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A propos de deux spectacles qui font grand bruit dans l’hexagone

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bosch_10.jpgLe point de vue de Gérard Leclerc dans » France Catholique » : « Je me suis beaucoup interrogé, ces jours-ci, à propos de deux pièces de théâtre que certains considèrent comme de purs blasphèmes. Il est difficile de prendre parti soi-même tant qu’on n’a pas vu les pièces en question [et on n’a d’ailleurs pas très envie de les voir]... Les informations recueillies permettent cependant de se faire une première idée. Il me semble d’abord que Roméo Castelluci, l’auteur de Sur le concept du visage de Dieu a transposé sur la scène ses fantasmes sous la forme la plus provocante. Au point qu’on pourrait se demander si son but secret ne serait pas de porter les spectateurs à un état d’exaspération tel qu’ils en viennent à se battre entre eux. (…) Le genre de Golgota picknick paraît différent. Son auteur, Rodrigo Garcia, y affirme de la façon la plus absolue sa haine intégrale du christianisme dont il entend faire, en quelque sorte, la psychanalyse. Ce qu’il déteste par-dessus tout c’est la crucifixion, cette horreur du Golgota que les chrétiens auraient magnifié parce qu’ils y voient leur salut, leur rédemption. Nous sommes, d’après ce qu’on me dit de la représentation du théâtre du Rond-Point des Champs-Elysées, en pleine folie furieuse, dans un déchaînement de règlements de comptes où les sentiments les plus intimes des chrétiens sont foulés au pied.

Ces deux provocations de nature hétérogène m’incitent plus à la réflexion profonde qu’à la révolte qui serait elle-même violente au risque de se laisser prendre au piège par quelque extrémisme contre-productif. Les chrétiens se sentent provoqués au cœur même de leur conviction la plus enracinée. C’est elle dont il leur faut témoigner dans une totale transparence. à la violence des provocations il leur faut d’abord répondre par l’expression nue de la foi, celle que Benoît XVI veut mettre en honneur pour l’année 2012. »

Dans ces cas là, le regard du chrétien se tourne d’abord vers le visage du Christ comme l’a si bien vu Jérôme Bosch. dans sa peinture de la passion. La foi catholique n’est pas une idéologie.

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