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Un débat sur l'avortement à la radio

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Un débat radio sur la RTBF sera diffusé sur La Premiere de 11h a 12h, le dimanche 18 mars (émission "Et Dieu dans tout ça")
 
Les intervenants seront :
  •  Dr Françoise Kruyen, gynécologue, pionnière de la lutte pour la dépénalisation de l'avortement ;
  • Julia Laot, porte-parole de la Plateforme pour l'avortement ;
  • Carine Brochier, membre de l'Institut Européen de Bioéthique ;
  • Antony Burckhardt, président de « Génération pour la vie »

Commentaires

  • Les associations belges partenaires de la plateforme pour défendre le droit à l’avortement sont :

    CAL - Centre d'Action Laïque
    Centre du Libre Examen
    Centre Séverine
    Comité belge Ni putes Ni Soumises asbl
    Conseil des Femmes Francophone de Belgique (CFFB)
    deMens.nu – Unie Vrijzinnige Verenigingen vzw
    Fédération des Centres de Planning et de Consultations
    Fédération des Centres de Planning Familial de FPS
    Fédération des Centres Pluralistes de Planning Familial
    Fédération laïque de centres de Planning familia
    FGTB-ABVV
    GACEHPA
    Garance
    LUNA
    Mouvement Ouvrier Chrétien – MOC
    Mutualité Socialiste
    Nederlandstalige Vrouwen Raad (NVR)
    R.A.P.P.E.L (fr/nl)
    Sensoa
    Université des femmes
    VIVA-Socialistische Vrouwen Vereniging
    VOK, Vrouwen Overleg Komitee
    Vrijzinnige Vrouwen Oost-Vlaanderen

    On n'est pas étonné, pour la plupart, de les trouver là. Mais que vient donc faire le MOC dans cette liste ?

    On assiste à la chute du 'C' un peu partout, mais ce mouvement l'arbore toujours, tout en défendant les causes les moins chrétiennes qui soient.

    Les responsables du MOC pourraient-ils expliquer leur soutien à l'avortement, et comment ils le concilient avec le respect du droit absolu à la vie, prôné aussi bien par l'Église que par les Droits de l'Homme ?

    Les Droits de l'homme ne peuvent mettre comme droit fondamental et premier ce droit à la vie, et un peu plus tard introduire un droit de supprimer cette vie selon son 'bon plaisir'.

  • Bonne chance à Carine Brochier et Antony Burckhardt. Ils sauront certainement défendre, avec cœur et raison, le droit à la vie du bébé, inscrit comme droit premier et absolu dans la Déclaration des Droits de l'Homme.

    Droit premier, car si l'on enlève ce droit à la vie, que veulent encore dire tous les autres ? Tuer une vie c'est lui enlever TOUS ses autres droits d'un coup. Comme tout simplement celui de pouvoir fêter son anniversaire, comme le dit le slogan de la Marche pour la Vie.

    Je me demande bien comment les deux autres invitées expliqueront leur volonté de faire introduire, dans cette même Déclaration des Droits de l'Homme, un droit sans restriction de supprimer toute 'vie non désirée' ?

    Cette expression même de 'vie non désirée' fait froid dans le dos. Elle banalise un « Tu pourras tuer si c'est ce que tu veux » à la place du « Tu ne tueras point ».

    Et comme ils organisent une contre-manifestation, la veille de la Marche pour la Vie, quel sera donc leur slogan : « Licence to Kill », « Je tue si je veux », ... ?

  • J'aimerais que soit posée, aux deux invitées athées, la question de savoir si elles seraient aussi d'accord avec l'introduction du droit à la « peine de mort sur décision judiciaire », dans les Droits de l'Homme.

    En effet, puisqu'elles demandent l'introduction du droit à la peine de mort du bébé, sur simple décision arbitraire de la mère (en fait, le plus souvent de son entourage), elles ne devraient pas voir de problème à ce que cet autre droit soit aussi introduit. Puisqu'en outre, ce serait avec toutes les garanties d'une Justice équitable, et avec le droit à la défense du condamné. Droit à un avocat de la défense qu'elles refusent par contre au bébé.

    Il serait intéressant de vérifier ainsi leurs vraies motivations. Il me semble avoir constaté que les athées ont une conception très relative à eux-mêmes de la morale, de ce qui est bien ou mal. Ils citent parfois : « Ne fais pas à autrui ce que tu ne veux pas qu'on te fasse ».

    Or, que constate-t-on dans ce cas-ci ? Ils risquent un jour d'être ce condamné à mort, suite à une erreur judiciaire ou non. Ils vont donc être contre la peine de mort, en se disant qu'ils ne veulent pas courir ce risque. Par contre, ils savent bien qu'ils ne risquent plus d'être un jour ce bébé dans le ventre de leur mère, qu'ils ont été et qu'on a laissé vivre. Comme ce risque d'avortement ne les concerne manifestement plus, ils ne voient donc pas pourquoi ils s'y opposeraient.

    C'est une conception purement égoïste de la morale, pas du tout altruiste.

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