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Une consécration plus que méritée

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« Fondée en 1947 par le Père prémontré néerlandais Werenfried van Straaten (1913-2003), le célèbre « Père au lard », l’Aide à l’Église en Détresse (AED) travaille activement à aider les chrétiens persécutés dans le monde. Cette œuvre fut érigée en 1984 par le Saint-Siège comme « Association Publique universelle de droit pontifical », recevant ainsi un mandat spécifique de Rome « de service de charité envers les Églises locales les plus souffrantes et nécessiteuses ». Nouvelle marque de sollicitude et de reconnaissance pour l’AED, le pape Benoît XVI vient d’élever cette association au rang de "Fondation pontificale" par un acte signé de sa main, avec effet au 1er décembre. Le pape a nommé le cardinal Mauro Piacenza, préfet de la Congrégation pour le clergé, président de la Fondation pontificale, et le baron Johannes Heereman von Zuydtwyck, président exécutif. La Fondation aura désormais son siège officiel au Vatican, mais son quartier général international demeure à Königstein, près de Francfort-sur-le-Main (Allemagne). L’AED, forte de 600 000 donateurs dans le monde, finance quelque 6 000 projets d’aide chaque année dans plus de 140 pays. Le total de ses donations en 2010, s’est élevé à 85 millions d’€. » Ici :L’Aide à l’Église en Détresse (AED) élevée au rang de « Fondation pontificale »

On sait les liens qu’avait le Père Werenfried van Straaten avec la Belgique et le Congo. Religieux de l’abbaye des Prémontrés de Tongerlo (Province d’Anvers) qui a donné beaucoup de Pères missionnaires à l’ancienne Afrique belge, le Père Werenfried fut aussi (c’est moins connu que son oeuvre en faveur des populations déplacées d'Europe de l'Est ou d'ailleurs) le fondateur -avec Mère Hadewyck- de la Congrégation des Filles de la Résurrection, dans l’archidiocèse de Bukavu, en 1966. Depuis ce temps, cette congrégation, qui a connu une croissance continue, dénombre 217 sœurs ainsi que 32 novices et postulantes œuvrant sur trois continents.

 Après le concile Vatican II, l’œuvre du Père Werenfried fut souvent stigmatisée par tout un clergé lui reprochant sa ferme opposition au communisme, sa fidélité sans langue de buis au catholicisme le plus classique et même la dimension proprement apostolique (au-delà du "welfare") de ses nombreux projets.

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