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Au rythme de l'année liturgique - Page 269

  • "Là où le Fils est présent, sa Mère ne peut pas ne pas l'être"

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    SAL1-2[047]21.jpgZenit met en ligne les paroles prononcées par Benoît XVI hier midi à Venise à l'occasion du "Regina Caeli" (équivalent de l'Angelus durant le temps pascal)

    Chers frères et soeurs !

    Au terme de cette célébration eucharistique solennelle, nous tournons notre regard vers Marie, Regina Caeli. Au matin de Pâques, elle est devenue la Mère du Ressuscité et son union avec Lui est tellement profonde que là où le Fils est présent, sa Mère ne peut pas ne pas l'être. En ces lieux splendides, don et signe de la beauté de Dieu, combien de sanctuaires, d'églises et de chapelles sont dédiés à Marie ! En Elle se reflète le visage lumineux du Christ. Si nous la suivons docilement, la Vierge nous conduit à Lui.

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  • Les problèmes de l'Eglise belge francophone: regards d'un fidèle de la nouvelle génération

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    Nous publions bien volontiers ce commentaire que nous envoie un jeune ami à la suite de notre "coup de gueule" contre la banalisation des ADAP, publié hier (dimanche):

    "Votre article est pour moi l'occasion d'un long commentaire que je ne me permettrais pas sur les réseaux sociaux. Ceci est nourri par des années d'observation de paroisses et de mes contacts dans le diocèse de Namur. Le nouveau phénomène des adap de même que les absolutions collectives, les "introductions" avant chaque lecture, (...) deviennent de plus en plus courants dans les églises de nos villages.

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  • Non à la banalisation des ADAP !

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    Une ADAP, c'est une "Assemblée dominicale en l'absence d'un prêtre".

    Je reviens de mon église paroissiale où j'ai fait demi-tour après avoir constaté que la messe dominicale annoncée n'y serait pas célébrée mais qu'elle serait remplacée par une ADAP. Cette pratique qui devient assez courante mérite que l'on se pose quelques questions :

    - la situation dans la paroisse ou l'unité pastorale concernée justifie-t-elle vraiment le recours à une ADAP?

    - à titre exceptionnel, n'y aurait-il pas la possibilité de solliciter un prêtre à la retraite ou un religieux vivant dans une communauté proche ?

    - les fidèles n'ont-ils pas le droit d'être prévenus lorsqu'une ADAP est organisée en remplacement de la messe dominicale ?

    Voici ce qu'écrivait Jean-Paul II dans "Dies Domini" à ce propos :

    "Reste le problème des paroisses où il n'est pas possible de bénéficier du ministère d'un prêtre qui célèbre l'Eucharistie dominicale. Cela se produit souvent dans les jeunes Églises, où un seul prêtre a la responsabilité pastorale de fidèles dispersés dans un vaste territoire. Des situations d'urgence peuvent se rencontrer également dans les pays de tradition chrétienne séculaire, lorsque la raréfaction du clergé empêche d'assurer la présence d'un prêtre dans toutes les communautés paroissiales. L'Église, prenant en considération les cas d'impossibilité de la célébration eucharistique, recommande la convocation d'assemblées dominicales en l'absence de prêtre, selon les indications et les directives données par le Saint-Siège, dont l'application est confiée aux Conférences épiscopales. Toutefois, l'objectif doit demeurer la célébration du sacrifice de la Messe, seule véritable actualisation de la Pâque du Seigneur, seule réalisation complète de l'assemblée eucharistique que le prêtre préside in persona Christi, rompant le pain de la Parole et celui de l'Eucharistie. Au niveau pastoral, on prendra donc toutes les mesures nécessaires pour que les fidèles qui en sont habituellement privés puissent en bénéficier le plus souvent possible, en favorisant la présence périodique d'un prêtre, ou en profitant au mieux de toutes les occasions d'organiser un rassemblement en un lieu central, accessible à différents groupes éloignés."

  • Dimanche in albis, Dimanche de la divine Miséricorde

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    La première Fête de la Divine Miséricorde pour toute l'Eglise - instituée par Jean-Paul II le 30 avril 2000 à l'occasion de la canonisation de Sœur Faustine - a été célébrée le dimanche 22 avril 2001. Elle est depuis célébrée tous les ans, conformément aux demandes du Seigneur, le premier dimanche après Pâques, traditionnellement dénommé "dimanche in albis".

    sur Soeur Faustine : spiritualite-chretienne.com

  • Quand Marie Noël dit le mystère de Marie

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    Un Ange a parlé tout bas dans la chambre
    Toi seule, ô Marie, entends ce qu'il dit.
    Toi seule dans l'ombre et le Paradis
    Il a semé Dieu tout grand dans tes membres.

