leur apostolat, ils furent accusés d'employer la langue slave dans les cérémonies liturgiques; mais ils se défendirent victorieusement auprès du pape Adrien II. Cyrille étant mort à Rome, dans la force de l'âge, eut son tombeau auprès de celui de saint Clément; son frère évangélisa la Pannonie, la Bulgarie, la Dalmatie, la Carinthie.

            Accusé de nouveau à Rome, il se justifia si bien qu'il revint à son apostolat revêtu du caractère épiscopal. Après avoir prêché l'Évangile à la Bohême et à la Pologne, il alla mourir en Moravie, chargé de mérites et de gloire. (Evangelizo.org)

  • Une sagesse à l'opposé de la "sagesse de ce monde"

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    Dans l'épître de ce dimanche (Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 2,6-10.)

    Frères,  c'est bien une sagesse que nous proclamons devant ceux qui sont adultes dans la foi, mais ce n'est pas la sagesse de ce monde, la sagesse de ceux qui dominent le monde et qui déjà se détruisent. Au contraire, nous proclamons la sagesse du mystère de Dieu, sagesse tenue cachée, prévue par lui dès avant les siècles, pour nous donner la gloire. Aucun de ceux qui dominent ce monde ne l'a connue, car, s'ils l'avaient connue, ils n'auraient jamais crucifié le Seigneur de gloire. Mais ce que nous proclamons, c'est, comme dit l'Écriture : ce que personne n'avait vu de ses yeux ni entendu de ses oreilles, ce que le cœur de l'homme n'avait pas imaginé, ce qui avait été préparé pour ceux qui aiment Dieu. Et c'est à nous que Dieu, par l'Esprit, a révélé cette sagesse. Car l'Esprit voit le fond de toutes choses, et même les profondeurs de Dieu.

  • La Saint-Valentin, autrement

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    st_valentin_bassano  Dépêche CATHOBEL

    Qui ne connaît la Saint-Valentin et son cortège de coeurs ? Cette fête jouit d'un véritable engouement commercial. Stratégiquement placée pendant une période creuse, entre les fêtes de fin d'année et la fête pascale, la Saint-Valentin bénéficie chaque année des feux des projecteurs roses du marketing. Achats en tous genres sont vantés à cette occasion : du matériel électroménager en passant par le rayon de la cosmétique. Alors, uniquement commerciale cette fête ?

    Le bonheur... Un substantif couru au point d'en perdre son essence. Et pourtant ce jour du 14 février peut être une occasion de célébrer son quotidien dans toute sa réalité humaine. Le printemps est proche, la lumière reprend force, ... Non, le bonheur ne passe pas par l'achat d'un nouvel ustensile, mais il nous invite à affirmer nos affections, tout simplement.

    Tous les Etats contemporains sont loin d'avoir adopté la Saint-Valentin. Ainsi, en Russie, le gouvernement de la région de Belgorod a interdit cette célébration dans les établissements publics, estimant qu'il s'agit (tout comme la fête d'Halloween) d'une fête contraire à la culture russe. Dans cette région où la population se dit orthodoxe à 97 %, l'archevêché orthodoxe soutient l'interdiction d'une fête considérée comme étant catholique.
    En réaction à l'implantation récente de cette fête occidentale, l'épouse du président russe, Svetlana Medvedeva, a même lancé en 2008 un "jour de la famille, de l'amour et de la fidélité", une alternative russe célébrée le 8 juillet.

    En Belgique, plusieurs initiatives sont prévues à l'occasion de la Saint-Valentin, notamment dans des paroisses. Citons :
    - une veillée de prière avec un renouvellement du oui sacramentel, le 14 février à 20h, en l'église Saint-Pierre, à Woluwe-Saint-Pierre. Des témoignages, une adoration, le sacrement de réconciliation sont également prévus au cours de cette soirée organisée par l'unité pastorale de Woluwe et la Communion Notre-Dame de l'Alliance;
    - une messe pour les couples, le 14 février à 20h15, en la chapelle Notre-Dame du Bel Amour (rue de Stalle à Uccle);
    - le dimanche 13 février aura lieu, à Wavre, une journée organisée à l'attention des couples fiancés ou en couple : "Avant le Oui - Un mariage ça se prépare !". Information : http://www.catho.be/?id=281&281

  • Un saint auquel se vouer...

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    Valenciennes_500_vie_de_s_amand_f_55.jpgAujourd'hui en Belgique, on fait mémoire de St Amand, évêque missionnaire...

    Saint Amand
    Evêque de Maestricht
    (début VIIème s. - c. 679)

            St Amand naquit au début du VIIème siècle dans l'ouest de la France. Il quitta assez jeune son pays natal, d'abord pour se faire moine dans l'île d'Yeu, puis pour vivre en ermite près de la cathédrale de Bourges. Il fut ordonné prêtre.

            C'est au terme de nombreuses années de vie silencieuse qu'il fut ordonné évêque et qu'il commença, sans doute après un pèlerinage à Rome, à évangéliser la Flandre puis les bords du Danube avant de revenir à Anvers.

            Amand était essentiellement un défricheur. Quand il avait fondé une communauté, il la laissait en d'autres mains et partait de l'avant. Lorsque le roi Sigebert II voulut le lier au siège épiscopal de Maestricht (Hollande), l'évêque déposa cette charge au bout de quelques années, malgré les instances du pape saint Martin.

            Il construisit nombre de monastères et l'Abbaye de Saint-Amand-les-Eaux (Nord) vers 679.

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