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Nos fabriques d'églises coûtent-elles si cher ?

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Il y a quelques semaines, on évoquait des propositions pour fermer des églises, pour les détruire ou les réaffecter.

Sud-Presse a publié, il y a un mois ces informations :

"En 2010, un député socialiste de la région de Liège avait même poussé une gueulante au Parlement wallon: les fabriques d’église ne participent pas suffisamment à l’effort de crise. Et le pire, regrettait le parlementaire, c’est que les communes sont obligées d’éponger leurs déficits “ sans avoir quoi que ce soit à dire ” en vertu d’une loi qui remonte à Napoléon.

Nous avions consacré un dossier à l’époque au budget des fabriques d’église en Wallonie picarde.

Ainsi, en 2009:

>Tournai dépensait 853.000 euros pour ses 42 fabriques d’église, soit 0,96% des dépenses totales de la commune.

>Mouscron: 463.000 euros pour 12 fabriques d’église, soit 0,64% du budget total.

>Ath: 306.000 euros pour 21 fabriques, soit 0,95% du budget communal.

>Estaimpuis: 57.500 euros pour 7 églises, soit 0,50% des dépenses totales.

Le montant de l’intervention communale dépasse rarement le pour-cent. C’est peu par rapport à d’autres dépenses de transfert (CPAS, police, etc), mais cela reste de jolies sommes. “ Et avec cet argent, nous pourrions faire autre chose, d’autant plus que nos pompiers et nos policiers ont besoin de davantage de moyens ”, nous confiait un échevin des Finances, sous couvert de l’anonymat. Mais il demeurait prudent en raison de la symbolique de la question. À juste titre: “ Si un politicien veut se saborder avant les élections ”, dit le doyen de Mouscron, Philippe Pêtre, “ alors, il exproprie quelques églises ”..."

Quand on pense que l'on a investi 25 millions d'euros pour tâcher de prolonger la prison de Verviers et que celle-ci va devoir être évacuée et détruite en 2012, on peut légitimement se poser des questions.

Commentaires

  • Les francs maçons ne manquent pas de culot. Au moment de la création de la Belgique, ils ont escroqué les catholiques, en les forçant à accepter le quasi statu quo de l'occupation napoléonienne, qui avait complètement spolié les catholiques de leurs biens, quand ils ne les avaient pas détruits.

    Les fabriques d'église ne sont qu'un résidu de cette occupation napoléonienne, résidu que les francs maçons ont refusé de supprimer, en refusant aussi de restituer leurs biens aux catholiques, ou de les indemniser pour les pillages et destructions. Ces fabriques d'église, et leur mode de fonctionnement, sont donc une invention des francs maçons, dont le but premier était de garder à tout prix la tutelle de l'État sur l'Église.

    Or, ils ont depuis introduit la subvention d'autres religions, y compris de l'athéisme, alors que ce n'était relié à aucune spoliation ou destruction de biens dans le passé.

    S'ils voulaient renégocier le système des fabriques d'église, ils seraient donc confrontés à de sérieux problèmes. D'abord, celui de rouvrir le dossier de l'indemnisation des catholiques spoliés par Napoléon ; ensuite, celui de perdre la tutelle sur les religions ; et enfin celui de justifier leurs subsides aux autre religions - y compris la leur propre (l'athéisme) qui est particulièrement généreuse, par rapport au nombre de pratiquants recensés de cette religion athée.

    Il me semble que les catholiques devraient leur proposer tout cela, cela leur rendrait au moins un peu d'honneur et beaucoup de liberté.

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