    Je ne l'ai pas vu. Mais en s'en allant
    -J'étais sur le pas ému de la porte-
    Il a laissé choir dans mon coeur tremblant
    Un grain murmurant du Verbe qu'il porte.

    Il a fait tomber à la place en moi
    La plus ignorée et la plus profonde
    Un mot où palpite on ne sait quoi
    Un mot dans mon sein pour le mettre au monde.

    Ah!comment un mot sortira-t-il bien
    De moi que voilà qui suis peu savante?
    Mais le Saint Esprit-je suis sa servante-
    S'il veut qu'il me naisse y mettra du sien

    La Vierge Marie est dans son bonheur.
    La Vierge Marie est là qui se noie
    Dans le miel de Dieu. L'épine est en fleur
    Autour du jardin, autour de ma joie..

    Il y a dans toi Vierge, un petit Roi,
    Ton petit enfant, un Dieu! Trois ensemble!
    Et nul ne s'en doute. il y a dans moi
    Un petit oiseau dont le duvet tremble

    Un oiseau secret qui bat étourdi
    Dans le creux où j'ai l'âme la plus douce
    Et déjà j'entends son aile qui pousse...
    Midi! le repas! rien n'est prêt...Midi!

    Joseph va rentrer et ma mère crie...
    Où mets-tu le bois? Je souffle le feu.
    -L'Ange aurait bien pu nous aider un peu....
    Voici l'eau, le pain... Hâtons-nous Marie!

    Poème de Marie Noël

  • Mois de mai, mois de Marie...

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    T-te-de-la-Vierge-Triptyque-Ma-tre-de-Moulins.jpg«Le christianisme n'offre pas de réconfort à bon marché, car il exige une foi authentique et une vie morale rigoureuse. Mais il nous donne une raison d'espérer, en nous indiquant Dieu comme Père, riche en miséricorde, qui nous a donné son Fils, nous montrant ainsi son immense amour» (Jean-Paul II, Angelus du 9 mars 1997).

    Cet amour, le Fils de Dieu, Jésus-Christ, nous le fait découvrir à travers l'affection d'une mère, par un don qu'Il fait personnellement à chaque homme: Jésus donc voyant sa mère et, se tenant près d'elle, le disciple qu'il aimait, dit à sa mère: "Femme, voici ton Fils". Puis il dit au disciple: "Voici ta mère" (Jn 19, 26-27). Dans le visage maternel de Marie, les chrétiens reconnaissent une expression de la sollicitude et de la bonté de Dieu le Père: la Sainte Vierge apparaît comme celle qui attire les pécheurs et qui leur révèle, par sa sympathie et son indulgence, la miséricorde divine. Elle les aide à surmonter l'obstacle de la crainte que la majesté de Dieu inspire naturellement à la créature. L'attrait croissant exercé sur les générations de chrétiens par la dévotion à Marie, témoigne de l'excellence d'un tel don.

    La présence d'une Mère est, en effet, une source de réconfort et de joie. Quels que soient nos états de vie et nos responsabilités, nous sommes tous enveloppés dans la douce maternité de la Vierge Marie, qui accomplit pour nous, dans l'ordre de la grâce, les actes que toute mère prodigue à ses enfants: elle aime, elle veille, elle protège, elle intercède. Elle coopère, en effet, à la naissance et à l'éducation spirituelles de chacun d'entre nous. Elle fait pénétrer la grâce dans les coeurs, et étend sans cesse le domaine de la sainteté.

    Pour donner à notre époque un exemple de l'action maternelle de Marie, le Pape Jean-Paul II a béatifié Anne-Marie Rivier le 23 mai 1982."

