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Le droit d'éduquer, une responsabilité fondamentale des parents

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Le Saint-Siège insiste sur le rôle des parents dans l'éducation et plaide pour la contribution des jeunes dans la société (Anne Kurian sur ZENIT.org)

Le Saint-Siège insiste sur le rôle « fondamental » des parents dans l’éducation de leurs enfants et plaide pour la contribution des jeunes dans la société, dans une intervention au Siège de l’ONU à New-York.

La délégation du Saint-Siège à New York, est intervenue au cours de la 45eSession de la Conférence sur la population et le développement (23-27 Avril 2012), le 24 avril.

Le rôle « fondamental » des parents dans l’éducation

La délégation du Saint-Siège confie sa préoccupation face à une « tendance déconcertante » : « le désir de la part de certains de minimiser le rôle des parents dans l’éducation de leurs enfants, comme pour suggérer que ce n’est pas le rôle des parents, mais celui de l’Etat. »

Pour le Saint-Siège, « il est important que la relation naturelle et donc essentielle entre les parents et leurs enfants soit affirmée et soutenue, non pas affaiblie ».

A ce titre, il souligne que, si l’Etat a une « responsabilité » pour « fournir des services d’éducation », cependant le « droit d’éduquer » est une « responsabilité fondamentale » des parents, institutions religieuses et communautés locales. L’Etat doit donc « respecter les choix que font les parents pour leurs enfants et éviter les tentatives d’endoctrinement idéologique ».

En ce sens, le système éducationnel fonctionne « correctement » lorsqu’il inclut la « participation des parents, de la famille, des organisations religieuses et d’autres organisations de la société civile et du secteur privé » dans la planification et la mise en œuvre de politiques éducationnelles.

De même, les parents ont « le droit et le devoir » de choisir les écoles de leurs enfants, y compris à domicile, insiste-t-il, rappelant à ce sujet qu’il existe « 250.000 écoles catholiques dans le monde ».

Commentaires

  • Seuls les parents détiennent la responsabilité (et même le devoir) d'éduquer leurs enfants. En effet, la loi les oblige à endosser la responsabilité civile des actes de leurs enfants. Or, ces actes dépendent évidemment de l'éducation qu'ils ont reçue. Les parents ne peuvent donc endosser cette responsabilité civile, s'ils ne sont pas aussi maîtres de l'éducation que reçoivent leurs enfants.

    Donc, seuls les parents peuvent déléguer à d'autres qu'eux (enseignants, éducateurs, professeurs, moniteurs, maîtres, ...) une partie de l'éducation de leurs enfants, mais en veillant à ce que cette éducation dispensée corresponde bien à leurs propres valeurs et critères éducatifs.

    Ce n'est jamais un État qui peut déléguer et définir seul le rôle éducatif. Ou alors, on se retrouverait dans une société où les parents ne seraient plus responsables de ce que font leurs enfants. Mais dans le fond, est-ce que ce n'est pas un peu ça que nous connaissons aujourd'hui en Belgique ? Trop de parents démissionnent, simplement parce qu'on leur a enlevé de force leur responsabilité éducative, pour le déléguer à d'autres qu'eux.

    C'est également une société où le tissu familial est de plus en plus détricoté, et remplacé peu à peu par un tissu associatif, constitué d'agents et auxiliaires de l'État. C'est comme si on cherchait à construire une société où l'État serait la seule grande Famille, le Big Brother, et que les familles traditionnelles seraient considérées comme des ennemies du système étatiste, des contestataires et dissidents qu'il faut museler.

    La pensée unique étatiste doit passer par une éducation étatiste, c'est ainsi dans tous les pays à régime totalitaire. On y apprend aux enfants à renier (ou même dénoncer) la pensée 'contestataire' de leurs parents, ou on utilise les enfants pour rééduquer leurs parents à la pensée unique.

  • « Trop de parents démissionnent, simplement parce qu'on leur a enlevé de force leur responsabilité éducative, pour le déléguer à d'autres qu'eux. »

    Pourquoi et comment cela a-t-il pu arriver ? Pour moi je dirais sévèrement que la Belgique qui se croit si intéressante est en grand délit d’abandon de ses devoirs pour favoriser ses sacro-saints droits ! La faute revient à trois alliés qui sont devenus de lamentables antagonistes!
    L'Etat - l'Eglise - les parents (et la famille)

    Les parents ont le droit et le devoir de se battre pour sauvegarder leur autorité, et leur responsabilité éducative si elle est en danger et compromise par l’Etat, par l’Education nationale PARTICULIEREMENT.

    Problème : les parents ont vu, depuis belles lurettes, lentement mais surement, arriver le danger … qui a bougé ? On ferme les yeux, on se cache la tête dans le sable, comme les autruches, et on attend de voir venir… . Ceux qui se sont battu, qui se battent actuellement, qui essaient en tout cas, se sentent bien seuls et en minorité; donc ignorés.

    Des facteurs ont poussés, et poussent hélas de plus en plus , les parents à démissionner. Mais au départ le drame notoire est, de leur part, le manque de VEILLE, de vigilance, et de réactions immédiates face au danger !

    Nous avons; les parents; De plus en plus occupés par le travail professionnel, et par des loisirs (droits), dans un monde où il n’est plus concevable que le père travaille pour subvenir aux besoins de la famille et la mère s’occupe, éduque ses enfants (guerre entre droit et du devoir). Tout cela dans un monde où le mot AMOUR a perdu son sens.
    Puis nous avons L’Etat, les gouvernements mondiaux, qui ont détruit progressivement, lentement mais surement, encore une fois, la société, le sens et la définition de la famille et ont galvaudé le mot Amour, à tel point qu’un monde individualiste est né. Nous sommes arrivé dans un monde où la société a été brisée, et l’individu traumatisé jusqu’à l’âme.

    Fatigués, à la recherche de performances professionnelles de plus en plus exigeantes, rompus par de nouveaux idéaux de vie (rentabilité, exigence d'être au top, etc.), et bien les femmes comme les hommes ont abandonnés le devoir PRIMORDIAL pourtant, qui était l’éducation de l’enfant, et par là celle de la société. Son suivi social, civil, religieux autant que scolaire ont donc été confisqués par l’Etat qui s’est placé en première place pour ramasser les morceaux de ce qu’ils ont volontairement cassés.

    Quant à l'Eglise, elle s'est endormie lamentablement, pour se réveiller en sursaut lorsque le voleur, et les vandales étaient déjà passés, récoltant donc ce qu'il était légitime qu'il récoltent.

    Ainsi sommes-nous tous victimes les uns des autres. Ah! pauvre monde!

    Où en est cette Belgique qui est pourtant, paraît-il, le cœur de l’Europe ? Cette Belgique qui devrait montrer l'exemple d’unité ? Où sont les performances et le bon fonctionnement des deux poumons ?

    L’enfant est un don du ciel, cadeau de Dieu, pour la société toute entière; Parents-Eglise-Etat ! Aussi il faudrait se réveiller. Il a droit absolu à recevoir une bonne éducation et une bonne formation, de ses parents - de l'Eglise - de l'Etat.

    Faisons honnêtement notre mea-culpa et … A nos devoirs ! :-)

    Rien n'est jamais perdu. Nous avons tout à espérer de l'avenir. Devenons pierres d'angles!

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