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Au rythme de l'année liturgique - Page 269

  • L'homme au point d'intersection de deux champs de gravitation

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    "Dans son homélie du dimanche des Rameaux, Benoît XVI a commenté un concept développé par les Pères de l’Église, à savoir que l’homme se tient au point d’intersection entre deux champs de gravitation, entre le poids qui le tire vers le bas, vers l’égoïsme, le mensonge et le mal et l’amour de Dieu qui le tire vers le haut. Le Pape a relevé que, depuis toujours, et aujourd’hui plus que jamais, les hommes ont été remplis du désir d’être comme Dieu. Nombreuses sont les choses que l’humanité a pu réaliser : nous sommes capables de voler. Nous pouvons nous voir, nous écouter et nous parler d’un bout à l’autre du monde. Toutefois, la force de gravité qui nous tire vers le bas est puissante. Avec nos capacités, ce n’est pas seulement le bien qui a grandi. Les possibilités du mal ont aussi augmenté et se présentent comme des tempêtes menaçantes au dessus de l’histoire. Nos limites aussi sont restées : il suffit de penser aux catastrophes qui, ces derniers mois, ont affligé et continuent d’affliger l’humanité. Les grandes conquêtes de la technique ne nous rendent libres et ne sont des éléments du progrès de l’humanité que si nos mains deviennent innocentes et notre cœur pur, si nous refusons le mensonge, si nous sommes à la recherche de la vérité et de Dieu lui-même, si nous nous laissons toucher et interpeller par son amour, si nous reconnaissons avec humilité que nous devons être attirés vers le haut, si nous abandonnons l’orgueil de vouloir nous-mêmes nous faire Dieu. Nous avons besoin de Lui : il nous tire vers le haut, étant soutenus par ses mains, c’est-à-dire dans la foi – il nous donne la juste orientation et la force intérieure qui nous élève vers le haut. Nous avons besoin de l’humilité de la foi qui cherche le visage de Dieu et se confie à la vérité de son amour. Le cœur est le centre de l’homme où s’unissent l’intellect, la volonté et le sentiment, le corps et l’âme. Tout seuls, nous sommes trop faibles pour élever notre cœur jusqu’à la hauteur de Dieu. L’orgueil de pouvoir le faire tout seuls nous tirer vers le bas et nous éloigne de Dieu. C’est Jésus Christ qui nous élève à la hauteur de Dieu malgré toute notre misère.

    source : radio Vatican

  • Dimanche des Rameaux

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    Giotto._Christ_Entering_Jerusalem._1304-1306._Fresco._Capella_degli_Scrovegni_Padua_Italy._jpeg.jpgSix jours avant la Pâque juive, Jésus retourne à Jérusalem. La foule a tapissé le sol de Rameaux verts pour acclamer Jésus lors de son entrée dans la ville.

    C’est en mémoire de ce jour que les catholiques portent des rameaux (de buis, oliviers, lauriers ou palmiers, selon les régions). Ces rameaux, une fois bénis, sont tenus en main par les fidèles qui se mettent en marche, en procession : marche vers Pâques du peuple de Dieu à la suite du Christ.

    Le dimanche qui précède la fête de Pâques, appelé « dimanche des Rameaux et de la Passion », l’Église célèbre solennellement, avant la messe, l’entrée messianique du Seigneur à Jérusalem, telle que les quatre évangiles la rapportent : « La foule nombreuse venue pour la fête apprit que Jésus venait à Jérusalem ; ils prirent les rameaux des palmiers et sortirent à sa rencontre et ils criaient : Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur » (Jn 12, 12-13).

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  • Le Christ donne sa vie pour ses ennemis

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          Méditons profondément sur l'amour du Christ notre Sauveur, qui « a aimé les siens jusqu'au bout » (Jn 13,1), à tel point que pour leur bien, volontairement, il a souffert une mort douloureuse et a manifesté le plus haut degré d'amour qui puisse exister. Car il a dit lui-même : « Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis » (Jn 15,13). Oui, c'est bien là le plus grand amour qu'on ait jamais montré. Et pourtant notre Sauveur en donna un plus grand encore, car il donna cette preuve d'amour à la fois pour ses amis et pour ses ennemis.

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  • "Moi non plus, je ne te condamne pas..."

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    « Moi non plus, je ne te condamne pas »

          Un psaume dit : « Instruisez-vous, juges de la terre » (Ps 2,10). Ceux qui jugent la terre sont les rois, les gouverneurs, les princes, les juges proprement dits... Qu'ils s'instruisent, car il s'agit de la terre qui juge la terre, mais elle doit craindre celui qui est au ciel. Ils jugent leur égal : un homme juge un homme, un mortel un mortel, un pécheur un pécheur. Si notre Seigneur faisait retentir au milieu de ces juges cette sentence divine : « Que celui qui est sans péché lui jette la première pierre », est-ce que tous ceux qui jugent la terre ne seraient pas saisis de tremblement ?