    Dom Antoine Marie osb, abbé de l'Abbaye Saint-Joseph de Clairval. Lire l'entièreté de cette lettre et découvrir qui est Anne-Marie Rivier en cliquant ICI
  • 30 avril : fête de saint Pie V

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    saintPieV.jpgSaint Pie V - Pape (1504-1572)

               Deux religieux dominicains cheminaient un jour à travers la Lombardie. Dans un village, ils rencontrèrent un petit pâtre nommé Michel Ghislieri, d'une noble famille ruinée par les guerres civiles. La physionomie ouverte et spirituelle de l'enfant, ses questions, ses réponses, frappèrent vivement les bons religieux, qui lui proposèrent de l'emmener pour le faire entrer dans leur Ordre. Ce jour-là, la Providence avait accompli, de la manière la plus simple, un merveilleux dessein, car cet enfant devait être saint Pie V.

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  • Une belle chronique pascale...

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    Un ami, sur facebook, attire mon attention sur une note publiée par Benoît Lobet que je partage volontiers avec vous, à découvrir ICI et qui commence ainsi :

    "Pour la liturgie, Pâques est un jour de fête qui dure huit jours : une "octave". Toute une semaine pour accueillir dans nos vies la Bonne Nouvelle de la Résurrection, accompagnés par les récits évangéliques des apparitions du Ressuscité : aux femmes, à la Madeleine, aux disciples d'Emmaüs, aux apôtres, etc... Et toujours ce même scénario : Jésus apparaît - on ne le reconnaît pas -il fait un signe - alors on le reconnaît, mais lui disparaît, et on s'en va porter la nouvelle. Scénario important, constitutif sans aucun doute de notre foi pascale : nous-mêmes, en effet, ne bénéficions plus d'apparitions du Ressuscité, mais les signes qui permirent aux premiers témoins de le reconnaître nous sont toujours donnés dans l'Eglise. Les sacrements sont-ils autre chose, par exemple?"

  • Une superbe page d'évangile : "alors, leurs yeux s'ouvrirent"

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    20lochner250h.jpg

     

    Le troisième jour après la mort de Jésus, deux disciples faisaient route vers un village appelé Emmaüs, à deux heures de marche de Jérusalem,
    et ils parlaient ensemble de tout ce qui s'était passé.
    Or, tandis qu'ils parlaient et discutaient, Jésus lui-même s'approcha, et il marchait avec eux.
    Mais leurs yeux étaient aveuglés, et ils ne le reconnaissaient pas.
    Jésus leur dit : « De quoi causiez-vous donc, tout en marchant ? » Alors, ils s'arrêtèrent, tout tristes.

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  • "Un tombeau changé en berceau" ou quand l'allégorie prend le pas sur la réalité

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    Diffusé par Cathobel, un texte du Père Dominique Collin insistant sur le rôle négatif des hommes et sur celui, positif, des femmes dans la passion et la résurrection du Christ, nous rend assez perplexes. Le Père Collin fait partie de la communauté des dominicains de Liège auxquels Mgr Jousten a confié la pastorale de l'enseignement supérieur liégeois. Peut-être sommes-nous bouchés ou bornés mais nous ne sommes guère sensibles à l'"approche parabolique" des Ecritures où nous décelons un nouvel avatar d'une exégèse moderniste qui sacrifie la réalité concrète des faits en y voyant des allégories et des symboles.

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  • "Il descendit aux enfers"

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    resurrection2007.jpgOn le sait, vendredi dernier, Vendredi Saint, le pape a accordé une interview diffusé sur Rai 1 durant l'après-midi. Cette émission a laissé une impression mitigée mais certains propos du pape méritent d'être soulignés comme le fait Sandro Magister dans sa chronique sur "chiesa.espresso.repubblica.it". Il s'agit, en particulier des réponses du pape à deux questions concernant le Christ : sa "descente aux enfers" (thème cher à l'iconographie byzantine) et ses apparitions où ses disciples ne le reconnaissent pas immédiatement. Voici les deux réponses du pape :

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  • 250 adultes baptisés durant le week-end pascal

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    C'est Christian Laporte qui rapporte ce fait dans lalibre du 24 avril.

    Il souligne : "Par les temps qui courent, entendez : à un moment où l’institution ecclésiale subit de plein fouet une nouvelle secousse liée aux récentes et incroyables déclarations de l’ex-évêque de Bruges, couronnant, si l’on ose dire, une année de révélations diverses sur des abus sexuels commis sur des mineurs par des dizaines de clercs, l’information a tout d’un rayon de soleil parvenant à percer une épaisse couche de nuages noirs pour la famille catholique belge : en ce week-end pascal, quelque 250 adultes entrent ou rentrent après de longues années d’indifférence, voire d’aversion, dans l’Eglise."

    La suite (intéressante) est à découvrir ICI