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Parviendra-t-on à nous voler la joie de Noël ?

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Les affaires de pédophilie ecclésiastique constituent une ressource inépuisable que les médias exploitent inlassablement pour discréditer l'Eglise et jeter le trouble chez les croyants.

La proximité d'une fête comme Noël paraît stimuler les faiseurs d'opinion qui semblent éprouver un réel plaisir à remuer ces histoires sordides qui nous plongent dans la tristesse et l'amertume. A présent, c'est l'Eglise des Pays-Bas qui fait la une avec des informations propagées par toutes les agences de presse selon lesquelles, depuis 1945, dix à vingt mille enfants auraient été victimes d'actes pédophiles du fait de plusieurs centaines de clercs. Nous devons nous attendre à ce que d'autres pays suivent après les Etats-Unis, l'Irlande, la Belgique et aujourd'hui les Pays-Bas. On évoque la Pologne. Et RTL, à six jours de Noël, de programmer une émission (ce lundi) consacrée à la pédophilie dans l'Eglise en faisant appel au public pour témoigner et réagir.

La mauvaise foi est évidente : ainsi feint-on d'ignorer que les ecclésiastiques ne détiennent pas le monopole de ces comportements épouvantables, ainsi n'ébruite-t-on pas les scandales de pédophilie qui éclaboussent d'autres communautés religieuses ou des milieux éducatifs "neutres", ainsi ne dénonce-t-on pas la provocation à la pédophilie que constitue l'hypersexualisation des plus jeunes, ni d'ailleurs la plupart des abus sexuels qui - comme on le sait - se déroulent au sein des cercles familiaux. Et cela fait mouche. Je connais des prêtres qui ont du mal à sortir de chez eux tant ils se sentent exposés au regard accusateur ou réprobateur des gens. Nos évêques sont devenus étrangement silencieux. De très nombreux croyants sont mal à l'aise même s'ils n'ont jamais été victimes et n'ont jamais rencontré que des prêtres respectables.

Parviendra-t-on à nous voler la joie de Noël? Sans doute, si cette joie ne devait être tributaire que d'un sentimentalisme superficiel ou d'une insouciance irresponsable. Mais telle n'est pas notre joie alors "qu'un enfant nous est né, et qu'un Fils nous est donné" et quand retentissent ces mots : "Gloire à Dieu au plus haut des cieux et paix sur la terre aux hommes qu'Il aime." Il vient nous sauver et Dieu nous aime: c'est là que s'enracine la joie que personne ne pourra nous ravir.

Commentaires

  • Il me semble que les catholiques ne doivent jamais perdre la foi, l'espérance et la charité, quelles que soient les embûches semées sur leur route. Au contraire, si les catholiques sont systématiquement les plus attaqués, dans tous les domaines, c'est bien qu'ils sont considérés par leurs ennemis comme leur adversaire le plus redoutable, adversaire qu'il faut donc abattre par tous les moyens.

    L'Église catholique n'a pas de chars ni d'avions, mais elle fait peur par la cohérence de sa doctrine religieuse et par son unité symbolisée dans la personne du Pape. Ceux qui préfèrent semer la division détestent donc le symbole d'unité que leur montre l'Église. Unité fondée sur le principe de libre arbitre, guidé par le commandement d'amour charité du Christ.

    Y compris donc l'amour charité de ses ennemis, de ceux qui ne l'aiment pas. C'est cet amour charité qui est la seule 'arme' de l'Église, la seule qui puisse abattre les murs et divisions. Les ennemis de l'Église sont aussi enfants aimés de Dieu et nos frères, même si l'une ou l'autre idéologie les pousse à ne pas nous aimer et nous accepter.

  • Viendra-t-on nous enlever la joie de Noël?

    Tout à fait d'accord avec Pauvre Job. Comment, quel qu’évènement que cela soit pourrait venir perturber la joie que nous pouvons ressentir, individuellement, intérieurement, en sachant que Jésus est né, qu'il est bien là, et qu'il souhaite venir dormir dans notre cœur, et y grandir.

    Croyons-nous assez fort que pour prendre tout ces évènements qui nous dépassent de haut et voir en tout la Main de Dieu qui veille?
    La plus triste fête de Noël est celle qui se passe pour la famille humaine, sans amour, sans tendresse, sans harmonie, sans solidarité; Un Noël sans l'Amour de Dieu, sans Jésus invité à notre Table.
    C'est aussi une Noël où certains n'ont ni à manger, ni de quoi se vêtir, ni où aller!

    Je pense aussi à une phrase de ce cher Padre Pio, qui, parlant de notre Ennemi ancestral, disait que si le Malin nous tracasse, nous cherche des misères, nous trouble, soyons assuré que c'est parce qu'il n'a pas encore réussi à nous avoir à sa merci. Conclusion; Ne nous laissons pas tracasser par cet emm. et confions tout à la Miséricorde de Dieu.

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