de Saint Odilon de Cluny (961-1048), moine
Frères, à l'exemple des soins empressés des disciples, hommes et femmes, auprès du sépulcre de leur Maître..., proclamons à notre manière les joies de la résurrection du Seigneur. Il serait bien dommage qu'une langue de chair taise la louange due à notre Créateur, en ce jour où sa chair est ressuscitée. Cette résurrection magnifique nous incite à proclamer la grandeur de l'Auteur d'une telle joie, et à annoncer la victoire remportée contre notre vieil ennemi...: avec le fauteur de mort lui-même, la mort est aujourd'hui délogée ; aujourd'hui, par le Christ, la vie est rendue aux mortels. Aujourd'hui les chaînes du démon sont brisées ; la liberté du Seigneur est accordée en ce jour aux chrétiens.
2ème Sermon pour la résurrection ; PL 142, 1005 (trad. Brésard, 2000 ans C, p. 124 rev.)
Carlo Caffarra, archevêque de Bologne, propose cette méditation sur Pâques
Lors de l’émission religieuse « À son image » réalisée par la télévision italienne, ce vendredi 22 avril, l’une des sept questions (sélectionnées sur deux mille) posées par des internautes du monde entier au pape Benoît XVI concerne spécifiquement le Samedi où le corps du Christ repose au tombeau : « Sainteté, que fait Jésus dans le laps de temps entre sa mort et sa résurrection? Et puisque, dans le Credo, on dit que Jésus, après la mort, est descendu aux Enfers, pouvons-nous penser que cela nous arrivera à nous aussi, après la mort, avant de monter au Ciel?”. 


Il est difficile d’échapper à la tristesse et à l’abattement quand les médias ne cessent d’évoquer des faits commis contre des enfants par des hommes consacrés, surtout lorsqu’il s’agit d’un évêque. La justice a beau prescrire de tels faits, les taches restent indélébiles à l’image du tort fait à d’innocentes victimes qui ne parviendront sans doute jamais à effacer ces horribles souvenirs de leur mémoire.