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Une paraphrase de l’Ave Maria ?

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imagesCA9J2VNU.jpg« Entre toutes les femmes » : c’est le titre du nouveau livre commis par  l’abbé Gabriel Ringlet aux éditions Desclée De Brouwer. Dans l’éditorial de « Dimanche », le journal des paroisses francophones de Belgique à paraître le 9 octobre, le Père jésuite Charles Delhez qualifie cette publication d’évènement, comme chacun des livres sortis par son vieux complice.

Ne croyez pas qu’il s’agisse d’une pieuse méditation sur le mystère de la Mère de Dieu.  La salutation ne s’adresse pas à l’humble Reine des Cieux :  Charles Delhez nous explique qu’il s’agit d’« un  échange à propos de la femme avec l’une d’entre elles, Mannick. Cette voix qui vous prend aux entrailles a enchanté – littéralement – bien des liturgies. Son “Je connais des bateaux” est le chant-culte de tant de mariages. Mais Marie-Annick Rétif, de son nom complet, est d’abord une rebelle. Féministe depuis toujours, elle a traduit sa “chance d’être femme” dans des chansons engagées. Avec l’écrivain belge, qui évoque la chance d’être prêtre – conscient de devoir résister à la tentation du cléricalisme –, la chanteuse française célèbre celle d’être femme. Dans ces pages, la “parole féminine” et la “parole sacerdotale” se rapprochent souvent de manière étonnante, toutes deux blessées par un enfantement difficile et traversées par une saine “inquiétude”.

La femme, “avenir de l’homme”, est à une place charnière de l’avenir de notre société et de l’Église. Il n’y a pas une revanche à prendre, mais un équilibre à trouver, dont on est encore loin parfois. Celui que la nature a doté de force physique doit pouvoir trouver en la femme non pas un heureux complément à sa solde, mais une partenaire avec qui dessiner, sur pied d’égalité et en vraie complémentarité, l’humanité de demain. Le féminisme, malgré ses excès facilement caricaturables, est la grande conquête de notre époque.

Côté religion, la question de la femme divise les différentes Églises chrétiennes et l’Église catholique elle-même. L’ordination des femmes est en effet une question qui reste ouverte dans la tête de beaucoup de croyants et qui est investie de bien des espoirs. Certes, on peut comprendre que la personne qui, au nom du Christ, préside l’assemblée eucharistique soit, comme lui, masculine, épousant ainsi mieux toute la symbolique biblique. Mais ne peut-on aussi comprendre que des pas en avant devraient être dès aujourd’hui possibles dans le sens d’une place plus “officielle” dans les communautés ou à propos du sacrement des malades. La femme est autant à l’image de Dieu que l’homme ! ».

Restons en là sur le partage du  « sacerdoce ministériel » entre les genres féminin et masculin et confions les auteurs de ces propos de salon  à la prière de trois docteurs de l’Eglise : sainte Catherine de Sienne (1347-1380),  sainte Thérèse d’Avila (1515-1582) et sainte Thérèse de Lisieux (1873-1897).

Commentaires

  • Beurk! Ce n'est plus une "fade tisane", mais un vrai breuvage imbuvable!

  • Le féminisme 'caricaturable', ou plus simplement caricatural ? Ce n'est en fait rien d'autre qu'une « guerre des sexes », copiée sur la « lutte des classes » ou la « guerre des nations, ou ethnies ». Une façon comme bien d'autres, de couper l'humanité en deux, en castes, en classes opposées et irréconciliables, en bons d'un côté et méchants de l'autre. L'image de l'homme véhiculée par le féminisme est en effet rien moins que caricaturale. C'est le méchant, despotique, égoïste et brutal, par qui tous les malheurs de la femme, considérée comme victime, arrivent.

    Il est amusant de noter aussi que le mouvement féministe a été poussé et subsidié par les deux matérialismes athées, que sont le capitalisme et le communisme. Après les deux guerres mondiales du XXè siècle, la main d’œuvre masculine leur manquait, pour faire tourner leurs mines, usines, ateliers, bureaux, magasins. Il fallait donc à tout prix pousser les femmes à quitter leurs tâches éducatives, sociétales et ménagères, pour accepter de se soumettre aux 'joies' de la mine, de l'usine, de l'atelier, du bureau, du magasin. Une immense propagande a donc été mise en place pour faire croire que la femme au foyer était la dernière et la plus méprisable des activités, qu'éduquer ses enfants était inutile et dégradant, et qu'il valait mieux « s'épanouir » dans un travail abrutissant, sous les ordres d'un petit chef. On se demande comment tant de femmes ont pu marcher dans cette arnaque cousue de fil blanc.

    Évidemment, ce fut bien emballé, et accompagné de revendications légitimes, telles que le droit de vote. Mais ce refus du droit de vote était simplement un refus des francs maçons de considérer la femme comme égale à l'homme. Et aussi une peur de leur part d'un vote catholique plus important, la femme étant traditionnellement plus favorable à l'Église catholique que l'homme.

    Le féminisme, « la grande conquête de notre époque » ? Je dirais plutôt la grande arnaque de notre époque, pour piéger les femmes. Satan a plus d'un tour dans son sac pour lui faire croquer une pomme.

  • Il n'est pas question de pomme dans le second récit de la genèse...mais du fruit de l'arbre de la connaissance du bien et du mal et celle du bonheur et du malheur...cet arbre, d'ailleurs est confondu avec l'arbre de la vie...

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