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Bruxelles : l’Opus Dei apportera son aide à la paroisse Saint-Jacques sur Coudenberg

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Voici le texte du communiqué co-signé par l’abbé Robrecht Boone, curé et aumônier militaire, et l’abbé Stéphane Seminckx.

1.L’église de Saint-Jacques sur Coudenberg ne sera pas cogérée par l’Opus Dei, comme TV-Brussel l’a déclaré hier. Elle sera encore moins confiée à l’Opus Dei, comme l’a dit Rik Torfs. Il n’y a eu aucune concertation sur ce sujet avant-hier à l’archevêché de Malines-Bruxelles.

2. Des prêtres de l’Opus Dei sont actifs depuis de nombreuses années dans différentes églises de Bruxelles, où ils célèbrent la messe, confessent, organisent des veillées au Saint-Sacrement, etc.

3. Pour renforcer cette collaboration de la Prélature avec l’Eglise à Bruxelles, et pour accroître le rayonnement des activités de l’église Saint-Jacques, qui reste l’église du Diocèse aux Forces Armées, Mgr Léonard a émis le souhait que l’Opus Dei contribue à l’animation pastorale de cette église, située sur la Place Royale.

4. De façon concrète, cela signifie qu’un prêtre de l’Opus Dei, qui est déjà actif depuis plusieurs années comme vicaire à l’église Notre-Dame du Sablon, sera partiellement au service des activités pastorales de Saint-Jacques. Il sera parfois remplacé ou assisté par d’autres prêtres de l’Opus Dei.
 
5. Rien ne change dans le statut de cette église, comme paroisse et comme église du Diocèse aux Forces Armées. Le curé de la paroisse, l’abbé Robrecht Boone, reste en place, de même que la fabrique d’église.

La source est ici (sous un intitulé négatif): L’église Saint-Jacques sur Coudenberg ne sera pas cogérée par l’Opus Dei

Il faut se réjouir de cette perspective de collaboration active qui pourrait inspirer d’autres diocèses en mal de clergé diocésain et la réflexion vaut  naturellement aussi pour tant de jeunes communautés religieuses traditionnelles, classiques ou nouvelles écartées de la vie paroissiale pour des raisons plus idéologiques que raisonnables.

 

Commentaires

  • En ce qui me concerne, je ne connais personne à l'Opus Dei (en tout cas, si l'une de mes connaissances s'y trouve, je l'ignore!), mais je constate que la plupart des medias (en qui j'ai peu confiance) se laissent souvent aller à des critiques, plutôt vagues d'ailleurs, à l'encontre de cette congrégation.

    De deux choses l'une: ou bien des gens de l'Opus Dei sont critiquables parce qu'ils ont fait quelque chose d'illégal, et dans ce cas, qu'on les punisse comme on punirait tout justiciable.

    Dans le cas contraire, qu'on les laisse en paix!

  • Les "gens " de l'Opus dei sont tout à fait fréquentables, je peux rassurer ce lecteur. N'en faisant pas partie même s'il m'arrive de les fréquenter, mon témoignage est extérieur. Cette association, on ne peut pas encore parler de congrégation même si cela y ressemble beaucoup dans sa version espagnole, œuvre sans conteste pour la plus grande gloire de Dieu et de l’Église .

  • En effet, l’Opus Dei n’est pas un groupe plus ou moins marginal et suspect au sein de l’Eglise catholique mais c’est vrai qu’elle est combattue, comme le furent souvent(même si les structures ne sont pas du tout comparables) les Jésuites, au temps de leur grandeur dans les siècles qui suivirent la Contre-Réforme dont la Compagnie est issue.

    L' Opus Dei a été fondée le 2 octobre 1928 par un prêtre espagnol, Josemaría Escrivá de Balaguer, canonisé par le pape Jean-Paul II le 6 octobre 2002 (au calendrier des saints, Josemaría Escrivá est fêté le 26 juin, date anniversaire de sa mort à Rome en 1975).

    À la mort du fondateur, les membres étaient déjà au nombre de 75.000.

    Aujourd’hui, plus de 85 000 personnes appartiennent à cette "Oeuvre de Dieu" (chiffres de 2005) , dont environ 1.750 prêtres. La distribution par continents est globalement la suivante :Afrique : 1.500 Asie et Océanie : 4.500 Amérique : 28.000 Europe : 47.000.

    L'Opus Dei a été érigé en prélature personnelle par la constitution apostolique "Ut sit" du 28 novembre 1982

    Une prélature personnelle comme l’Opus Dei. est un type de circonscription ecclésiastique prévu par le concile Vatican II dans le numéro 10 du décret "Presbyterorum ordinis" et par le Code de droit canonique dans ses canons 295 à 297, et constituée pour mener à bien, avec une grande souplesse, des tâches pastorales précises.

    Une prélature de ce genre est dite « personnelle » parce que la juridiction du prélat ne s'exerce pas sur un territoire (comme dans le cas ordinaire d'un diocèse), mais sur des personnes. Celles-ci ne sont pas sous la juridiction du prélat parce qu'elles habitent dans telle ou telle circonscription territoriale, mais parce qu'elles contractent, à titre personnel, un lien avec le prélat.

    Ce lien n'est pas exclusif, et n'empêche donc pas les fidèles d'une prélature personnelle de rester, à tous égards, des fidèles de leur diocèse: la juridiction du prélat concerne des engagements ecclésiaux, apostoliques, etc., qui ne relèvent pas de l'autorité diocésaine et s'harmonisent avec celle-ci.

    Il est à noter que la prélature personnelle, bien qu’elle soit attribuée à un évêque, n’est pas un siège épiscopal. Par conséquent, le prélat de l’Opus Dei est titulaire d'un siège épiscopal "in partibus" (territoire fictif) car tous les évêques doivent être investis d'un siège épiscopal.

    L’actuel prélat de l’Opus Dei est Mgr Xavier Echeverria.

    Je trouve indécent qu’une telle institution officielle (et florissante, celle-là) de l’Eglise catholique soit sans cesse obligée d’adopter un profil bas devant les factions déliquescentes qui polluent toujours largement les structures ecclésiastiques postconciliaires.

  • Moi par contre je fais partie de l'Opus Dei, en suis très heureuse et profondément épanouie dans ma vie chrétienne et ma vie tout court. C'est grâce aux contacts avec une personne de l'Opus Dei qui m'a fait découvrir l'immense valeur de l'amitié personnelle et aussi la profondeur qu'elle peut atteindre, que j'ai commencé à penser que si cette expérience humaine était déjà si intense, que devait-être l'amitié personnelle avec Dieu, dont elle était follement éprise. Ce fut le point de départ de ma recherche de Dieu et c'est elle qui m'y a aidée, dans un profond respect de ma liberté. J'ai retrouvé Dieu à travers la redécouverte du sacrement de la confession et la reprise de la Messe dominicale, d'abord, quotidienne ensuite.

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