          Aux pharisiens qui, pour le tenter, lui avaient amené une femme surprise en adultère...Jésus a dit : « Vous voulez lapider cette femme comme la Loi le prescrit. Eh bien, que celui d'entre vous qui est sans péché lui jette la première pierre ». Pendant qu'ils le questionnaient, il écrivait sur la terre, pour « instruire la terre » ; mais quand il leur a donné cette réponse, il a levé les yeux, « il a regardé la terre et elle a tremblé » (Ps 103,32). Les pharisiens, confus et tremblants, s'en vont l'un après l'autre...

          La pécheresse reste seule avec le Sauveur : la malade avec le médecin, la grande misère avec la grande miséricorde. Regardant cette femme, Jésus lui dit : « Personne ne t'a condamnée ? -–Personne, Seigneur »... Mais elle reste devant un juge qui est sans péché. « Personne ne t'a condamnée ? -–Personne, Seigneur, et si toi-même tu ne me condamnes pas, je suis en sûreté ». Silencieusement, le Seigneur répond à cette inquiétude : « Moi non plus, je ne te condamne pas... La voix de leur conscience a empêché tes accusateurs de te punir ; la miséricorde m'incite à venir à ton secours ». Méditez ces vérités, et « instruisez-vous, juges de la terre ». (EAQ)

    Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église
    Sermon 13

  • Dimanche de la Passion

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    Jésus lui dit :

    « Moi, je suis la résurrection et la vie.

    Celui qui croit en moi, même s'il meurt, vivra ;

    et tout homme qui vit et qui croit en moi ne mourra jamais.

    Crois-tu cela ? » (Jean, 11)

    et pendant ce temps-là, le "Salon de la Mort" vient d'ouvrir ses portes à Paris...

  • Vivre la Semaine sainte et Pâques avec les enfants

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    Rendez-vous sur www.transmettre.fr pour découvrir le nouveau Dossier Transmettre : Vivre la Semaine sainte et Pâques avec les enfants. Il comprend une explication des différents jours de la Semaine sainte ainsi que des conseils pour la vivre avec les enfants et des réponses aux questions qu'ils se posent. Il comporte aussi un coloriage représentant le Triduum et un Chamin de prix illustré sous forme de petit carnet à monter et colorier.

    Autre nouveauté Transmettre : le Cahier de confirmation, adapté tant aux jeunes qu'aux asdultes.
     
    Et à l'approche des fêtes de la Foi, vous trouverez dans notre Boutique tous les guides pour préparer à la première communion et à la confession.
     
    Belle route vers Pâques !
  • Un texte prophétique et qui résonne étrangement à nos oreilles (1ère lecture de ce jour)

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    Les impies ne sont pas dans la vérité lorsqu'ils raisonnent ainsi en eux-mêmes :
    Attirons le juste dans un piège, car il nous contrarie, il s'oppose à notre conduite, il nous reproche de désobéir à la loi de Dieu, et nous accuse d'abandonner nos traditions.
    Il prétend posséder la connaissance de Dieu, et s'intitule fils du Seigneur.
    Il est un démenti pour nos idées, sa simple présence nous pèse ;
    car son genre de vie s'oppose à celui des autres, sa conduite est étrange.
    Il nous regarde comme des gens douteux, se détourne de nos chemins comme s'il craignait de se salir. Il proclame bienheureux le sort final des justes, il se vante d'avoir Dieu pour père.
    Voyons si ses paroles sont vraies, regardons où il aboutira.
    Si ce juste est fils de Dieu, Dieu l'assistera, et le délivrera de ses adversaires.
    Soumettons-le à des outrages et à des tourments ; nous saurons ce que vaut sa douceur, nous éprouverons sa patience.
    Condamnons-le à une mort infâme, puisque, dit-il, quelqu'un veillera sur lui. »
    C'est ainsi que raisonnent ces gens-là, mais ils s'égarent ; leur méchanceté les a rendus aveugles.
    Ils ne connaissent pas les secrets de Dieu, ils n'espèrent pas que la sainteté puisse être récompensée, ils n'estiment pas qu'une âme irréprochable puisse être glorifiée.

    Livre de la Sagesse 2,1.12-22.

  • Il soutient tous ceux qui tombent - psaume du jour

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    Le Seigneur est tendresse et pitié,
    lent à la colère et plein d'amour ;
    la bonté du Seigneur est pour tous,
    sa tendresse, pour toutes ses œuvres.

