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Cette annonce (France 3) donne des raisons d’espérer un prochain retour de tous les catholiques au même bercail romain. On s’interroge tout de même sur la question de la liturgie. Un jeune prêtre « dissident » lie son adhésion à la reconnaissance exclusive de la liturgie traditionnelle (messe dite de Jean XXIII ou de saint Pie X ou tridentine, obligatoirement latine). Il ne me paraît pas imaginable (ni souhaitable) que l’Église accueille des personnes qui contesteraient la liturgie en langue vernaculaire et selon le rit « ordinaire », ne serait-ce qu’en raison de cette exigence de respect réciproque que tous les catholiques se doivent entre eux. D’autre part, le commentaire présente la « messe en latin » comme non conforme aux réformes du Concile Vatican II. En réalité, « le » Concile, loin de rejeter le latin pour les célébrations eucharistiques et tous les offices religieux (vêpres, saluts, etc.), a défini le latin comme « la langue propre de l’Église » (selon le mot de Jean XXIII). J’ai moi-même, des années durant, accompagné les offices à la cathédrale de Liège bien après « le » Concile : le « grégorien » (forcément en langue latine) était présent aux messes et autres offices. Le Graduale Romanum (Solesmes, 1974) prescrit par Paul VI est toujours parfaitement licite ; son usage, loin d’être banni, est toujours recommandé : « Thesaurum cantus gregoriani, quem traditio usque ad nostram aetatem, sancte esse servandum et opportune adhibendum Concilium Vaticanum II in Constitutione de sacra Liturgia (nn. 114 et 117) expresse declaravit. » Pas besoin d’avoir beaucoup étudié le latin pour comprendre au moins l’essentiel de ce texte qui figure au tout début dudit « Graduale ».
Mutien-Omer Houziaux. 23-06-2012
Oui, sauf que le Graduale Romanum de 1974 n'est pas le même que celui en usage avant et que les catholiques dits traditionalistes utilisent: le calendrier n'est pas le même , des hymnes ont été supprimées. La liturgie de certains offices "modernes" auxquels j'ai assisté ou que j'ai vu à la télévision me parait aussi très suspecte. Le jeune prêtre a dit qu'il ne voulait pas que la réconciliation l'oblige à célébrer une messe selon le rite ordinaire ou, ce qu'il n'a pas dit mais qui est implicite, à concélébrer (une abomination pour la FSSPX)
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Cette annonce (France 3) donne des raisons d’espérer un prochain retour de tous les catholiques au même bercail romain. On s’interroge tout de même sur la question de la liturgie. Un jeune prêtre « dissident » lie son adhésion à la reconnaissance exclusive de la liturgie traditionnelle (messe dite de Jean XXIII ou de saint Pie X ou tridentine, obligatoirement latine). Il ne me paraît pas imaginable (ni souhaitable) que l’Église accueille des personnes qui contesteraient la liturgie en langue vernaculaire et selon le rit « ordinaire », ne serait-ce qu’en raison de cette exigence de respect réciproque que tous les catholiques se doivent entre eux. D’autre part, le commentaire présente la « messe en latin » comme non conforme aux réformes du Concile Vatican II. En réalité, « le » Concile, loin de rejeter le latin pour les célébrations eucharistiques et tous les offices religieux (vêpres, saluts, etc.), a défini le latin comme « la langue propre de l’Église » (selon le mot de Jean XXIII). J’ai moi-même, des années durant, accompagné les offices à la cathédrale de Liège bien après « le » Concile : le « grégorien » (forcément en langue latine) était présent aux messes et autres offices. Le Graduale Romanum (Solesmes, 1974) prescrit par Paul VI est toujours parfaitement licite ; son usage, loin d’être banni, est toujours recommandé : « Thesaurum cantus gregoriani, quem traditio usque ad nostram aetatem, sancte esse servandum et opportune adhibendum Concilium Vaticanum II in Constitutione de sacra Liturgia (nn. 114 et 117) expresse declaravit. » Pas besoin d’avoir beaucoup étudié le latin pour comprendre au moins l’essentiel de ce texte qui figure au tout début dudit « Graduale ».
Mutien-Omer Houziaux. 23-06-2012
Oui, sauf que le Graduale Romanum de 1974 n'est pas le même que celui en usage avant et que les catholiques dits traditionalistes utilisent: le calendrier n'est pas le même , des hymnes ont été supprimées. La liturgie de certains offices "modernes" auxquels j'ai assisté ou que j'ai vu à la télévision me parait aussi très suspecte. Le jeune prêtre a dit qu'il ne voulait pas que la réconciliation l'oblige à célébrer une messe selon le rite ordinaire ou, ce qu'il n'a pas dit mais qui est implicite, à concélébrer (une abomination pour la FSSPX)