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Quand la COMECE défend le dimanche, ce n'est pas pour ce que vous croyez...

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Catho.be nous apprend que Johanna Touzel, porte-parole de la Commission des épiscopats de la Communauté européenne (COMECE), annonce le lancement le 20 Juin d'une alliance européenne pour la protection du dimanche. L'alliance est une initiative conjointe des Eglises chrétiennes d'Europe et des syndicats européens.

Excellente initiative, me direz-vous, soucieuse de défendre le jour du Seigneur et le précepte du repos dominical... Vous n'y êtes pas du tout car, déclare Johanna Touzel «Notre argumentation repose moins sur une base religieuse que politique et sociale, au nom de la santé des travailleurs ». En outre, le dimanche a une fonction sociale. Les églises (sic) et les syndicats insistent sur cette valeur symbolique du dimanche, importante dans la lutte pour une Europe sociale : «  Le septième jour tu te reposeras ». (Moi qui pensais que le septième jour (c'est d'ailleurs le Sabbat, le samedi), c'était le Créateur qui s'était reposé!)

Et Johanna Touzel de s'embarquer dans une rhétorique marxisante :  la menace étant "de créer de nouveaux maîtres et des esclaves." « Certains vont jouer au tennis, tandis que d'autres doivent rester derrière la caisse du supermarché et ne voient pas leurs enfants. Le dimanche est un temps privilégié pour la famille, le sport et l'engagement social. » Evidemment pas pour se rendre à l'église ni consacrer ce jour au Seigneur : "Sans ce jour commun, une société ne permet pas le vivre ensemble."

C'est cela que la COMECE appelle sans doute "chercher d'abord le Royaume de Dieu et sa justice"...

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