    Le Seigneur est vrai en tout ce qu'il dit,
    fidèle en tout ce qu'il fait.
    Le Seigneur soutient tous ceux qui tombent,
    il redresse tous les accablés.

    Le Seigneur est juste en toutes ses voies,
    fidèle en tout ce qu'il fait.
    Il est proche de ceux qui l'invoquent,
    de tous ceux qui l'invoquent en vérité.

    Psaume 145(144),8-9.13cd-14.17-18. (EAQ)

  • Temps de carême : un jeune témoigne

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    POUR VOUS, C'EST QUOI LE CARÊME

    'Je voudrais être partout où le Seigneur me demande d'être'
    Pour moi, le Carême est l'occasion de me défaire des choses inutiles qui encombrent ma vie de tous les jours. Le Carême, c'est choisir quelques comportements qui m'éloignent quotidiennement de Dieu, mais que je fais sans vraiment m'en rendre comtpe, et tenter de les erradiquer. Pour ce faire, l'Eglise propose trois voies pour choisir nos petits 'sacrifices'.   ./...

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  • Nous sommes tous des aveugles-nés (évangile du jour)

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    aveugle.jpgMalheur à nous qui prétendons voir et savoir... nous sommes tous des aveugles-nés! La claire vision nous est donnée par le Père en son Fils qui est la Lumière du monde. Si nos yeux n'accueillent pas cette lumière, ils resteront des organes morts. C'est par l'Esprit Saint reçu du Père et du Fils, dans la Foi, que nous accédons à la vision, à la connaissance et à l'intelligence des mystères de Dieu, de l'univers, des autres et de nous-mêmes. "Ce que tu as caché aux sages et aux savants (qui justement prétendent savoir...) tu l'as révélé aux tout-petits..."

  • "L'eau de Mara était amère"

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    Sinai_CanyonBlanc.jpg« Mais quand ils arrivèrent à Mara, ils ne purent boire l'eau de Mara car elle était amère. »
    Livre de l'Exode, chapitre 15, verset 23.

    Libéré, le peuple marche chaque jour, c'est sa vie au quotidien. Après des heures de joies, de libération qui ont semblé arrêter le temps il faut bien reprendre l'habituel. Le peuple avait confondu ce temps avec la terre promise. Mais non, il faut à nouveau vivre l'aujourd'hui, si semblable à hier et chercher son lieu, celui dont Dieu a parlé, dont il a fait la promesse.

    C'est loin la terre promise ? Il y a les jours légers et les jours sombres et lorsque ceux-ci se succèdent sans répit nous commençons à perdre courage, à douter même . Nous avons quitté la servitude mais pour quoi faire ? C'est pire qu'avant ! Moment crucial du cheminement : l'eau s'était montrée bonne et douce, protectrice, elle avait ouvert des perspectives de bonheur pour toujours et voici qu'aujourd'hui cette eau est âcre, décevante, elle n'est plus qu'amertume. Le découragement saisit nos entrailles. Assoiffés d'autre chose, fatigués de la route nous regrettons le temps où, tout compte fait, nos liens nous évitaient de chercher. Dans la lassitude et le sentiment d'échec le blasphème peut même rôder. Or il y a quelqu'un parmi nous, tel Moïse pour le peuple, qui peut intercéder, qui va prier et voilà que l'eau redevient douce. Nous pourrons reprendre la route, continuer. Oui, prier les uns pour les autres, dire pour tous « Notre Père » , change l'amertume en douceur. Eveille toi, la prière est devenue source douce !

    "Retraite dans la Ville", 31 mars

  • Dimanche de la Samaritaine

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    G06-SamaritainePuitsJacob.jpgJésus lui répondit : « Si tu savais le don de Dieu, si tu connaissais celui qui te dit : 'Donne-moi à boire', c'est toi qui lui aurais demandé, et il t'aurait donné de l'eau vive. »
    Elle lui dit : « Seigneur, tu n'as rien pour puiser, et le puits est profond ; avec quoi prendrais-tu l'eau vive ?
    Serais-tu plus grand que notre père Jacob qui nous a donné ce puits, et qui en a bu lui-même, avec ses fils et ses bêtes ? »
    Jésus lui répondit : « Tout homme qui boit de cette eau aura encore soif ;
    mais celui qui boira de l'eau que moi je lui donnerai n'aura plus jamais soif ; et l'eau que je lui donnerai deviendra en lui source jaillissante pour la vie éternelle. »
    La femme lui dit : « Seigneur, donne-la-moi, cette eau : que je n'aie plus soif, et que je n'aie plus à venir ici pour puiser. »

    (Jean, chap. 4)